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dimanche 16 septembre 2012

Pierre Mondy est décédé, à l'âge de 87 ans !


     Le comédien Pierre Mondy, vétéran de la comédie française au théâtre, à la télé et au cinéma, est décédé samedi 15 septembre 2012 à l’âge de 87 ans.

     Né en 1925 à Neuilly, de son vrai nom Pierre Cuq, il suit la formation du cours Simon à Paris et mène parallèlement une carrière d’acteur au cinéma et au théâtre. Il tient son premier rôle au cinéma en 1949 dans Rendez-vous de juillet, de Jacques Becker : à partir de là, il a joué dans presque cent films. Que retenir d’une carrière aussi exceptionnelle ? Les Copains (Yves Robert, 1964), Compartiment tueurs (Costa-Gavras, 1965), Vos gueules les mouettes (Robert Dhéry, 1974), il double en français Ugo Tognazzi dans La Cage aux folles (Edouard Molinaro, 1978)… Et, bien sûr, le rôle du Sergent-chef Chaudard dans la série de la Septième compagnie, réalisée par Robert Lamoureux. Mais où est donc passée la septième compagnie (1973), La Septième compagnie au clair de lune (1975) et On a retrouvé la septième compagnie (1977), trilogie quintessence du comique troupier franchouillard.
Henri Guybet, Jean Lefebvre et Pierre Mondy dans La Septième compagnie au clair de lune (1975)

Au théâtre, ce sont plus de cinquante mises en scène depuis 1951, surtout dans la comédie de boulevard (Jean Poiret, Sacha Guitry, Labiche...) ; et au cinéma, son unique réalisation au cinéma date de 1969 : Appelez-moi Mathilde adapte une pièce de Francis Veber avec Jacqueline Maillan, Guy Bedos et Michel Serrault.

     C’est à la télévision qu’il tient son rôle le plus connu : dans les 12 saisons des Cordier, juge et flic, il endosse le pardessus du commissaire Pierre Cordier, qu’il tiendra de 1992 à 2005. Avant de reprendre le rôle dans Commissaire Cordier, série dérivée dédiée à son personnage et qui connaîtra trois saisons et douze épisodes, de 2005 à 2008.

     Récemment, on l’avait vu jouer l’empereur César dans la saison 6 de Kaamelott, et il tient son dernier rôle au cinéma en 2009 dans Un homme et son chien de Francis Huster aux côtés de Jean-Paul Belmondo

     Atteint d'un lymphome (cancer) soigné à l'hôpital parisien de la Pitié-Salpêtrière, l'acteur confiait il y a deux ans : "Il faut relativiser beaucoup, chaque jour qui passe est un jour de gagné." "Revenir au théâtre, ça pourrait me tenter", ajoutait-il. Et celui qui fut Napoléon et soldat de "La 7e compagnie" concluait : "Dans ma tête, je ne suis pas à la retraite."

Dans Retour en force, en 1979.

2 commentaires:

  1. Merci d'avoir parlé sur votre blog de ce grand comédien que l'on aimait tant. Je ne pourrais jamais l'oublier, jamais. Il fait partie de ma culture cinématographique personnelle : celle des comédies françaises. J'ai eu l'occasion de le voir dans beaucoup de films. L'acteur m'avait signé un autographe quelques mois avant son décès tout comme le très bon Christian Marin décédé le même mois.

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  2. Je tenais surtout à lui rendre hommage afin que les plus jeunes d'entre nous le connaisse un peu mieux, et qu'il ait une autre image que celle du Commissaire Cordier, car effectivement, ce grand acteur a joué brillamment beaucoup d'autres rôles.

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