Histoire suivante : Jules (Samuel L. Jackson) et Vincent (John Travolta) doivent rapporter une valise au caïd Marcellus Wallas (Ving Rhames). Avant de récupérer cette valise, ils discutent de tout et de rien (des dialogues cultes). Ils interrompent le petit-déjeuner des hommes de main de Marsellus, qui ont tenté de le doubler. Comme à son habitude, Jules cite un passage de la Bible avant de tuer comme un professionnel les deux hommes de main. Il n'épargne que Marvin, son indic.
Vincent et Jules arrive dans la boîte de Marcellus. Vincent provoque ouvertement Butch (Bruce Willis), un boxeur qui vient de voir Marcellus. Scène suivante, Vincent achète de l'héroïne chez son dealer, puis rejoint la femme de Marcellus, ce dernier lui ayant demandé de sortir sa femme (Uma Thurman). Après un tour dans un restaurant, Mia prend l'héroïne de Vincent pour de la cocaïne et fait un malaise à la limite de l'overdose. Vincent rejoint son dealer, et ils lui font une piqûre d'adrénaline dans le cœur. Mia reprend conscience.
Histoire suivante : Butch le boxeur gagne un combat de boxe, alors que Marcellus s'était mis d'accord avec lui pour qu'il perde ce combat. Butch doit fuir avec sa femme, Fabienne (Maria de Medeiros). Celle-ci ayant oublié sa montre chez eux, Butch y retourne et trouve Vincent. Il descend celui-ci. Sur la route, il croise Marcellus. Ils se battent et atterrissent dans un bazar. Le gérant les attaches et appelle un ami flic corrompu. Ce dernier viole Marcellus. Butch se libère de ses liens et libère Marcellus.
Histoire suivante : Vincent et Jules sont dans l'appartement (on revient à la scène du début, avec la valise). Ils partent de l'appartement avec Marvin, l'indic. Dans la voiture, Vincent se tourne vers Marvin avec son flingue en pogne, et le coup part tout seul. Ils se retrouvent dans la voiture tapissée de cervelle. Ils feront tout pour s'en sortir avec l'aide de Jimmy (Quentin Tarantino) et de Mr Wolfe (Harvey Keitel). Après cette affaire, Vincent et Jules vont déjeuner au coffee-shop. Tout à coup, un couple de jeunes braqueurs se lèvent et veulent commettre un hold-up (on revient au début du film). Jules rétabli la situation et tout finit presque bien.
Bref : un casting incroyable : Travolta, Samuel L. Jackson, Harvey Keitel, Uma Thurman, Bruce Willis... Une histoire pas banale et des répliques cultissimes.
Le Blu-ray nous vient avec un master HD de toute beauté, surtout pour les scènes en extérieur. On pourrait presque compter les cheveux de Samuel L. Jackson. Les couleurs sont vives et l'image est claire. Un quasi sans faute. Une belle image pour un film de 1994.
La bande son DTS-HD 5.1 (en VO comme en VF) permet de profiter pleinement de la bande originale, bien que le son soit parfois un peu plus brouillon pour les dialogues (mais reste infiniment supérieur au son du DVD). L'ensemble reste quand même de très bonne qualité.
En bonus, 28 minutes de scènes coupées, expliquées par Tarantino himself, un making-of (très intéressant), une interview de Tarantino (et l'homme est assez bavard), un documentaire.
Décidément, une édition riche et bien belle, indispensable à tout cinéphile. Ma note : 8/10.
Caractéristiques :
Titre : Pulp Fiction
Format : 2.35
Durée du film : 2h35
Encodage du blu-ray : MPEG 4 / AVC
Pistes son : Anglais DTS-HD Master Audio 5.1, Français DTS-HD Master Audio 5.1
Sous-titres : Français
Bonus :
– Making of (10min 50s) : Celui-ci se focalise sur le tournage de deux scènes, celle de twist avec un Tarantino qui se donne à fond quand il ne prend pas lui-même la caméra en mains, et celle du carambolage automobile avec quelques mots de Bruce Willis à la clé.
– Scènes coupées (24min 23s) : Toutes sont précédées d’une introduction de Tarantino qui nous explique en détails les raisons de leur retrait (les explications sont mêmes plus longues que les scènes elles-mêmes !).
– Documentaire autour du film (30min 36s) : Dans un mélange d’images de tournage (de Pulp fiction en grande partie) et d’extraits d'interviews allant de 1993 à 2002, le reportage laisse avant tout la parole aux acteurs et au réalisateur. Ce dernier revient tout d’abord sur ses débuts en tant que scénariste (True Romance) puis sur son premier long métrage (Reservoir dogs) avant de poursuivre sur la narration discontinue de Pulp fiction et ses trois histoires parallèles. Les méthodes de travail et l’ambiance sur le plateau sont également de mise avant que le documentaire ne se referme sur la liste des nombreuses récompenses et nominations raflées par le film.
– Interview du designer et de la chef déco (6min 27s) : Outre les orientations stylistiques souhaitées par Tarantino, les deux interviewés s’attardent principalement sur la décoration du restaurant où vont dîner John Travolta et Uma Thurman et celle de la maison de cette dernière.
– La Palme d’Or Cannes 1994 (5min 23s)
– Interview de Quentin Tarantino par Charlie Rose (55min 31s) : La première partie est consacrée à la passion du réalisateur depuis son plus jeune âge pour le cinéma et la littérature ainsi qu’à ses différents petits boulots avant de passer aux courts-métrages. Tarantino évoque ensuite l’importance du scénario et de la narration avant d’embrayer pour une bonne partie de l’interview sur ses multiples influences cinématographiques : westerns spaghetti (Sergio Leone), black-exploitation des années 1970, films de gangsters, d’Howard Hawks, sans oublier le cinéma français (Godard, Melville) ainsi qu’une large part consacrée à Brian De Palma et une approche intéressante sur la longévité et la notoriété de certains de ces réalisateurs, y compris au travers de leurs œuvres les plus mésestimées. Tarantino revient également sur le choix de ses acteurs, notamment Harvey Keitel qu’il avait déjà dirigé dans Reservoir dogs, ainsi que Samuel L. Jackson, John Travolta et Uma Thurman par le biais de deux extraits du film (le dialogue entre Travolta et Jackson dans la voiture et la scène du twist). L’interview se conclut avec un petit débat sur la violence et l’humour noir omniprésents dans les films de Tarantino.
– Critique du film par Siskel et Herbert (16min 05s) : Gene Siskel du Chicago Tribunes et Roger Ebert (le nom est mal orthographié dans le listing des bonus) du Chicago Sun Times tentent d’expliquer le « style Tarantino » et le sacre du cinéaste dès son 2ème film, le comparant à d’autres génies du Septième Art sur certains points (Welles, Hitchcock, Kubrick…). Ils reviennent également sur l’engouement autour de Pulp fiction, mais aussi sur ses détracteurs par le biais de questions à l’attention de Samuel L. Jackson.
– Interviews de l’équipe par Michael Moore (11min 33s) : Le futur réalisateur de Farenheit 9/11 (Palme d’Or à Cannes en 2004 sous la présidence d’un certain Tarantino pour rappel) questionne Tarantino réalisateur, Samuel L. Jackson et le producteur Lawrence Bender.
Distribution :
| Personnages | Acteur/actrice | Voix française | ||
|---|---|---|---|---|
| Vincent Vega | John Travolta | Michel Vigné | ||
| Jules Winnfield | Samuel L. Jackson | Thierry Desroses | ||
| Butch Coolidge | Bruce Willis | Patrick Poivey | ||
| Mia Wallace | Uma Thurman | Juliette Degenne | ||
| Marsellus Wallace | Ving Rhames | Jean-Michel Martial | ||
| Winston Wolfe | Harvey Keitel | Daniel Russo | ||
| Ringo | Tim Roth | Pierre-François Pistorio | ||
| Yolanda | Amanda Plummer | Françoise Dasque | ||
| Fabienne | Maria de Medeiros | Magali Barney | ||
| Lance | Eric Stoltz | Emmanuel Curtil | ||
| Jody | Rosanna Arquette | Catherine Hamilty | ||
| Jimmie Dimmick | Quentin Tarantino | Vincent Ropion | ||
| Le capitaine Koons | Christopher Walken | Bernard Lanneau | ||
| Zed | Peter Greene | Philippe Vincent |
Voir aussi :
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