Alliant le génie comique visuel de Louis de Funès et des dialogues "à la Audiard", En voici quelques dialogues, sachant que si on veut citer toutes les phrases cultes, il faudrait quasiment citer les scripts de chaque épisode.
Livre I
Livre I, Heat
Perceval : « Faut faire comme avec les scorpions qui se suicident quand ils sont entourés par le feu, faut faire un feu en forme de cercle, autour d’eux, comme ça ils se suicident, pendant que nous on fait le tour et on lance de la caillasse de l’autre côté pour brouiller... Non ? »
Livre I, Heat
Perceval : « Si Joseph d'Arimathie a pas été trop con, vous pouvez être sûr que le Graal, c'est un bocal à anchois. »
Arthur : - D'accord, et quand j'tombe sur l'ogre à deux têtes, je l'zigouille. Vous avez un p'tit quelque chose pour moi ? Une protection magique, une potion ?
Arthur, sceptique : - Ben... merci.
Livre I, La Grotte de Padraig
Lancelot : - C’est bon jusque là ?
Perceval : - Attendez, moi, si je me souviens bien du coin, il y a la rivière qui passe en travers !
Arthur : - Ah, mais merde avec votre rivière !
Perceval : - C’est un point de repère comme un autre !
Lancelot : - Mais bon Dieu, il y a pas besoin de point de repère puisque les envahisseurs vont nous attaquer de face !
Perceval : - De face, ça va ! C’est le reste qui va pas !
Arthur : - Mais quoi, nom d’un chien !?
Perceval : - Ben la gauche, la droite, là ! Moi j’aime pas ces trucs !
Lancelot : - Mais qu’est ce que vous aimez pas ?
Perceval : - Ces conneries de gauche et de droite ! Ça veut rien dire ces machins ! Selon comme on est tourné ça change tout !
Arthur : - Mais qu’est ce que vous nous chantez ?
Perceval : - Moi j’estime que quand on parle tactique militaire, il faut employer des termes précis !
Lancelot : - Ben oui, effectivement, ça peut prêter à confusion …
Arthur : - Non mais attendez, nous c’est pour vous qu’on dit gauche et droite ! C’est pour pas vous embrouiller !
Perceval : - Si, ça m’embrouille !
Lancelot : - Ah bon ? On peut parler normalement alors ?
Perceval : - Professionnel !
Arthur : - Bon, ben alors, OK, on reprend depuis le début ; donc, Calogrenant est posté depuis hier soir au Nord-Est de la zone d’attaque…
Lancelot : - …Léodagan, Sud-Sud-Est, un peu plus en retrait avec ses cavaliers…
Perceval : - Moi j’aime pas ces histoires de Sud-Est, Nord-Ouest, et tous ces machins !
Arthur : - Quoi, qu’est ce qu’il y a qui va pas encore ?!
Perceval : - C’est un coup à se planter ça ! De toutes façons, on dit le Nord ! Selon comme on est tourné ça change tout !
Arthur (à Perceval, à propos de Merlin) : « Au bout d'un moment, il est vraiment druide, c'mec-là, ou ça fait quinze ans qu'il me prend pour un con ? »
Livre I, L’Imposteur
Perceval : C'est Léodagan qui m'a fait une réflexion c'matin. Depuis ça tourne, j'me monte le bourrichon.
Karadoc : Qu'est-ce qui vous a dit ?
Perceval : Bah c'est d'puis c'histoire comme quoi le Roi veut m'nommer responsable d'la sécurité des postes frontières...
Karadoc : Eh ben ?
Perceval : Là d'ssus, Léodagan tape du poing sur la table, y fait comme ça que comme responsable, il préfère encore nommer une vieille galeuse paralytique.
Karadoc : Ah du coup vous l'avez mal pris…
Perceval : C'était pas dit méchamment, mais vous savez c'que c'est. On a son p'tit orgueil…
Karadoc : Moi je trouve que vous êtes trop souvent la victime des quolibets.
Perceval : Des ?
Karadoc : Des quolibets. Y a trop de gens à Kaamelott qui oublient que vous êtes un vrai chevalier.
Perceval : Ça c'est sûr.
Karadoc : Vous devriez aller voir le Roi, et lui dire qu'il faut commencer à vous considérer en tant que tel.
Perceval : Ah bon… ?
Plus tard...
Perceval déjeune seul avec le Roi.
Perceval : Vous savez Sire, j'aimerais bien qu'on commence à m'considérer en tant que tel.
Arthur : Comment ?
Perceval : Comment, comment ?
Arthur : Vous considérer en tant que ? J'ai pas compris.
Perceval : Ben me considérer en tant que tel.
Arthur : En tant que tel quoi ?
Perceval : Parce que j'trouve que j'suis souvent victime des colifichets quand même, c'est pas normal.
Arthur : Victime des ? Putain la vache j'comprends pas un mot d'c'que vous racontez. Allez-y, s'cusez moi. Eeprenez d'puis l'début j'vous écoute.
Perceval : J'vous disais qu'j'étais souvent victime des colifichets, et qu'il faudrait commencer à m'traiter en tant que tel.
Arthur secoue la tête.
Perceval : C'est pas clair, c'est ça ?
Arthur : Nan, mais je sens bien qu'vous essayez d'me dire quelque chose. C'est de vous la phrase, où vous l'avez entendu ça ? Colifichets par exemple, qu'est-ce c'est pour vous, ? Comment vous vous l'représentez, colifichets ?
Perceval : Comment dire... colifichets c'est quelqu'un qui...
Arthur : Non. Déjà non j'suis désolé pas du tout.
Perceval : Quelqu'un qui dit du mal d'une personne.
Arthur : Non mais non, c'est pas ça.
Perceval : Comment on dit alors ?
Arthur : Comment on dit quoi ? P'tain nan ça y est j'en ai marre là..
Perceval : Une personne qui dit du mal d'une personne qui commence par 'coli'
Arthur : ... Nan moi j'crois qui faut qu'vous arrêtiez de dire des trucs. Ça vous fatigue déjà, puis pour les autres vous vous rendez pas compte de c'que c'est. Moi quand vous faites ça, ça m'fout une angoisse... J'pourrais vous tuer j'crois. De chagrin hein. J'vous jure c'est pas bien. Y faut plus que vous parliez avec des gens.
***
Plus tard...
Perceval : Nan mais j'me goure de mot, c'est pas colibri ?Arthur (fatigué) : Qu'est-ce qu'est pas colibri ?
Perceval : Un type qui dit du mal d'un autre.
Arthur : Un colibri c'est un oiseau.
Perceval : Ben c'est p'tet une expression à base d'oiseau ! On dit bien une alouette pour une fille qui dépense et qui arrive pas à faire d'économies.
Arthur : Mais personne dit ça.
Perceval : Vous avez jamais entendu dire 'oh là là celle là tu parles d'une alouette' ?
Arthur : Jamais d'la vie.
Perceval : Ou alors quelqu'un qui oublie toujours tout, c'est bien une tête d'épingle ! Sauf que là c'est pas un oiseau.
Arthur : Une tête de linotte.
Perceval : Qu'est-ce que c'est qu'ça une linotte ?
Arthur : Un oiseau.
Perceval : Ah ! Qu'est-ce que j'disais !
GENERIQUE
Toujours dans la salle à manger. Le Roi regarde fixement le chevalier, abasourdi.
Perceval : Donc pour résumer, je suis souvent victime des colibris, sous-entendu des mecs qu'oublient toujours tout. Euh, non... bref tout ça pour dire que j'voudrais bien qu'on m'considère en tant que tel.
Arthur Voix Off : Bon bah j'vais voir c'que j'peux faire...
Arthur : « Dieu ! Depuis qu’vous êtes arrivé - ça fait quoi, ça fait deux-trois ans à peu près, enfin j’veux dire deux-trois ans que le truc a bien pris, quoi, qu’les gens en parlent, tout ça - moi j’fais tout c’que j’peux pour mettre les gars au pas. La quête du Graal, le côté symbolique, la lumière, la salvation tout ça j’crois qu’c’est bien rentré. Parce que c’était pas gagné quand même. Moi les mectons d’la Table Ronde c’est pas des flèches, vous êtes au courant d’ça. Quand j’leur parle du Graal, eux ils cherchent un vase, et c’est marre. Si j’commence à m’lancer dans des explications comme quoi c’est pas l’objet qui est important mais le côté symbolique, le sang d’vot’fils, la vie éternelle alors là, les gars y me regardent avec des billes comme ça et puis y décrochent, ah hein, rideau ! Alors j’crois que c’qu’y s’rait pas mal, si on veut faire un peu avancer l’histoire, voyez, ça s’rait de faire péter un signe, mais un truc commak, hein. Parce que la Dame du Lac c’est bien gentil, mais euh, comme y a que moi qui peux la voir c’est pas très encourageant pour les autres. Non au contraire, quand y m’voient causer tout seul, y s’demandent si j’ai pas carrément tourné la carte. Alors voilà, faites c’que vous pouvez, quoi. J’compte sur vous. Donc euh… amen… enfin euh… deo gratias j'sais pu quoi… j’suis désolé j’ai pas eu le temps de potasser les formules. »
Livre I, Agnus Dei
Perceval : - Ben quoi, c'est pas si grave que ça !Arthur : - Pas foutu d'savoir son nom !
Léodagan : - Et on peut savoir depuis combien de temps, au juste, vous arpentez toute la Bretagne en racontant à tout le monde que vous vous appelez Provençal le Gaulois ?
Perceval : - Ben j'en sais rien, moi…
Lancelot : - Et si ça se trouve il dit jamais la même chose !
Perceval : - En attendant, on parle de moi !
Arthur : - Perceval le Gallois, en tous cas, tout le monde s'accorde à dire que c'est une tanche, et ça c'est pas une légende !
Bohort : - Oui mais Provençal le Gaulois, lui, a une excellente réputation, Sire
Arthur : - Mais dans ce cas-là, j'voudrais bien qu'on m'dise pourquoi !
Karadoc : - À cause des faits d'armes.
Arthur : - Les faits d'armes de celui-là ? Ah ben, première nouvelle !
Léodagan : - C'est quand même pas de bol, les rares fois où il arrive à faire quelque chose de ses 10 doigts, il se goure quand on lui demande son nom !
[…]
Père Blaise : - Bon, et bien le mystère du chevalier de Provence est éclairci.
Perceval : - Suffisait de d'mander !
Léodagan : - En c'moment , en Provence, ils doivent être drôlement fiers de l'enfant du pays !
Arthur : - Ah ben j'pense bien, les enfants du pays d'Provence nés à Caerdydd, ça doit pas courir les rues !
Perceval : - N'empêche que j'suis une légende !
Livre I, Le Chevalier mystère
Perceval, entrant subitement dans la Salle de la Table Ronde : « Excusez, c’est juste pour vous dire que je vais pas pouvoir rester aujourd’hui ! Faut que je retourne à la ferme de mes vieux ! Y a ma grand-mère qui a glissé sur une bouse ! C’est le vrai merdier ! »
Livre I, Le Code de Chevalerie
Arthur : - Ça joue... ça joue...
Livre I, La Potion de fécondité
Arthur : - Mais qu'est-ce que ça peut bien vous foutre ce que je picole, aujourd'hui, ça va pas mieux ?
Séli : - Le mari de ma sœur, il boit 3 pichets par repas il a d'jà 8 gosses !
Guenièvre : - Je vois pas bien le rapport avec les gosses.
Séli : - C'est viril, c'est tout! Quand on est un homme, on boit beaucoup de vin !
Léodagan : - Alors quand je rentre de la taverne à quatre pattes à 2 heures du matin vous tapez des crises à rallonge, et subitement, ce soir, on est viril quand on picole ?
Séli : - J'me comprends !
Léodagan : - Et ben j'sais pas comment vous faites ! Ma parole, des engins comme vous, ça devrait être fourni avec une notice !
Livre I, La potion de fécondité

Léodagan (à Arthur) : - Qu'est-ce que c'est que cette lubie de vous faire construire une table ?
Perceval : - D'autant qu'il y en a déjà une dans la salle à manger !
Arthur : - Là, c'est une table ronde. Pour que tous les chevaliers de Bretagne se réunissent autour. De toute façon, autant vous y faire, parce qu'à partir de maintenant on va s'appeler « Les chevaliers de la Table Ronde. »
Perceval : - Les chevaliers de la Table Ronde ?
Léodagan : - Encore une chance qu'on se soit pas fait construire un buffet à vaisselle !
Livre I, La Table de Breccan
Arthur : - Vous mangez à quelle heure, vous, à Tintagel ?
Ygerne : - A Tintagel, on mange quand on l'a mérité, quand on sait qu'on a accompli ses commandements avec humilité et qu'on a glorifié sa famille.
Arthur : - Oui, non, nous, on mange quand on a faim.
Livre I, La Visite d'Ygerne
Séli : - J'ai envie de faire des tartes, voilà. Vous allez pas m'obliger à me justifier !
Léodagan : - Ah bah non, du moment que vous nous obligez pas à les manger !
Livre I, Les Tartes aux myrtilles
Léodagan : « C'est vrai que c'est curieux cette manie de pas vouloir torturer ; ça vient de quoi, ça ? »
Livre I, Arthur et la question
Léodagan : « Je ne pense pas que deux trous-du-cul soient plus efficaces qu’un seul ! »
Livre I, Les Nouveaux Frères
Léodagan (à Bohort) : « Vous êtes marié, comme moi. Vous savez que la monstruosité peut prendre des formes très diverses. »
Livre I, L’Escorte
Léodagan (à Bohort) : « Qu'est-ce que vous voulez, mon p'tit Bohort : entre son épée qui fait de la lumière, son Merlin qui fait pleuvoir des grenouilles et sa Dame du Lac qui se prend pour une truite, il lui manque plus qu'un numéro de trapèze, au roi des Bretons. »
Livre I, L’Escorte
Livre II

Léodagan : - Il paraîtrait que je suis dur. C'est pas beau, ça ?
Merlin : - Qu'est-ce que vous voulez que j'y fasse, moi ?
Léodagan : - J'ai tout essayé, avec ce gosse. Pas de bouffe, pas de flotte, les avoines.. Pas moyen !
Merlin : - Pas moyen de quoi ?
Léodagan : - Pas moyen qu'il m'écoute ! Je suis son père quand même ! Alors mettez-vous à ma place ! De raclée en raclée, je suis découragé.
Merlin : - Mais qu'est-ce que vous lui demandez, par exemple?
Léodagan : - Ben, de se lever avant deux plombes de l'après-midi, déjà... D'être poli avec sa mère... Je sais bien que c'est pas facile, hein ! J'ai jamais pu, moi. M'enfin, comme je lui dis, au gamin : "C'est quand même pas héréditaire, si ?".
Merlin : - Mais lui, est-ce qu'il vous explique pourquoi?
Léodagan (sans comprendre) : - Pourquoi quoi?
Merlin : - Ben, pourquoi il se lève pas, par exemple !
Léodagan : - Est-ce que je sais, moi ? J'ai pas été lui demander !
Merlin : - Du coup, comment vous voulez régler le problème ? Vous savez rien !
Léodagan : - Je vais quand même pas commencer à écouter ses justifications. Je vais passer pour quoi ?!
Merlin : - Essayez, qu'est-ce que coûte ? Vous l'écoutez jusqu'au bout, sans le couper.
Léodagan : - Écouter son môme..
Merlin : - Hé ben ?
Léodagan : - Non mais pourquoi pas.. De toute façon, dans la vie, faut tout connaître...
Livre II, Le Pédagogue
Perceval : - Tiens, Sir Léodagan ! Vous allez croquer un morceau ?
Léodagan : - Euh… Non.
Perceval : - Ça fait marrant d’vous voir là, à cette heure-ci ! Ça m’fait penser que…
Léodagan (coupant la parole à Perceval) : - Oui oui ! Vous alliez où avant de tomber sur moi ?
Perceval : - Me coucher.
Léodagan : - Et ben voilà, faites ce que vous avez prévu !
Livre II, La Cassette
Arthur : - Ben... quoi ? Parce que ça vous est déjà arrivé ce genre de fourbi ?
Léodagan : - Ouais comme vous dites et pas qu'un peu. Ma femme.
Lancelot : - Dame Séli a été enlevée ?!
Léodagan : - C'est moi qui l'avait enlevée, j'étais que prince encore, j'démarrais... 10 000 pièces d'or j'en voulais. M'en ont filé 20.
Arthur : - 20... pièces d'or ?
Léodagan : - 20 000 ! A condition que j'la garde.
Livre II, L'enlèvement de Guenièvre
Léodagan : « J’dis déjà pas merci dans ma langue, alors je vais pas l’apprendre en picte. »
Livre II, L'enlèvement de Guenièvre
Bohort (très enjoué) : - Tout le monde participe, c’est parfaitement délicieux. Vous allez être comblé Sire.
Arthur : - Vous pouvez vous calmer ?
Bohort : - Nous accueillons, le seigneur Léodagan, qui vient nous présenter sa proposition.
Léodagan (accompagné d'un homme) : - Ma proposition euh, j’ai pas bien eu le temps de gamberger moi.
Arthur : - Qui c’est celui-là ?
Léodagan : - Je suis désolé, j’ai trouvé que lui.
Bohort : - Mais qu’est-ce que vous comptez faire avec ça, à la fête du printemps ?
Léodagan : - Le faire cramer.
Bohort : - Quoi ? Mais vous plaisantez ?
Léodagan : - Vous me dites il faut quelque chose de festif.
Bohort : - Mais quel rapport avec le printemps ?
Léodagan : - Mais j’en sais rien moi, c’est en plein air, je sais pas.
Arthur (ironique) : - Ah, le printemps. La nature se réveille, les oiseaux reviennent, on crame des mecs...
Bohort : - Merci seigneur Léodagan mais on va trouver autre chose.
Léodagan : - Bon bah, démerdez-vous, hein. Moi j’ai autre chose à foutre que de promener ce con là toute la journée.
Livre II, La fête du printemps
Séli : - Bon, moi je suis arrivée à un compromis par trop crade. Un genre de tarte, avec des oignons, du chou, du céleri et des épices. Alors ?
Bohort (machant et essayant de faire bonne figure) : - C’est, c’est intéressant.
Arthur : - Le plus intéressant c’est, comment est-ce que vous arrivez à faire un truc aussi immonde avec des ingrédients normaux ?
Séli : - Immonde ?
Bohort : - C’est vrai que c’est spécial, hein.
Arthur : - Non mais c’est incroyable. J’ai l’impression de bouffer de la terre avec de la bouse et du gravier, ça sent le poulailler, mais c’est du céleri et des oignons, c’est prodigieux.
Livre II, La fête du printemps
Arthur :
« Belle qui tiens ma vie
Captive dans tes yeux,
Qui m'as l’âme ravie
D'un sourire gracieux,
Viens tôt me secourir
Ou me faudra mourir. »
Dans la chanson originale, c'est bien « d'un sourire gracieux » que l'auteur parle, alors que dans une scènes où il prend son bain, Arthur chante « d'un sourire radieux ». C'est juste que des fois, Arthur chante « gracieux », à une vache près, hein… C'est pas une science exacte.
A noter que cette pavane a été composé au 16ème siècle par Thoinot Arbeau, alors que la légende Arthurienne est censée se dérouler vers le Vème siècle. Bel anachronisme, forcément volontaire de la part d'Alexandre Astier qui a suivi des études de musique au conservatoire et à l’American School of Modern Music de Paris.
Voilà, c'était pour la petite histoire.
Livre III
Léodagan : « Moi, j’ai appris à lire, et ben je souhaite ça à personne ! »
Livre III, L'assemblée des rois, 2ème partie
Kadoc : « Le caca des pigeons c'est caca, faut pas manger. »
Livre III, Les Suppléants
Karadoc : - Beau-trouvé.
Perceval : - Ça pète quand même les surnoms.
Karadoc : - En Gaule, ils l'appellent… Blanc Chevalier je crois.
Perceval : - Pfff… Il a même un surnom en Gaule, vous vous rendez compte ?
Karadoc : - Vous en avez bien un vous de surnom ?
Perceval : - En Gaule ? Non.
Karadoc : - Enfin en Gaule, p'têt pas.
Perceval : - Dans le Languedoc, ils m'appellent Provençal, mais c'est moi qui me suis gouré en disant mon nom. Sinon en Bretagne, c'est le gros faisan au sud et au nord, c'est juste Ducon.
Livre IV
Perceval : - Non mais je retourne me coucher là.
Angharad : - Et, qu'est-ce que vous faites dehors à cette heure-ci ?
Perceval : - Au printemps, j'aime bien pisser du haut des remparts, au lever du soleil. Il y a une belle vue.
Angharad : - Vous êtes sensible...
Perceval : Au froid, ouais, hyper ! C'est pour ça, j'attends le printemps.
Séli : - Qu'est-ce qu'il y a ? C'est pas bon ?
Arthur : - C'est au delà de ça, je crois. L'autre jour, je revenais de la plage, et j'suis tombé sur un coin à fraises. Alors, j'm'en suis fait un plein ventre. Parce que les fraises, quand on leur fout la paix, en fait, elles son consommables. Là, c'est aussi des fraises, probablement les mêmes d'ailleurs. Mais par un procédé miraculeux que j'arrive pas à m'imaginer, on dirait des gadins.
Séli : - C'est la cuisson, bande d'andouilles.
Léodagan : - C'est marrant, parce que d'habitude, dans les tartes, moi je mange les fruits puis j'laisse la pâte.
Arthur : - Et là, vous faites l'inverse ?
Léodagan : - Oh non, non, j'laisse tout, là.
Yvain : - J'crois que j'me suis coupé la gencive avec un grumeau cuit. C'est possible, ou pas ?
Livre IV, Les tartes aux fraises
Livre V
Léodagan : « Alors, si vous êtes plus à l'aise avec les notions concrètes, je peux vous proposer mon pied dans les noix... »
Livre V, Le dernier jour
Kadoc : « Ça suffit ! Elle est où la poulette ? Elle est bien cachée ? »
Livre V, Domi Nostræ
Léodagan : « Dites, vous savez qu'à solliciter trop souvent la patience des gens, on finit par agacer ? »
Livre V, Le royaume sans tête
Arthur : « J'parle moins, maintenant. Je terrasse plus mes ennemies par l'éloquence. Plus je vieillis, plus je ferme ma gueule. Aujourd'hui, ce qui me faudrait, c'est le médaillon d'Harpocrate, avec le doigt sur la bouche, comme ça. Je suis euh... désolé de ne jamais être revenu vous voir...»
Livre V, Anton
Keu : - C'était Arthur... Qu'est-ce qu'on fait ?
Anton : - On picole. On picole et on augmente les doses, mon petit. On accélère le processus...
Livre V, Anton
Voir aussi :
- Kaamelott, le film. Dès 2017 !







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