lundi 19 décembre 2011

Cloclo : le teaser du film biographique de Claude François.

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Cloclo : la date de sortie des éditions Blu-ray et DVD
 
 
     Le film biographique sur Claude François, signé Florent Emilio Siri, nous dévoile ses premières images. On y retrouve l'acteur belge Jérémie Renier (San Antonio, Dikkenek, Président...) dans le rôle du chanteur populaire des années 60-70, mais aussi Benoît Magimel dans le rôle de l'imprésario Paul Lederman et Joséphine Japy dans le rôle de France Gall.

     Ce film racontera l'histoire de Claude François de sa jeunesse en Égypte à son décès tragique en 1978.

     La sortie de ce biopic est prévue le 14 mars 2012.

De Jérémie Renier à Cloclo, la métamorphose est impressionnante ! Même si l'acteur avait déjà de faux airs de Claude François, le résultat est bluffant.





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mercredi 30 novembre 2011

Test des Blu-ray de Band of Brothers


     Pendant les 10 épisodes, Band of Brothers suit une compagnie de parachutistes américains pendant la seconde guerre mondiale depuis leur entraînement jusqu'à la fin du conflit. La série ressemble à un documentaire avec une réalisation très réaliste. Le jeu des acteurs est excellent et on est vraiment imprégnés de l'atmosphère de la Easy Company. Steven Spielberg fait appel ici à de très bons acteurs : Damian Lewis (Life), Donnie Walhberg (Runaway), Neal McDonough (Boomtown) et David Schwimmer (Friends).


Image :
     Band of Brothers en Blu-ray ressemble tout simplement à un film de guerre en HD. Cette série américaine créée par Steven Spielberg et Tom Hanks (pas moins), a été tournée en HD, ce qui a facilité la post-production des images. Après un tournage HD, il est assez aisé de faire à peu près tout ce que l'on veut avec les images numériques : leur donner plus ou moins de grain, les sous ou sur exposer, les rendre plus ou moins crues, leur offrir un aspect satiné ou ultra violent. On peut également retravailler pleinement la colorimétrie, la rendant soit sépia, soit à la limite du noir & blanc, soit ultra colorée ou très neutre dans ses tons. L'image HD de Band of Brothers est définitivement à tomber de par son piqué et ses traitements numériques qui lui ont été appliqués. Les réalisateurs et la post-production se sont attachés à donner aux images un aspect d'époque, mais avec une image moderne en termes de stabilité, montage, fondus, mix entre images d'archives et images de tournage... Le résultat est d'un réalisme étourdissant !

David Schwimmer
Son :
     Au niveau de la bande son en VO, nous avons droit ici à du DTS-HD Master Audio 5.1 du plus bel effet. Lors de certains épisodes, on peut dire que ça décoiffe. Le son est impressionnant et on peut entendre le sifflement des balles voyageant d'un haut-parleur à l'autre. Écrire que l'ensemble est percutant est en dessous de la vérité car, de toute évidence, les ingénieurs du son ont souhaité immerger pleinement le spectateur au cœur de la guerre, en le plaçant aux côtés des hommes de la Easy Company. Nous ne sommes plus spectateurs, on devient presque acteurs de la série. Au niveau de la VF, celle-ci est présentée en Dolby Digital (identique à celle d'un DVD), mais elle s'en sort très bien, tout en restant évidemment inférieure à la VO.


Bonus :
     Le Blu-ray offre la possibilité optionnelle de visionner des épisodes avec un commentaire audio/vidéo en incrustation dans une lucarne. Il fait intervenir les véritables vétérans de la Easy Company, qui peuvent ainsi conter leurs expériences, et, pour certains, commenter leur personnage campé à l'écran par un acteur. L'expérience est mémorable. Le Blu-ray n°6 stocke les bonus en tant que tel avec un plus qu'instructif documentaire sur les hommes de la Easy. Chaque homme y va du récit de sa vie, de la guerre, du pourquoi de son engagement, et de ses conditions de vie, tant sur le terrain qu'aux États-Unis (la plupart étaient de condition modeste). Autant vous dire que les interviews filent les larmes aux yeux, les hommes posant avec des photos d'eux étant jeunes, avec leurs camarades, et parlent à cœur ouvert. L'ensemble de 75 minutes déborde d'images d'archives (film et photos).

     On trouve également les coulisses du tournage de la série qui s'étirent sur 30 minutes, avec interviews, photos, images d'archives, défilé de belles gueules, scènes hors champ, etc. Un module intéressant est également présent. Un des acteurs (Ron Livingston) a réalisé un long  film perso de son expérience durant le tournage. C'est à la fois très personnel, drôle, et a le mérite de montrer le boulot des acteurs pendant 55 minutes. La Première en Normandie avec acteurs et vétérans, sous la houlette de HBO, clôture un contenu riche, et surtout, enrichissant !

Conclusion :
     Un achat que vous ne regretterai pas. Une image à couper le souffle, une bande son qui surprend et décoiffe (surtout la VO). Du très bon pour cette mini-série d'excellente qualité.
Note technique : 9/10

dimanche 20 novembre 2011

Titanic 3D, la bande annonce (en 2D !)

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     Cent ans après le naufrage du paquebot britannique, James Cameron nous ressort son Titanic au cinéma, mais cette fois en 3D.

     Alors que George Lucas sortira le premier épisode de Star Wars en 3D au cinéma le 8 février 2012 en France, James Cameron, créateur de la trois dimension moderne (avec Avatar), proposera la même expérience avec Titanic 3D.

     Mis à part un lifting en HD, cette bande annonce (en 2D !) ne montre rien de plus que la version de 1997. A part la conversion en 3D, le film ne semble pas avoir subi de modification particulière : ni remontage, ni scènes coupées supplémentaire. On peut se demander si cette nouvelle sortie était légitime, tant les réadaptations de 2D vers la 3D (Le choc des Titans, Alice au pays des merveilles) ont été en général peu concluantes.

     Cette ressortie intervient pour les cent ans du naufrage du célèbre paquebot anglais qui a eu lieu dans la nuit du 14 au 15 avril 1912. Mais c'est aussi pour le 15e anniversaire de ce film qui a raflé 11 oscars et réalisé plus de 1,8 milliards de dollars de recettes dans le monde.

     En 1998, en France, le film avait attiré 20 758 887 spectateurs et réalisé 61 millions de recette. La version 3D n'a qu'à bien se tenir pour être à la hauteur...

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jeudi 27 octobre 2011

Dossier Tintin : Quand Steven Spielberg transforme une bande-dessinée en long métrage d'animation.

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     Au début de cette aventure cinématographique, il n'y avait qu'un mot "Tintin". Steven Spielberg ne savait pas ce que ce mot signifiait. « Alors que "Les aventuriers de l'Arche perdue" venait juste de sortir, » dit Spielberg, « parmi toutes les critiques françaises que je voyais mais que je ne pouvais lire sur Indiana Jones (Spielberg ne comprenait pas le français), il était fait des allusions à Tintin. Je ne comprenais pas ce que Tintin signifiait en français. »

     Tintin était bien sûr le nom du reporter infatigable et incurablement innocent, dont les aventures avaient déjà été vendues à plus de 200 millions d'exemplaires depuis sa première apparition en 1929. La plupart des critiques comparaient en effet Tintin à Indiana Jones. Dès que l'on expliqua à Spielberg qui était Tintin, il décida de lire "Les sept boules de cristal". Il ne comprenait pas encore le français mais comprit immédiatement Tintin. « C'était comme un film, avec de très beaux storyboards », affirme Spielberg. « J'ai aussitôt compris l'histoire, l'humour, sans réellement en comprendre un mot. »


     A l'époque, en 1983, Spielberg était à Londres, pour tourner "Indiana Jones et le Temple maudit". Il contacta Hergé, le créateur de Tintin, 75 ans, afin de discuter de la création d'un film de Tintin. Selon Spielberg, Hergé avait vu "Les aventuriers de l'Arche perdue" et avait adoré ce film. C'est à cette époque qu'il aurait demandé à Spielberg d'être le réalisateur d'un film mettant en scène Tintin (Cette version de l'histoire est celle de Spielberg, le biographe d'Hergé Pierre Assouline racontant une histoire beaucoup plus complexe incluant des histoires de droits d'auteur). Spielberg devait rencontrer Hergé à Bruxelles, quelques semaines plus tard, mais le décès du père de Tintin empêcha cette rencontre. Néanmoins, le réalisateur des aventures d'Indiana Jones a acquis les droits. Des problèmes de script, ainsi que d'autres films à réaliser, ont mis le projet en veille. Il aura fallu trois décennies pour que le film Tintin voit enfin le jour (26 octobre 2011 en France, deux mois plus tard aux États-Unis).

     Le créateur de Tintin, Hergé, s’appelle en réalité Georges Rémi. Né en 1907, il est le fils d’un ouvrier d’une fabrique de bonbons à Bruxelles. Il grandi dans une famille catholique fervente. Il commence à publier les aventures de Tintin dans un journal brusselois, avec Tintin au pays des Soviets. Lors de la fin de la publication de cette aventure, le journal organise une fête dans la gare, et ce sont des milliers de fans qui font le déplacement. Hergé comprit que Tintin devait découvrir d’autres horizons, d’autres lieux.

     Tintin fait ainsi le tour du monde, et est traduit en 60 langues. Ainsi, il devient Ding-ding en chinois, et Tincjo en Esperanto ! Ses aventures sont adaptées à la radio, à la télévision, au cinéma… Plus récemment, un timbre-poste Tintin est sorti en Belgique, ainsi qu’une pièce de 10 Euros. Tintin devient le premier héros de bande-dessinée qui entre dans la collection d’art moderne du Centre Pompidou. Enfin, une statue de Tintin et Milou, en bronze, trône dans un square à Bruxelles.

     L'âge de Tintin est difficile à déterminer. Sa petite taille et son aspect chétif peuvent faire croire que ce n'est pas un adulte. Dans Tintin au Pays des Soviets, la façon dont il flotte dans un imperméable de la police allemande peut laisser supposer une taille d'enfant. Tintin n'est pas un adolescent, et encore moins un enfant comme le prouve par exemple, dès sa première aventure (Tintin au pays des Soviets), sa maîtrise de la conduite automobile et aérienne (avion). Par ailleurs, il vit seul dans son propre appartement avec son chien Milou, travaille en tant que reporter, semble subvenir seul à ses besoins et est fort physiquement. Dans une interview, Hergé a juste répondu qu'« il est jeune ». Cette ambiguïté est probablement destinée à aider le lecteur, enfant ou adulte, de 7 à 77 ans, à s'identifier à lui. Selon Hergé, son âge physique a évolué de 14 à 17 ans et son âge moral est resté 14 ans. 
     Tintin est définitivement le jeune homme qui lutte contre le mal. Il est le héros immaculé, sans aucun défaut, alors que les différents défauts des hommes sont incarnés par le capitaine Haddock (râleur, alcoolique...).

     
     Malgré tous ses voyages, Tintin n’est jamais allé à Hollywood jusqu’à maintenant ! Il est bien allé à Chicago (dans Tintin en Amérique), lorsqu’il lutta contre Al Capone. Mais cela, c'était avant 2003, quand Spielberg décida de relancer le projet du film. « Je savais enfin avec quelle technique je pouvais faire ce film », dit Spielberg. « Avec une technique qui n’existait pas en 1983 : l’animation par capture de mouvements. » Le pionnier de cette technique au cinéma était Robert Zemeckis, avec Le Pôle Express. « J’ai réalisé que c’était la meilleure technique, et surtout la plus proche des albums de Tintin », poursuit Spielberg. Lors de la sortie du Pôle Express, Spielberg n’était pas convaincu par cette technique, alors nouvelle et pas toujours au point. Lorsqu’il vit ce que l’on peut en faire actuellement, avec Avatar et la beauté des paysages de Pandora, il demanda à l’équipe de Weta Digital, basée en Nouvelle-Zélande et co-fondée par le réalisateur Peter Jackson, de travailler à cette nouvelle aventure de Tintin. Le premier personnage qui fût mis au point en image de synthèse fût Milou.



     Avec 23 livres en tout, ce n’était pas le matériel qui manquait pour la réalisation de ce film. Jackson et Spielberg décidèrent de mettre à l’écran la onzième aventure de Tintin : Le secret de la Licorne. L’aventure a été dépoussiérée et adaptée, avec un caméo de Bianca Castafiore (la seule femme de l’univers de Tintin), et la séquence du Crabe aux pinces d’or qui nous montre la première rencontre entre Tintin et le capitaine Haddock, ainsi que leur voyage à travers le Maroc. La difficulté fut de suivre scrupuleusement la palette colorimétrique des albums de Tintin, tout en rajeunissant le scénario. Le travail fût immense. Spielberg a même déclaré qu’il a fallu pas moins de trois ans pour réaliser le visage de Tintin et toutes ses nuances !

     Quoi qu’il en soit, le résultat est visuellement à la hauteur des espérances des fans : moderne tout en étant fidèle aux aventures originales du héros à la houppette. 

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mercredi 26 octobre 2011

Test du Blu-ray de Star Wars - Episode V : L'Empire contre-attaque.

 
     Image : Le master de cet épisode V a été restauré de la même manière que l'Episode IV, à la différence près que l'Episode V est quand même plus beau, grâce à un tournage plus élaboré, de meilleurs trucages et des textures visuelles un peu moins toc. Bien sûr, il faudra garder à l'esprit que ce film a été tourné en 1979, et que les trucages et effets visuels d'époque (réalisés avec le système VistaVision) entraînaient de grosses chutes de définition.

     Dès le départ, le film commence dans le froid et la neige abondante de la planète Hoth, avec l'utilisation assez fréquente d'un réducteur de bruit vidéo qui fige le grain important de la pellicule d'origine (et des trucages d'époque), tout en le floutant par grappes. Conséquence : ce n'est pas toujours très beau sur un grand écran. L'aspect fait un peu "corrigé et nettoyé", sans doute pour coller avec les trois épisodes les plus récents et leurs effets numériques.

     D'un plan à l'autre, les textures et le piqué sont parfois très différents. Certains plans affichent de magnifiques poussées de définition, et d'autres des images quelque peu lissées. Les scènes dans l'espace sont comme toujours d'une qualité exemplaire, avec toutes ces étoiles qui brillent, ces vaisseaux très définis, des couleurs vives pour certaines planètes et des noirs très profonds pour l'espace. Pour les autres scènes, certains détails font plastique, comme la marionnette de Yoda ou la fourrure de Chewbacca.
Bref, ce qui plait moins, c'est l'aspect trop nettoyé, lissé de certaines scènes, avec un grain d'origine fortement atténué par le réducteur de bruit vidéo.


     Son : La VO pousse très fort en termes de grave. La musique est omniprésente. Les effets surround sont assez violents parfois. Tous les détails (comme la pluie sur Dagobah, les explosions...) sont fidèlement retranscrits. Que du bon pour cette piste DTS-HD Master Audio 6.1.
Du côté de la VF, la piste DTS mi-débit sonne légèrement moins bien que la VO, mais reste très virulente dans les effets surround. Les dialogues sonnent, eux, beaucoup moins creux que dans les précédentes versions de ce film (cassette et DVD). Donc, cette piste n'a pas l'ampleur de la VO, mais s'en sort pas mal quand même.

Ma note : 7.5/10

Voir aussi : 
- La trilogie Star Wars originale, bientôt en Blu-ray ?
Deux films dérivés de Star Wars, centrés sur Han Solo et Boba Fett
- Des infos sur la suite de Star Wars après le rachat de Lucasfilm par Disney.
- Test de l'épisode 1 : La menace fantôme
- Test de l'épisode 2 : L'attaque des clones
- Test de l'épisode 3 : La revanche des Sith
- Test de l'épisode 4 : Un nouvel espoir
- Star Wars en Blu-ray : les premières captures.
- Star Wars en Blu-ray, c'est pour le 12 septembre
- Insolite : L'Etoile Noire de Star Wars a un prix : 644 000 000 000 000 000 €

lundi 10 octobre 2011

Test Blu-ray Star Wars Episode 4 - Un nouvel espoir


     Et voici le test du Blu-ray de l'épisode 4 de Star Wars : Un nouvel espoir. Comme vous le savez, c'est aussi le plus ancien des épisodes de la saga. Autant dire qu'à l'époque, il a été tourné avec un budget assez serré. Certains effets spéciaux font un peu toc par rapport à ce que l'on peut faire actuellement. Néanmoins, ceux-ci étaient très étonnants lors de la sortie du film en 1977.

     Dans une galaxie très très lointaine, la très jolie Princesse Leia est en bien mauvaise posture après être parvenue à chaparder les plans de la géantissime Étoile Noire de l'Empire. Capturée par Dark Vador, elle a cependant eu la bonne idée de cacher les plans dans les circuits du droïde R2-D2 (D2-R2 dans la version française), un robot malin et loyal. Elle en a également profité pour y stocker un appel au secours destiné au Jedi Obi-Wan Kenobi. Accompagné du robot C-3PO (Z-6PO dans la version française), R2-D2 sera acheté par Luke Skywalker et sa famille, des fermiers vivants sur Tatooine. Ce sera le début d'une grande aventure spatiale dans laquelle les deux robots seront les partenaires de Luke, Han Solo (Yan Solo en VF) et Chewbacca (Chiquetabac en VF) partis pour libérer la princesse, se frotter à Dark Vador, et tenter d'éteindre définitivement l’Étoile Noire...


Tournage : 
     George Lucas a travaillé avec des caméras Panavision en 35 mm. Le film a été truqué avec le système VistaVision et présenté en salle au format 2.35/1 (copies 35 mm).

Image :
     J'avais rarement vu un master vidéo HD autant tripatouillé. C'est sûr qu'il fallait rajeunir un film dont le master d'origine a été très mal conservé. Une copie de ce master a été faite juste avant la restauration pour l'édition spéciale de 1997. Après restauration, le film a eu droit à des modifications et de nouvelles scènes ont été ajoutées, ce qui a fait polémique auprès de beaucoup de fans. C'est la version de 2003 (celle de 1997 améliorée) qui a été utilisée pour le master HD du Blu-ray.


     La restauration a été gigantesque, avec un réducteur de bruit vidéo (ou/et d'une atténuation manuelle grain par grain), qui est là en quasi-permanence. Conséquence : des images à la qualité parfois très discutables dans le sens où le défilement du grain de la pellicule se trouve figé, voire flouté. Si l'effet n'est pas permanent, les séquences dans le désert avec les robots R2-D2 et C-3PO sont faillibles tant elles sont nettoyées afin de tenter de réduire le grain violent. L'effet est, sur cette scène, désastreux ! Mais pouvait-on arriver à mieux ? Pas sûr, vu l'âge et la conservation du film.


     Heureusement, le master n'est pas si mauvais dans sa globalité. Les couleurs sont très vives, voire clinquantes. La teinte est chaude, voire vers le rosé pour les visages. Le piqué est très beau sur certains plans (rochers, plans fixes en général, visages, casque de Dark Vador...) et le master est assez beau pour montrer l'aspect toc de certains décors, des maquettes et aussi des masques en plastique de monstres dans la scène du bar. Le ratio de contraste a été très poussé, donnant une profondeur au noir, mais bouchant parfois certaines scènes. Au final, nous sommes face à un rendu allant de moyen à très bon, inédit pour ce film. L'aspect retapé-rafistolé-restauré est toutefois évident. Les scènes qui avaient été rajoutées dans le cadre de l'édition DVD restent néanmoins en Blu-ray un cran en dessous du reste du film, notamment en termes de richesse de détails et de qualité de texture.

Son :
     Pour la VO, le DTS-HD 6.1 est une petite perle du genre qui en jette. Le nombre d'effets avant/arrière lors du passage des vaisseaux est aussi dingue que l'ampleur prise par la musique légendaire sur toutes les voies. La V.O. se révèle très spatiale dans son mix, accompagnée d'un beau grave (voix de Jabba, son du Faucon Millenium, tirs et explosions). La scène de destruction d'Alderaan est terrifiante ! Le remastering est très dynamique et plutôt alléchant.
Pour la VF, la piste DTS mi-débit est moins ample, moins spatiale, un peu plus « agressive », avec des dialogues très aigus dans leur texture. Malgré cela, cette VF ne manque pas de souffle, la musique sonne assez bien, les effets surround sont fort nombreux et le rendu du grave est satisfaisant. Disons que cette VF sonne un peu d'époque. Petite curiosité : les noms des personnages ont été traduits en VF (contrairement aux autres films de la saga).

Ma note : 7/10 (en prenant en compte l'immense travail de restauration).

Caractéristiques :
Vidéo : Transfert 1080p MPEG-4 AVC (Débit moyen de 33502 Kbps) / Format 2.35
Audio : Anglais en DTS-HD Master Audio 6.1 Discrete (Débit moyen de 4069 kbps / Encodage 24-bit), Français en DTS 5.1 (768 kbps / Encodage 24-bit), Portugais et Espagnol en Dolby Digital 5.1 (448 kbps)
Sous-titres : Anglais, Danois, Néerlandais, Finnois, Français, Norvégien, Portugais, Espagnol, Suédois

Voir aussi :
Deux films dérivés de Star Wars, centrés sur Han Solo et Boba Fett
- Des infos sur la suite de Star Wars après le rachat de Lucasfilm par Disney.
- Test de l'épisode 1 : La menace fantôme
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- Test de l'épisode 3 : La revanche des Sith
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- Star Wars en Blu-ray : les premières captures.
- Star Wars en Blu-ray, c'est pour le 12 septembre
- Insolite : L'Etoile Noire de Star Wars a un prix : 644 000 000 000 000 000 €

mardi 27 septembre 2011

Test Blu-ray Star Wars Episode 3 - La revanche des Sith

     Dans ce troisième volet de la prélogie Star Wars, les technologies utilisées au tournage et en post-production sont plus évoluées que pour les deux premiers volets. Les caméras utilisées sont les mêmes que pour le tournage de l'épisode 2. Seulement, contrairement à l'épisode 2, l'image de cet épisode bénéficie bien plus de l'apport du Blu-ray.

Image :
     La scène d'ouverture du film est à la hauteur des plus beaux Blu-ray du marché. Elle donne le ton pour la suite, dont l'image est bien plus belle que dans les deux premiers épisodes. Les couleurs sont vives et les noirs très profonds. Au niveau netteté, on voit enfin les pores et rides des visages des personnages. L'image est nette au point de révéler certains trucages, comme le latex du visage déformé de Palpatine. Durant le film, aucune baisse de régime : le niveau élevé de qualité reste constant. La couleur de la lave est impressionnant lors du combat entre Obi-Wan Kenobi et Anakin Skywalker (alors devenu Dark Vador). Le contraste de la scène finale (où le masque de l'armure de Dark Vador est posé sur son visage brulé) est simplement saisissant. Bref, du tout bon !


Son :
     Par rapport à l'épisode 2, c'est "On prend le même et on recommence". Le son est aussi extra et impressionnant. Du DTS-HD 6.1 Master Audio en VO. Le multi-canal est bien perceptible du début à la fin du film. C'est très dynamique et il faut souvent baisser le son pour ne pas réveiller les voisins. Bref, inutile d'en écrire des pages, le son en VO est tout simplement parfait.  
     En VF, c'est assez peu différent, bien que la piste soit en DTS mi-débit ! Le son reste dynamique et les dialogues français souvent... cucul. Au niveau des effets surround, c'est tout de même impressionnant.

     Ma note : 9/10. C'est le plus aboutie (au niveau de la qualité d'image et de son) des 6 épisodes de la saga.

mardi 20 septembre 2011

Test Blu-ray Star Wars - Episode 2 : L'attaque des clones


     L'histoire de l’Episode 2 - L’attaque des clones, paru en 2002, prend place 10 ans après La Menace Fantôme. Ce second épisode a été entièrement tourné en HD numérique, en non au format pellicule. Cela fait de L’attaque des clones le premier film tourné en HD numérique. En outre, toutes les étapes de production ont été effectuées au format numérique, du tournage à la distribution du film au cinéma (dans les salles compatibles). 
     Pour info (pour les connaisseurs), Lucas a utilisé la Sony HDW-F900 (la première caméra CineAlta, issue de la collaboration entre Sony et Panavision). Cette caméra produisait des images progressives en 1920 x 1080 pixels (là où aujourd’hui la nouvelle F65 atteint du vrai 4K, c’est-à-dire 4096 x 2160 pixels). Avantages : l'usage d’une caméra numérique permet de voir rapidement ce qu’on tourne. De plus, cet épisode devait contenir beaucoup d’effets numériques. Le tournage en numérique permettait donc d’avoir des effets qui jurent moins que s’ils étaient incrustés sur de l’argentique. Les caméras numériques peuvent également tourner toute la journée sans problème, contrairement aux caméras 35mm pour lesquelles il faut régulièrement recharger en pellicule. Au prix du mètre de pellicule, c'est un aspect financier non-négligeable, avec des économies estimées à plusieurs millions de dollars.

Image :
     Avec un tournage en 24 images par seconde, en résolution 1920 x 1080 pixels 100% numérique, cet épisode ne profite pas encore du même piqué d'image, plus prononcé, qui habille les films récents. Dès le début du film, on constate que les images ont été abondamment filtrées et longuement retravaillées en post-production, mais elles préservent un rendu cinéma. Un réducteur de bruit numérique (DNR) a été appliqué en post-production, mais cela ne dénature pas du tout l’image. Le contraste est très bon, comme il devait être, tout simplement. L’image en HD permet même de découvrir des détails que l’on ne pouvait pas forcément voir sur les éditions DVD. La colorimétrie est fidèle, tout comme les contrastes et la luminosité qui sont très bons. L’encodage effectué en MPEG-4 AVC est excellent, avec un débit très élevé de 28864 kbps. Aucun défaut de compression n’est visible à l’écran.

Son :
     Lorsque ce film est sorti en DVD, le son était moins marquant que pour La Menace Fantôme. Aujourd’hui, la piste DTS-HD Master Audio 6.1 (en VO) bénéficie d’un mixage encore supérieur à celui de La Menace Fantôme. Les basses sont toujours aussi impressionnantes, surtout pour le son des sabres laser. La piste en VO est donc d’excellente qualité. 
     Pour la VF, le doublage (et surtout la traduction des dialogues) est encore décevant. La VF s’en sort toutefois avec brio malgré sa piste DTS mi-débit, surtout en termes de dynamique, de sollicitation de l’espace surround, et de rendu des graves. Mais la VO lui est supérieure en tout point, techniquement et artistiquement.

Bonus - Disque 2 :
- Commentaires audio de George Lucas, Rick McCallum, Ben Burtt, Rob Coleman, John Knoll, Dennis Muren et Scott Squires
- Commentaires audio de l’équipe à partir d’interviews d’archive


Caractéristiques :
Vidéo : Transfert 1080p MPEG-4 AVC (Débit moyen de 28864 Kbps) / Format 2.35
Audio : Anglais en DTS-HD Master Audio 6.1 Discrete (Débit moyen de 4533 kbps / Encodage 24-bit), Français en DTS 5.1 (768 kbps / Encodage 24-bit), Anglais, Canadien, Portugais et Espagnol en Dolby Digital 5.1 (448 kbps)
Sous-titres : Anglais, Danois, Néerlandais, Finnois, Français, Norvégien, Portugais, Espagnol, Suédois

lundi 19 septembre 2011

Test Blu-ray Star Wars - Episode 1 : La menace fantôme

     Beaucoup d'entre vous attendaient les tests des Blu-ray de Star Wars, voici le test de l'épisode 1. Les autres épisodes suivront bien entendu.

     Contrairement aux deux épisodes suivants, et malgré le caractère numérique de nombreux personnages (l'énervant Jar Jar Binks, par exemple), ce premier épisode n’a pas été tourné à l'aide de caméras numériques. Seules deux séquences ont été tournées en numérique, dont celle où Qui-Gon analyse le niveau de midichloriens d'Anakin.


Image :
     L'édition Blu-ray offre à La Menace Fantôme une vraie jeunesse mais le transfert n'est pas irréprochable. D'accord, l'apport de la HD est important pour ce film. Lucasfilm dit avoir réalisé un nouveau master à partir des fichiers numériques originaux de production. ILM a d’ailleurs amélioré le rendu de certains effets spéciaux avec un total estimé à 2000 plans corrigés. La marionnette de Frank Oz a également été remplacée par la version numérique de Yoda. Par rapport au DVD, c'est vraiment le jour et la nuit. La Menace Fantôme récupère une clarté, un niveau de définition, et une stabilité générale qui rend quasiment nécessaire la vision en Blu-ray. Le film devient un véritable plaisir des yeux.
     Sur la planète Naboo, les palais ne nous ont jamais parus aussi raffinés. Les plans larges portant sur les tribunes de la course de pod ont également gagné terriblement en précision, comme la plupart des séquences du film. Le film bénéficie aussi d'un bien meilleur contraste.
     Cependant, le niveau de précision des scènes n'est pas toujours homogène. Pour que l'épisode 1 (tourné en argentique) ait une esthétique proche de celle des deux épisodes suivants (tournés en numérique), il a été appliqué un réducteur de bruit numérique, ce qui fait que l'image est lissée et perd sa nature argentique originale (et donc de la précision par rapport à un argentique remasterisé sans réduction de bruit). C'est vraiment dommage, d'autant plus que l'encodage MPEG-4 AVC est quant à lui sans bavure. Débit mesuré à 30405 Kbps. Du très bon !

Son :
     La Menace Fantôme fut le premier film à sortir avec un mix Dolby Digital Surround EX, avec un canal surround central supplémentaire. En Blu-ray, le film est présenté dans sa version originale au format DTS-HD Master Audio 6.1, profondeur de signal 24-bit et débit conséquent de 4815 kbps. Cette piste est vraiment fantastique ! C'est très riche et on retrouve ce qu'on a connu lors de la sortie en salle. C'est très dynamique, et résolument une bande son de démo. On apprécie les basses lorsqu'un vaisseau apparait à l'écran ! Pour la VF, la traduction a l'air grossière et oublie des détails de l'histoire, qui sont pourtant importants. Quant à la voix d'Anakin, elle est énervante et insupportable (tout comme le personnage d'Anakin, en fait). Donc, il vaut mieux regarder ce film en VO.
     La VF profite d'une piste DTS standard mi débit. Elle est nettement inférieure à la VO, bien qu'elle parvienne à propager une grande énergie avec des écarts de dynamique VF/VO qui ne sont pas si significatifs. Les effets arrières ne manquent pas de clarté et sont toujours bien positionnés. Les basses fréquences sont très pêchues également et en ce sens les coups de sabre laser paraissent presque tout aussi menaçant qu’en version originale. Une belle performance en somme !

Bonus :
Commentaires audio de George Lucas, Rick McCallum, Ben Burtt, Rob Coleman, John Knoll, Dennis Murren et Scott Squires
Commentaires audio des acteurs et de l'équipe du film

Caractéristiques :
Vidéo : Transfert 1080p MPEG-4 AVC (Débit moyen de 30405 Kbps) / Format 2.35
Audio : Anglais en DTS-HD Master Audio 6.1 Discrete (Débit moyen de 4815 kbps / Encodage 24-bit), Français en DTS 5.1 (768 kbps / Encodage 24-bit), Anglais, Canadien, Portugais et Espagnol en Dolby Digital 5.1 (448 kbps)
Sous-titres : Anglais, Danois, Néerlandais, Finnois, Français, Norvégien, Portugais, Espagnol, Suédois

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Deux films dérivés de Star Wars, centrés sur Han Solo et Boba Fett
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