Scènes coupées
Retrouver des scènes coupées de films est toujours un exercice très difficile. Très souvent, les films de ces scènes coupées ont été détruit après le montage. Et c'est d'autant plus vrai pour les films avec Jean-Paul Belmondo.
Cependant, il arrive parfois que des traces subsistent. Ainsi, on sait qu'il existe une fin alternative de L’Héritier, de Philippe Labro, bien que celui-ci ne soit finalement pas à l'initiative de cette scène. On sait qu'il existe également une scène coupée du Magnifique, avec Belmondo dans le rôle de Bob Saint-Clar.
Mais il y a quelques temps ont été découvertes deux scènes coupées du montage final de Flic ou voyou, réalisé par Georges Lautner en 1978 (voir l'article "Résumé et meilleures répliques de Flic ou voyou"). Ainsi, on sait désormais qu'une scène d'action devait se dérouler au camping où le commissaire Borowitz avait planté sa tente.
Une autre scène est apparue dans un reportage que FR3 Côte d’Azur avait réalisé sur le tournage du film. Cette scène se passait dans une casse. On distingue dans le reportage le commissaire Borowitz arrivant à la casse, et à la fin du reportage, nous pouvons voir l’explosion d’une voiture.
Malheureusement, impossible aujourd'hui de savoir pourquoi ces deux scènes ont été coupées. Mais ce film ayant déjà un scénario assez dense, il y a fort à parier que l'ajout de ces scènes aurait encore alourdi le résultat final, et peut-être même ralenti le rythme du film.
Anecdotes
Curieusement, Georges Lautner et Jean-Paul Belmondo ne s'étaient jamais rencontrés avant 1978 et le projet Flic ou voyou. Ils tourneront finalement cinq films en commun.
Interrogé dans Studio Ciné Live, Belmondo déclara : « J'ai reçu le script de Flic ou voyou par [le producteur] Alain Poiré [...] J'avais regardé tous [les films] de Georges Lautner et j'avais envie de tourner avec lui. Dès notre première rencontre, cela a bien marché. Notre amitié a commencé en même temps que notre collaboration artistique. J'ai tout de suite vu que c'était un réalisateur qui était à l'aise avec les acteurs et savait leur parler. Il aimait les improvisations, ce qui n'était pas pour me déplaire. » A propos du dialoguiste du film, Michel Audiard : « Le plus souvent, on discutait tous les trois, puis Georges Lautner et Michel Audiard se mettaient à écrire ensemble. Souvent, ils modifiaient des choses au cours du tournage. »
Interrogé dans Studio Ciné Live, Belmondo déclara : « J'ai reçu le script de Flic ou voyou par [le producteur] Alain Poiré [...] J'avais regardé tous [les films] de Georges Lautner et j'avais envie de tourner avec lui. Dès notre première rencontre, cela a bien marché. Notre amitié a commencé en même temps que notre collaboration artistique. J'ai tout de suite vu que c'était un réalisateur qui était à l'aise avec les acteurs et savait leur parler. Il aimait les improvisations, ce qui n'était pas pour me déplaire. » A propos du dialoguiste du film, Michel Audiard : « Le plus souvent, on discutait tous les trois, puis Georges Lautner et Michel Audiard se mettaient à écrire ensemble. Souvent, ils modifiaient des choses au cours du tournage. »
A un moment de Flic ou voyou, on voit la projection d'un film. Il s'agit d'une œuvre de Lautner, Pas de problème !, tourné trois ans plus tôt, et rebaptisé pour l'occasion Le Terminus des prétentieux, c'est à dire le titre initialement prévu pour Les Tontons flingueurs, classique du duo Lautner-Audiard. Par ailleurs, Claude Brosset joue le rôle du "Corse", un truand nommé Achille Volfoni... soit le nom porté dans Les Tontons flingueurs par les personnages interprétés par Bernard Blier et Jean Lefebvre. Enfin, Flic ou voyou compte, dans sa distribution, l'excellent Venantino Venantini, qui interpréta Pascal, toujours dans Les Tontons flingueurs !
Le film est plein de petites erreurs (anachronismes, illogismes, erreurs de continuité, faux raccords). Ainsi, la nuit qui voit Achille Volfoni (Claude Brosset) et Charlotte (Julie Jézéquel) réunis, il y a de la neige sur le bas-côté de la route. Sauf qu'à aucun autre moment du film, on n'a pu voir de la neige. Et l'on ne voit pas de flocon tomber...
Au début du film, trois loubards sortent d'une Renault 16 au sigle de petite taille (il s'agit d'un modèle antérieur à 1972). Mais lorsque Belmondo tire sur la voiture, celle-ci à un sigle beaucoup plus gros (le modèle date alors d'après 1972).
Cela n'empêchera bien sûr pas Flic ou voyou d'être un très gros succès, ainsi qu'un film incontournable de la filmographie de Belmondo et du duo Lautner-Audiard.
Au début du film, trois loubards sortent d'une Renault 16 au sigle de petite taille (il s'agit d'un modèle antérieur à 1972). Mais lorsque Belmondo tire sur la voiture, celle-ci à un sigle beaucoup plus gros (le modèle date alors d'après 1972).
Cela n'empêchera bien sûr pas Flic ou voyou d'être un très gros succès, ainsi qu'un film incontournable de la filmographie de Belmondo et du duo Lautner-Audiard.
Voir aussi :
- Les meilleures répliques de Flic ou voyou, avec Jean-Paul Belmondo.
- Le tournage des Tontons flingueurs et la scène de la cuisine.
- Le réalisateur Georges Lautner est mort.
- Un coffret collector à l'occasion des 50 ans des Tontons Flingueurs
- Script intégrale des Tontons Flingueurs
- Anecdote : L'origine du film Ne nous fâchons pas
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