mardi 23 juin 2020

Michael Keaton de retour dans le rôle de Batman ?



Selon le Hollywood Reporter, Michael Keaton serait en discussions avec Warner Bros pour reprendre son rôle de Bruce Wayne/Batman dans le prochain film The Flash, d'Andy Muschietti.
En effet, Michael Keaton pourrait reprendre le rôle qu’il tenait déjà dans Batman de Tim Burton en 1989 et Batman : Le Défi de 1992.
Bien sûr, pour l'instant, cette information est à prendre au conditionnel.

Alors que Robert Pattinson devrait prochainement retourner sur le tournage de The Batman, incarnant le Chevalier noir à ses débuts, Michael Keaton serait donc un Bruce Wayne/Batman trente ans plus vieux, aux côtés d'Ezra Miller qui tient le rôle titre de The Flash.

Il est question d’envisager un rôle très particulier pour le Batman de Keaton car il serait pour l’Univers DC l’équivalent d’un Nick Fury chez le Marvel Cinematic Universe : « un peu comme un mentor ou un guide ou même un tireur de ficelle ».

Mais ce n’est pas tout car, toujours selon The Hollywood Reporter, Keaton ne serait pas uniquement envisagé pour le film The Flash, mais aussi pour plusieurs autres projets DC, dont un film Batgirl.

Affaire à suivre, donc...

vendredi 19 juin 2020

Houellebecq et Depardieu en Thalasso.



Michel Houellebecq et Gérard Depardieu sont en Thalasso. A quoi cela peut-il nous mener ?

Le résumé de départ de ce film de Vincent Nicloux me paraissait alléchant, appréciant l'écrivain Houellebecq et l'acteur Depardieu. Et connaissant les personnages, je m'attendais à un film complètement loufoque. Eh bien, j'ai été servi.

Résumé
Thalasso, c'est l'histoire de Michel Houellebecq qui va en cure à Cabourg. Pas forcément de son gré, d'ailleurs. Alors que sa femme, Qianyum Lysis (jouant son propre rôle, elle aussi) le convainc que cette cure lui fera le plus grand bien, Michel reste sceptique. Surtout suite à sa première séance de cryothérapie. "Putain, c'est froid ! Ça fait combien de temps, là ?"
Après avoir constaté avec mélancolie que le vin ne lui était pas autorisé et que le plat principal était un velouté de courges, il se fait rappeler à l'ordre plusieurs fois, le personnel lui rappelant que la cigarette était interdite dans le centre. Même dehors !
Ayant trouvé un coin où il pourrait fumer à l’abri des regards, il rencontre un autre curiste : un certain Gérard Depardieu.
- Vous pouvez me le dédicacer ?
- C'est-à-dire que... celui-là est pas de moi, hein !

S'ensuivent des discussions plus ou moins sérieuses, devant une des bouteilles de vin planquées dans la chambre de Depardieu. Discussions sur la vie, la mort, la résurrection, la politique, l'alcool... les dents de Houellebecq (!!!), l'avenir et... Sylvester Stallone.




Apparait dans l'histoire les personnages ayant enlevé Houellebecq cinq ans plus tôt (voir le film L'enlèvement de Michel Houellebecq). "Michel, j'ai besoin de toi. Ma mère a quitté mon père. Elle ne t'a rien dit ?"

Mon avis
Un film complètement barré, du début à la fin. Mais pas exempt de suspense, de discussions peut-être plus profondes qu'elles en ont l'air (à moins que ce ne soit une autodérision poussée à l'extrême).
Un bon divertissement.

Distribution
Personnages  Acteur/actrice  
Lui-même
  Michel Houellebecq
  
Lui-même  Gérard Depardieu  
Max  Maxime Lefrançois
  
Mathieu  Mathieu Nicourt
  
Daria
  Daria Panchenko
  
Luc  Luc Schwartz
  
Ginette  Ginette Suchotzky
  
Dédé  Dédé Suchotzky  
Françoise  Françoise Lebrun
  
Le sosie de Stallone
  Jade Roberts
  
Elle-même  Qianyum Lysis
  

mercredi 22 avril 2020

Vu : Birds of Prey (et la fantabuleuse histoire de Harley Quinn)


Avant-propos.
     Tiens, ça faisait longtemps que je n'étais pas venu vous faire un article. D'autres occupations (photographie, guitare, automobile, boulot...), d’autres préoccupations, un cinéma actuel qui m'intéresse de moins en moins, et l'envie de faire d'autres choses ont eu raison de la tenue de ce site. Trois ans qu'il est en sommeil, qu'il chante "Je ne suis pas mort, je dors"... Cette période particulière est peut-être le moment de se réveiller, même tranquillement, avec des articles moins fouillés qu'auparavant, plus succincts.

Bon, ce film, alors ?
     Je me suis lancé, sur conseil d'une amie il y a quelques jours, dans ce film étonnant. D'abord, parlons doublage. Dès le départ, je remarque la voix française de Margot Robbie. Pour ceux qui ne la connaîtraient pas, elle s'appelle Dorothée Pousséo, et je suis fan depuis longtemps. Une voix un peu cassée, mais pas trop ; une personnalité bien à part (elle a ce grain de folie nécessaire pour doubler convenablement Harley Quinn).

Le méchant de l'histoire ? Roman Sionis, dit Black Mask, joué par Ewan McGregor (et doublé par l'excellent Bruno Choël, qui le doublait déjà dans la prélogie Star Wars, mais aussi la voix, entre autres, de Johnny Depp dans Pirates des Caraïbes et de Rob Lowe (Eddie Nero) dans Californication.
     Un doublage à la hauteur, en somme. Ça devient rare, et ça fait du bien.

Ok pour le doublage. Mais le film ?
     J'y viens. C'est l'histoire de Harley Quinn, qui s'est faite larguer par le Joker. Dépitée, il lui faut reprendre sa vie en main. Seulement, elle s'est fait beaucoup d'ennemis et n'a désormais plus la protection du Joker.

     Les ficelles sont à peu près les mêmes que les films type Deadpool, en un peu plus soft : un héros dingue (l'ancienne compagne du Joker, qui a adopté une hyène et l'a appelé Bruce... comme Bruce Wayne), un méchant complètement déglingué du cerveau (qui scalpe à vif ses victimes), des répliques bien choisies, qui arrivent toujours au bon moment, et qui font mouche, un humour particulier (qui ne plait pas à tout le monde, et c'est tant mieux). Je suis fan de ce genre. Un ton irrévérencieux qui ne plaira pas aux Inrocks.

     De l'action, certes, mais aussi de l'humour. Plein de passages marrants (tout ce qu'il nous faut en cette période particulière), des personnages (principaux et secondaires) tous plus timbrés les uns que les autres. Au passage, j'avais même pas remarqué que Roman Sionis était joué par Ewan McGregor. Je ne l'ai pas reconnu sur le coup. Ben oui, je n'ai pas vraiment suivi sa carrière, et puis il faut dire que par rapport à sa dernière apparition en tant qu'Obi Wan Kenobi dans Star Wars III, 15 ans ont passé et la barbe a disparu. Un très bon acteur.

     Bref, j'ai adoré. Bon, le scénario n'est pas extrêmement étoffé et tiendrait sur une page A4. Mais c'est tout ce qu'il y a autour qui nous divertit.  Des flashbacks qui nous permettent de comprendre le pourquoi du comment, beaucoup de scènes d'actions (pour compenser la faiblesse du scénario).  Et je ne pense pas que ce film n'a d'autre ambition que de divertir, ce qui est déjà pas mal, comme le dirait le grand Pierre Desproges (putain, ce qu'il nous manque, comme Coluche) dans ses Chroniques de la haine ordinaire.


     Pour conclure, je dirais que c'est réussi, pour ceux qui aiment le genre. C'est sûr que ce film ne deviendra pas culte, que l'on n'ira pas le revoir plusieurs fois avec le même entrain (contrairement à un Tarantino, un Die Hard, les Batman de Tim Burton, ou la trilogie Retour vers le futur, et plein d'autres). Mais c'est très bon.
     Comme je le disais en préambule, je suis devenu difficile niveau film, ces derniers temps. Tout simplement parce que j'en ai assez des remakes, des reboots, des suites et des suites de suites, et autres daubes qui révèlent que Hollywood est un peu à sec niveau idées et se repose sur ses lauriers.
   
     Ce film apporte un vent de fraîcheur, de jeunesse. Je lui donne 15/20, sans hésitation.