samedi 29 juin 2013

Tarantino se déchaîne - Interview à propos de Django Unchained.


     Quentin Tarantino a l'ambition artistique de revisiter l'ensemble des genres découverts dans le vidéoclub où il travaillait dans sa jeunesse. Il est donc peu probable que le réalisateur stoppe sa carrière à 60 ans, contrairement à ce qu'il annonce à la fin de cet entretien. Tarantino est ici en interview à l'occasion de la sortie en DVD et Blu-ray de son dernier long-métrage Django Unchained, son western le plus cool.

     Alors ça y est, vous l'avez enfin réalisé votre western...
Quentin Tarantino : En effet, je peux arrêter de faire semblant de faire des westerns maintenant. Kill Bill : Volume II sonnait en effet déjà comme du western spaghetti ou encore Inglorious Basterds, spécialement dans son ouverture. D'après la plupart de mes collaborateurs historiques, Inglorious Basterds serait d'ailleurs mon tout premier western.

     L'autre point commun de ces films, et avec d'autres, c'est la vengeance. Elle est très présente dans votre œuvre...
C'est selon moi le moteur de nombreux cinémas de genre. Héritage des tragédies grecques ou des pièces de Shakespeare, on la retrouve dans la blaxploitation, dans les westerns, les films d'arts martiaux et de nombreux autres genres et sous-genres. La vengeance permet de créer des personnages emblématiques. Et d'une certaine façon, Django Unchained est un film qui traite de la vengeance. L'idée selon laquelle un esclave affranchi retourne affronter ses anciens maîtres donne au film un caractère indéniablement vengeur. Mais Django est d'abord un film de « sauvetage ». Son principal objectif est de sauver sa femme Broomhilda quels que soient les obstacles à éliminer sur son chemin.

     Vous diriez que c'est un western sudiste ?
En fait, j'aime beaucoup cette appellation même si - aux États-Unis du moins - il faut la manier avec prudence. Je ne tiens pas à semer la confusion dans l'esprit du public. Depuis le temps qu'on nous abreuve de western, l'imagerie collective associe le genre à l'Ouest, aux grands espaces du Montana, de l'Arizona ou au Wyoming... jamais au Sud, au Sud profond. Eu égard à la période, faire du western sudiste aurait obligé les studios à composer avec la condition des Noirs à cette époque et dans cette région : à savoir l'esclavage. aucun studio n'a voulu affronter ça. Qu'ils se déroulent avant ou après la guerre de Sécession, la plupart des westerns ont toujours éludé le problème de l'esclavage. Nous, on est en plein dedans, les deux pieds dans la boue, on affronte le plein problème, on le regarde dans les yeux et d'une certaine façon, on pose les jalons du western sudiste.

     Et comme c'était prévisible, vous avez dû affronter une certaine controverse...
Oui, et comme presque à chaque fois. La plupart de mes films sont sujets à controverse dans des domaines plus ou moins sensibles. Quand vous composez avec du matériel explosif, il faut s'attendre à ce que quelqu'un ait quelque chose à redire. Mais qu'importe la controverse. D'ailleurs cela a-t-il encore une signification aujourd'hui ? Combien de films controversés seront projetés en salles ? Et dans huit mois ces mêmes films sont diffusés sur les grandes chaînes de télévision. Ça n'a plus vraiment de sens.

     Avez-vous écrit le film avec une idée bien précise des acteurs qui allaient interpréter vos personnages ?
J'ai clairement écrit le personnage du Dr Shultz en le projetant sur Christoph (Waltz). Quand à Steven, le majordome de Candyland, c'est un rôle que j'ai taillé sur mesure pour Samuel (L. Jackson). Écrire pour quelqu'un sous-entend qu'il faut le connaître, connaître son rythme. L'intimité entre nous fait que je sais ce que je vais pouvoir leur donner et ce qu'ils vont faire. Ce sera forcément plus terrible, voire au-delà, que ce que j'imaginais. Mais écrire pour quelqu'un oblige aussi à brider sa propre imagination puisqu'on sait ce que l'acteur sera capable ou non de jouer. Par exemple, lorsque j'ai écrit le personnage du colonel Landa d'Inglorious Basterds, je n'ai imaginé qu'en cours d'écriture quel génie linguistique il allait être. Si à ce moment-là j'avais eu une idée précise de l'interprète, je me serais peut-être interdit d'imaginer un truc pareil pensant que mon acteur ne serait pas capable de jouer tous ces accents. Bref, mieux vaut ne pas avoir une idée trop précise de ses acteurs avant d'avoir finalisé ses personnages.


     Pour jouer Django l'esclave, il a été question de Will Smith au départ ?
Pas exactement. J'ai parlé avec Will comme j'ai parlé avec d'autres acteurs du personnage. Et Jamie (Foxx) s'est manifesté après avoir lu le script. Il a montré un intérêt réel pour l'histoire. Je me sentais en accord avec sa vision des choses. Il avait compris les enjeux de l'histoire et surtout ce que je cherchais à traduire à l'écran. Il a grandi au Texas dans les années 1970. À l'époque, la condition des Noirs dans cet État n'avait pas vraiment évolué. Sans faire d'amalgame avec la condition des esclaves, il semblait pourtant porter en lui une compréhension bien plus accrue de cette condition que n'importe quel autre acteur afro-américain que j'ai rencontré. Ce qui m'a convaincu, c'est qu'il comprenait ce que ce film devait être et ce qu'il pouvait représenter pour la génération de nos enfants. Et puis Jamie est un cow-boy mortel !

     Tout comme DiCaprio est pour une fois, un méchant mortel !
En effet, mais c'est un peu plus complexe que cela. Le travail d'un acteur - et qui plus est d'un grand acteur comme Leonardo - va au-delà du schéma gentil-méchant. Un acteur comme lui, n'ouvre pas un tiroir en fonction du personnage qu'on lui demande de jouer. Il cherche à comprendre qui il est, qui il doit devenir. Sur le tournage, je ne voulais d'ailleurs pas qu'il se considère comme un méchant mais qu'il réfléchisse en termes de produit de son environnement. Je voulais qu'il me donne un Calvin Candie non pas odieux au sens cinématographique du terme, mais simplement représentatif de ce que pouvait être un héritier d'une plantation de coton ayant grandi avec une batterie d'esclaves noirs à son service, qui n'a jamais quitté son domaine et qui n'a donc jamais affronté d'autres visions sociales voire égalitaires. Bien sûr que cela fait de lui le méchant du film, mais sa mission en tant qu'acteur fut d'abord d'être juste et authentique, pas "méchant". C'est un roi. C'est le Louis XIV du Sud des États-Unis.


     Vous, l'adepte du cinéma de genre, êtes devenu un genre à vous seul. Comment envisagez-vous votre avenir artistique ?
Je ne vais pas faire des films toute ma vie. Je pense que j'arrêterai à 60 ans.

Source : Carrefour Savoirs, mai 2013.

jeudi 27 juin 2013

Bande-annonce et date de sortie pour "Curse of Chucky" !



     Les rumeurs se faisaient de plus en plus fréquentes sur la suite de la saga Chucky. Eh bien, voilà de nouvelles informations. Cette suite sera intitulée Curse of Chucky (La malédiction de Chucky).




     Chucky, la poupée tueuse, revient cette année pour une nouvelle aventure fidèle aux origines. Don Mancini (scénariste et réalisateur) & Jennifer Tilly (qui  était présente dans les deux derniers films) viennent de publier de nouvelles photos du tournage de ce sixième film. On y voit Fiona Dourif et Chucky qui semble retrouver sa jeunesse d’antan.
 
     Universal vient également de confirmer que le film ne sortira pas en salle, mais directement en DVD/Blu-ray/VOD le 24 septembre 2013 aux États-Unis, et le 1er novembre 2013 en France.

Une fois de plus, Brad Dourif prêtera sa voix au personnage principal : Chucky. Le studio entend se concentrer davantage sur le côté horreur de l’histoire.

     Chucky arrive pour faire des ravages au sein d’une famille réunie pour un enterrement. Suite à la mort de sa mère, une jeune femme prénommée Nica – qui est en fauteuil roulant depuis sa naissance – doit supporter sa sœur, son beau-frère, sa nièce et leur nounou alors qu’ils vont faire leurs adieux à leur mère. Quand les gens ont commencé à enterrer le corps, Nica découvre que le coupable pourrait être cette poupée bizarre qu’on lui a donnée quelques jours plus tôt.



 


Voir aussi :
- Insolite : Chucky terrorise les Brésiliens !

dimanche 16 juin 2013

Cinema Paradiso en Blu-ray.


     L'excellent film Cinema Paradiso, avec Philippe Noiret, sortira le 4 septembre 2013 en Blu-ray (Édition TF1).

      Ce Blu-ray comportera deux pistes audio :
- la VO italienne en DTS-HD Master Audio (mixage 5.1)
- la Version Française, également en DTS-HD Master Audio (mixage 5.1)

      Il comportera les sous-titres français (non obligatoire) et proposera une image au format original 1.66:1.
     Je n'en sais pas plus pour le moment, mais je ne manquerai pas d'en reparler quand j'airai de plus amples informations.

vendredi 14 juin 2013

Le livre de la Jungle sortira en Blu-ray au mois d'août !


Voir aussi :
- Le test du Blu-ray du Livre de la Jungle

     S'il y a un grand classique Disney très attendu en haute-définition par les fans , c'est bien Le livre de la jungle. Eh bien ces fans seront bientôt comblés puisque Disney a annoncé la sortie de ce long-métrage pour le 21 août 2013 en Blu-ray, ce qui constitue un événement lorsqu'on connait l'excellente qualité globale des galettes bleues qui sortent de chez Disney. 

     Voilà un Blu-ray qui aura certainement un grand succès. Il faut rappeler que ce dessin animé avait quand même séduit 16 millions de spectateurs en France, lors de sa sortie en 1967.

La technique :
     Techniquement, plusieurs informations ont déjà filtrés :
- L'image Full HD sera réalisée à partir d'un nouveau master 4K (soit 4 fois la résolution du Blu-ray). Elle sera en 1080p, au ratio 1.75.
- Le son sera entièrement restauré et présent sur le disque au format DTS-HD 7.1 canaux (en Version Originale comme en Version Française)
- La Version Française sera le doublage original de 1967
- Les sous-titres seront optionnels, en français ou en anglais.



Plusieurs éditions seront disponibles :
- le pack Blu-ray+ (Combo Blu-ray + DVD dans boîtier Blu-ray)
- le pack DVD+ (Combo Blu-ray + DVD dans boîtier DVD)
- le coffret Prestique 2 Blu-ray (Le Livre de la Jungle et sa suite + “Les croquis du chef d’oeuvre de Walt Disney”)
- Le Livre de la Jungle 2 en édition Blu-ray simple.

Les bonus :
- Commentaires audio de Richard Sherman (compositeur), Andreas Deja (animateur) et Bruce Reitherman (la voix originale de Mowgli)
- Scène coupée : « Rocky le rhino »
- Fin alternative, ou l'autre conclusion du Livre de la Jungle
- Making of en 5 parties :
     « Le dernier film de Walt Disney »
     « Les rois de la jungle »
     « Dessinés d'après leurs voix »
     « Le rythme de la jungle »
     « Le dernier acte »
- 5 reportages :
     « L'appel de la jungle » ou l'influence du film sur les animateurs actuels
     « Rencontre avec Bruce Reitherman » (la voix originale de Mowgli)
     « Frank et Ollie » ou les souvenirs de travail de deux animateurs légendaires
     « En compagnie des neuf sages de Disney »
     « Kipling par Disney », ou la transposition du livre au cinéma
- Disneypedia : Les habitants de la jungle
- Document : « I Wanna Be Like You », ou la visite du Parc Animal Studios
- 7 chansons supprimées :
     « Brothers all »
     « The song of the Seeonee »
     « Il en faut peu pour être heureux » (version démo)
     « Monkey see, Monkey do »
     « I knew I Belonged to Her »
     « In a Day's Work »
     « The Mighty Hunters »
- Le karaoké des chansons
     « La patrouille des éléphants »
     « Il en faut peu pour être heureux »
     « Être un homme comme vous »
     « Tes vrais amis »
- Clip de la chanson « I wanna be like you » interprétée par les Jonas Brothers (ça, à la limite...)

     Alors, heureux ?



Voir aussi :
- Test du Blu-ray du Livre de la Jungle
- Test du Blu-ray du Roi Lion
- Le Blu-ray de Mary Poppins arrive prochainement !
- Les nouveautés Blu-ray Disney
- Le Blu-ray de La Petite sirène, bientôt dans les bacs

samedi 1 juin 2013

Arnold Schwarzenegger de retour : "Nous écrivons Terminator 5 et une suite de Conan !"

     Arnold Schwarzenegger est de retour dans le cinéma. Il revient même sur des franchises qui ont fait leurs preuves : Conan et Terminator. une suite de Jumeaux est même en cours d'écriture !

     L'acteur américain a plusieurs projets au cinéma : Terminator 5 est en cours d'écriture, tout comme Triplets, la suite de Jumeaux (sortit en 1989, avec Danny DeVito). Il reprendra également le rôle du barbare mythique Conan dans The Legend of Conan.

Un nouveau Terminator dans les tuyaux
     Bonne nouvelle pour les fans de Terminator : le cinquième opus de la saga avance. Le film "est en cours d'écriture" révèle Arnold Schwarzenegger. Un scénario mis sur pied par Laeta Kalogridis (Avatar, Shutter Island) et Patrick Lussier (Dracula 2000, Hell Driver). Le film n'a en revanche toujours pas de réalisateur. James Cameron, qui avait réalisé les deux premiers opus semble trop occupé pour reprendre la franchise qu'il a "fondé". En effet, le tournage des suites d'Avatar (2, 3 et 4) devrait l'occuper jusqu'en 2016. Il faudra par conséquent patienter quelques années pour voir le retour d'Arnold Schwarzenegger dans Terminator.

La suite de Conan le Barbare
     The Legend of Conan, prévu pour l'été 2014, sera une suite directe de Conan le barbare (1982), premier film qui a conduit Schwarzy au rang de star des films d'action. "Le film original se terminait avec Arnold sur le trône, en grand guerrier. C'est la trame que nous avons choisie pour le film", annonçait d'ailleurs Fredrik Malmberg en octobre 2012. 

     Chris Morgan (Fast Five, Wanted) qui devrait écrire The Legend of Conan, a fait, il y a quelques mois, quelques révélations sur le film à venir.

     « Conan ne va pas partir en campagne pour se battre mais il va finir par se faire entrainer dans quelque chose qui va l'amener à retrouver le guerrier qu'il était dans sa jeunesse. J'aime le fait que Conan ait eu de multiples vies, celle de pirate, de grand tacticien ou encore de commandant. Dans ce film, nous allons faire appel à quelques unes de ces « vies », « vies » que vous n'avez pas vu sur le grand écran ».  
     Puis il nous révèle : « Je veux ce guerrier un peu engourdi, qui doit faire craquer son cartilage pour se saisir à nouveau d'une épée. Je veux ce type qui n'a pas forcément perdu la main mais qui est un peu rouillé et qui doit juste un peu huiler le machine à nouveau. Je veux me servir de ça. C'est ce qui fait les meilleures histoires de héros ».
     « Conan a besoin d'être challenger. Le plus grand des challenges pour lui n'est pas les armées qui peuvent lui faire face. Mais sa capacité à douter, son léger ralentissement qui va l'obliger à se conduire de façon héroïque au-delà de ce que les gens attendent de lui. Ce que je ne veux pas c'est qu'il revienne et qu'il soit exactement le même. Ça gâcherait notre histoire »

Une suite des Jumeaux, intitulée Les Triplés.

     Jumeaux (film de 1989, réalisé par Ivan Reitman) est aussi un bon filon à récupérer. Pour preuve, le film a amassé 200 millions de dollars de recettes à travers le monde, pour un budget initial de 15 millions. La suite est prévue pour 2014. La suite des Jumeaux, dont le titre sera Les Triplés, accueillerais un troisième frère joué par Eddie Murphy

     Comme quoi, grâce à son expérience de gouverneur de la Californie, Arnold Schwarzenegger n'a pas perdu le sens des affaires.


Voir aussi :
- Test du Blu-ray de Terminator
- Test du Blu-ray de Terminator 2
- Test du Blu-ray de Total Recall
- Schwarzenegger dans un film vaguement inspiré des Dix petits nègres !

Un film sur Grumpy Cat.


     Révélée en septembre 2012 sur Youtube, la célèbre Grumpy Cat (chat grincheux) vient de faire des heureux : ses maîtres. Les studios Broken Roads viennent de signer avec eux pour tourner un long-métrage inspiré de Tardar Sauce (le vrai nom de Grumpy Cat). Ce film d'animation, dans lequel la célèbre chatte pourra même parler, devrait s'inscrire dans la lignée de Garfield

     Todd Garner, créateur de Jack and Jill, explique : "Tout a commencé par la photo d'un chat. On a rarement vu une image qui renferme autant d'humour. On pense pouvoir construire une comédie familiale autour de ce personnage".

     Devenu une véritable star aux États-Unis, Grumpy Cat a fait des apparitions dans les plus grandes émissions américaines comme Today, Good Morning America ou encore Anderson Cooper Live. Sa chaîne YouTube a 120.000 abonnés et 20 millions de vues. "Ce chat a capturé l'imagination du public. Il y a un caractère légitime de construire une histoire autour de lui", a expliqué Todd Garner.

     Reste à voir ce que cette folie donnera !

dimanche 26 mai 2013

Le moniteur des "Bronzés font du ski" est décédé.


     Le moniteur de ski de Michel Blanc dans Les Bronzés font du ski, Fernand Bonnevie, est décédé dans la nuit du 25 au 26 mai 2013, à l'âge de 98 ans à Val-d'Isère (Savoie), a-t-on appris auprès de sa famille, confirmant une information du Dauphiné libéré.

     Fernand Bonnevie, auteur de la célèbre réplique du "planter de bâton" adressée à Jean-Claude Dusse (Michel Blanc) dans le film réalisé par Patrice Leconte, est décédé à son domicile de Val-d'Isère, station dont il fut l'un des trois premiers moniteurs de ski.

"Mr Dusse, ce qui ne va pas, c'est le planté de bâton !"
     Il arrivait encore régulièrement à Monsieur Bonnevie d'évoquer avec amusement les scènes du film qui l'ont rendu célèbre, avec ses nombreux descendants, a raconté l'une de ses belles-filles, Denise Bonnevie. Fernand Bonnevie a exercé son métier de moniteur de ski à Val-d'Isère pendant une soixantaine d'années et a eu de prestigieux élèves comme Jean Gabin ou Valéry Giscard d'Estaing. Il a donné des cours de ski jusqu'à l'âge de 80 ans, notamment à ses petits-enfants et arrière-petits-enfants, a précisé Mme Bonnevie.

     Venu présenter le film Demi-sœur en avant-première à Nantes en compagnie de Josiane Balasko, l’acteur Michel Blanc a pris le temps d’évoquer le décès de Fernand Bonnevie. Rappelons que Michel Blanc était le seul acteur de la troupe du Splendid à avoir tourné des scènes en compagnie de Fernand Bonnevie dans Les Bronzés font du ski.

     "Le souvenir que j’ai de lui, c’est que c’était un véritable moniteur de ski et pas du tout un acteur" confie Michel Blanc. "On aurait justement pu s’attendre que le jeu d’acteur soit un peu compliqué, mais au final, Fernand Bonnevie était d’une vérité simple et sincère. C’est d’ailleurs pour cela que les scènes fonctionnent. Il y a des personnes qui ne se posent pas de questions et qui sont sincères". Michel Blanc termine sur la difficulté à tourner certaines scènes des Bronzés font du ski : "Il était très sérieux et j’avais beaucoup de mal à me retenir de rire. Il récitait son texte avec une telle sincérité et une telle vérité que j’avais l’impression d’avoir un vrai moniteur en face de moi qui me disait : ‘On va aller boire un vin chaud’ ".

     Il faut rappeler que lors de sa sortie en 1979, Les Bronzés font du ski avait enregistré 1,5 million d'entrées.

mercredi 1 mai 2013

Quand la Haute-Définition s'étend du cinéma à la musique : le Blu-ray audio.


     Un nouveau support commence à prendre de l’ampleur pour les audiophiles : le Blu-ray Audio (ou Blu-Ray Pure Audio). Cette technologie, issue du même support que le Blu-ray vidéo que nous connaissons bien, est apparue sur le marché il y a quelques mois, avec des premiers titres tels que le Grrr ! des Rolling Stones ou le dernier album de Mylène Farmer, Monkey Me. Le Blu-ray Audio n’est pas le premier produit à vouloir détrôner le CD audio. Petit rappel historique.

     Historiquement, c’est à partir de 1983 que le CD audio a commencé à être commercialisé. Si vous faites le calcul, cela fait déjà 31 ans que la galette à musique existe. Plusieurs support sont apparus depuis, tels que les Super Audio CD (SACD) autorisant une qualité audio exceptionnelle, ou les DVD-audio. Ces deux supports, faute de promotion et d’un catalogue suffisamment conséquent, sont restés très marginaux. Les audiophiles bien renseignés restent néanmoins fidèles aux Super Audio CD, qui par leur rareté et leur qualité de son, s’arrachent de plus en plus cher sur le marché de l’occasion sur Internet. Autre cause du manque de succès du Super Audio CD : l’achat obligatoire d’une platine spéciale pour pouvoir les lire.

    Avec l'apparition du Blu-ray Audio, nous avons enfin à la disposition du grand public un support capable de remplacer notre bon vieux CD. En effet, il dispose en général de 3 pistes audio : du 2.0 PCM 24bits/96 Khz, du 2.0 DTS Master Audio 24bits/96 Khz et du 2.0 Dolby TrueHD 24bits/96 Khz. Ces pistes sont d'une qualité supérieure au CD et on pourra également y trouver des pistes 5.1, voire 7.1. Un autre atout de ce support : il est lisible sur n'importe quelle platine Blu-ray récente. Vous n'aurez donc pas besoin de réinvestir dans du matériel pour en profiter. Bien sur, il est fortement recommandé d'avoir un système sonore branché sur votre lecteur Blu-ray (un système home cinéma, ou au pire une chaine Hi-Fi de très bonne qualité).

     Alors, que reste-t-il au Blu-ray Audio pour conquérir les foyers ? Peut-être un catalogue plus fourni, même si les choses semblent aller dans ce sens : Universal prévoit d'éditer dans ce format plusieurs grand classiques pour mai 2013, pour 19,99 € l'unité
     Avec entre autres :
- Jacques Brel - Ne me quitte pas (11 titres devenus des classiques) et Les Marquises
- Barbara - L'Aigle noir
- Supertramp - Breakfast In America
- Bob Marley - Legend (une compilation des 16 meilleurs titres du roi du reggae, le magazine Rolling Stone a classé cet album "quarante-sixième plus grand album de tous les temps".
- Alain Bashung - Osez Joséphine et Fantaisie militaire
- Serge Gainsbourg - Aux armes et caetera et Melody Nelson
- Zazie - Zizanie
- Nina Simone - I Put a Spell On You
- Eddy Mitchell - Grand Écran

     Plusieurs grands compositeurs de musique classique sont également disponibles en Blu-ray Audio : Beethoven, Mozart, Wagner, Chopin, Gershwin...

     Pour ma part, j'ai investi dans l'album Grrr ! des Rolling Stones, et je suis vraiment convaincu par ce support qui m'a même donné l'impression d'être au milieu du groupe en plein Sympathy For The Devil.

vendredi 26 avril 2013

Rockshow, le concert de Paul McCartney & Wings, bientôt en Blu-ray et DVD.


     En 1975 et en 1976, l'ex-Beatle Paul McCartney et et son groupe depuis 1970, les Wings, entreprenaient ensemble la plus vaste tournée du groupe, Wings over the World. Cette tournée engendra à la fois le triple album live légendaire Wings Over America et le concert filmé Rockshow. Bien que filmé lors de cette tournée au gigantesque Kingdome de Seattle, Rockshow ne fut finalement présenté au cinéma qu'en novembre 1980 à New York, puis en Avril 1981 à Londres, et uniquement dans une version raccourcie du concert. Il sortit en 1980 en Betamax, puis plus tard en cassette-vidéo et Laserdisc.

     Ce concert légendaire n'a jamais été disponible dans son intégralité. C'est désormais chose faite avec la nouvelle édition prévue pour le 10 juin 2013 en Blu-ray et DVD. Cette édition sera entièrement restaurée depuis le film original en 35 mm, avec un son restauré et remasterisé, et incluant pour la première fois un mixage en 5.1. Le Blu-ray devrait coûter la somme modique de 30 €.

     Nous devrions retrouver en bonus "A Very Lovely Party", un reportage sur la tournée, avec Paul McCartney ses complices.

     En attendant la sortie de ce disque, en voilà un extrait pour vous faire patienter :


Liste des titres de ce concert :
1) Venus And Mars / Rock Show / Jet
2) Let Me Roll It
3) Spirits Of Ancient Egypt
4) Medicine Jar
5) Maybe I'm Amazed
6) Call Me Back Again
7) Lady Madonna
8) The Long And Winding Road
9) Live And Let Die
10) Picasso's Last Words
11) Richard Cory
12) Bluebird
13) I've Just Seen A Face
14) Blackbird
15) Yesterday
16) You Gave Me The Answer
17) Magneto And Titanium Man
18) Go Now
19) My Love
20) Listen To What The Man Said
21) Let'Em In
22) Time To Hide
23) Silly Love Songs
24) Beware My Love
25) Letting Go
26) Band on the Run
27) Hi Hi Hi
28) Soily

dimanche 14 avril 2013

Résumé du film "Vous avez un message"



      Vous avez un mess@ge est un film réalisé par Nora Ephron. Il est sorti dans les salles en 1998 et nous narre l'histoire de deux personnes que tout oppose. Joe et Kathleen, deux new-yorkais, entretiennent une relation épistolaire presque amoureuse par Internet. Ils se parlent de tout et de rien, mais ne savent rien de leurs vies personnelles respectives.

      Joe Fox (interprété par Tom Hanks) possède une chaîne de librairies du nom de Fox Books à New York, qui sont de véritables centres commerciaux et provoquent la fermeture de nombreuses librairies. Il est avec une femme superficielle qu’il apprécie de moins en moins. Kathleen Kelly (jouée par Meg Ryan) est propriétaire d’une petite librairie au charme à l’ancienne, qui s’appelle « The Shop Around the Corner ». Cette petite boutique est d’ailleurs connue pour son côté chaleureux et humain, et pour Kathleen qui n’hésite pas à initier les enfants aux joies de la lecture. Joe et Kathleen ne se connaissent pas dans la vraie vie et ne se parlent que sur Internet sous couvert de leurs pseudonymes.

      En réalité, Kathleen parle sans le savoir au patron de l’entreprise qu’elle déteste le plus au monde, alors que Joe communique avec la propriétaire d’une boutique concurrente qu’il entend bien rayer de la carte. Ils se croisent tous les jours sans même s’en rendre compte.

     Lorsqu’elle apprend que l’homme qui est venu dans sa boutique n’est autre que Joe Fox, elle est folle de rage. Alors qu’elle a donné rendez-vous à son correspondant NY152, elle croit que NY152 lui a posé un lapin et balance à Joe tout ce qu’elle a sur le cœur, alors que sa librairie est sur le point de fermer à cause de la concurrence du magasin Fox Books.

ATTENTION : A partir d'ici, SPOILER !
      Joe, après avoir eu une sorte de révélation dans un ascenseur, se sépare de sa petite amie, alors que Kathleen déclare à son copain qu’elle n’est pas amoureuse de lui. Joe va donc tout faire pour séduire Kathleen et lui démontrer qu’il n’est pas le salaud sans cœur qu’elle croit. Ils se parlent, se rencontrent souvent, Kathleen parle à Joe de son correspondant, ils en discutent beaucoup, en plaisantent même.

      Alors qu’elle a rendez-vous avec NY152 dans Central Park, Kathleen s’aperçoit quand il arrive qu’il s’agit en fait de Joe. Elle lui révèle que secrètement, elle voulait que ce soit lui. Puis ils s’embrassent dans une scène qui, selon moi, est une des plus belles scènes d’amour du cinéma américain.

      Une comédie romantique à la fois drôle, triste à un certain moment, puis émouvante. La réalisatrice, Nora Ephron, dénonce quelque peu au début du film la grande surface par rapport au petit commerce, avant de se dire que finalement, ce n’est peut-être pas si mal, quand Kathleen entre dans le Fox Books et voit un endroit plein d’enfants émerveillés.

      Personnellement, je dirais qu'avec les grandes surfaces,  la modernité y gagne, mais au mépris de la chaleur et de la proximité des petites boutiques d'autrefois.

vendredi 12 avril 2013

Test du Blu-ray de Taxi


     Daniel est un ancien livreur de pizza devenu chauffeur de taxi.  Fou du volant, il connait toutes les combines pour échapper aux radars. Seulement, un jour, il croise la route d’Émilien, policier un peu looser, recalé pour la huitième fois à son permis de conduire. Pour conserver son taxi, il accepte le marché que lui propose Émilien : l'aider à démanteler le gang des Mercedes, une bande de braqueurs qui écume les banques de la ville à bord de puissantes Mercedes 300 E rouges modifiées.


     Ce film, qui s'est classé quatrième au box-office français en 1998 avec plus de 6,5 millions d'entrées (après Titanic (20,7 millions), Le Diner de cons (9,2 millions) et Les Visiteurs 2 : Les couloirs du temps (8 millions)), a déjà 15 ans !
     Ça se fête ! C'est pourquoi ARP nous sort une édition dite « Collector 15 ans ». Jusqu'ici, seuls les numéros 3 et 4 étaient sorties en Haute-Définition. La faute est donc réparée avec la parution de ce tout premier épisode (le meilleur des 4, selon moi). Reste à savoir si ce Blu-ray vaut le coup.


Image :
     Le gouffre entre l'image du DVD et celle du Blu-ray est assez énorme. On peut être un peu déçu par certaines scènes qui laissent apparaître un bruit vidéo ou une définition qui ne sera peut-être pas aussi impressionnante qu'on pouvait l'espérer, comme par exemple le briefing du commissaire Gibert (Bernard Farcy) à la 19ème minute. 
     Malgré ces quelques bémols, le résultat reste globalement spectaculaire. L’étalonnage est excellent, les couleurs n'ont jamais été aussi radieuses et chaudes (une chaleur qui rappelle le midi), et le piqué renvoi l'édition DVD aux oubliettes. 
     La pellicule a bénéficié d'une restauration particulièrement efficace et le master est d'une propreté incroyable. Tâches et autres parasites ont été enlevés de la pellicule avec grand soin. Nos yeux s'émerveillent d'un tel résultat.


Son :
     Côté son, ça envoie dès le générique d'ouverture (avec la musique de Pulp fiction). La piste DTS-HD Master Audio 5.1 lâche les décibels et les effets surround, tant sur la musique que sur les courses-poursuites et les fusillades. On a affaire à du bon gros son. Et pourtant, les voix des acteurs ressortent à merveille, de manière très intelligible, propre et claire. Les basses sont quant à elles plus percutantes et moins baveuses que par le passé.


Bonus :
Le bonus le plus intéressant reste le journal de bord (un livret de 40 pages).
- 1 journal de bord (40 pages)
- 1 jeu de photos collector du tournage
- Making of inédit (15'21)
- Galerie Photos
- Bande annonce : Teaser 1998, Bande annonce 1998 et Bande annonce "15ème anniversaire".



Conclusion :
     Avec son image remasterisée et restaurée, et sa bande sonore précise et spatialisée, ce Blu-ray est un objet à posséder absolument lorsqu'on aime ce film. On redécouvre totalement cette comédie d'action aux répliques cultes, qui n'est autre qu'un divertissement très agréable.

Caractéristiques techniques :
Titre : Taxi
Réalisateur : Gérard Pirès
Format : 2.35
Durée du film : 1h26
Encodage : AVC-MPEG 4
Pistes son : Français DTS-HD Master Audio 5.1, Français DTS-HD 2.0.
Sous-titres : Anglais, Français sourds et malentendants.

Distribution : Samy Nacéri, Frédéric Diefenthal, Marion Cotillard, Emma Sjöberg, Berbard Farcy, Édouard Montoute.