Pages

mardi 4 décembre 2012

L'interprète de Malcolm hospitalisé suite à une crise cardiaque !

*****Mise à jour du 28 novembre 2013*****
     Frankie Muniz, la star de la série Malcolm a révélé le 28 novembre 2013 avoir été victime d'un mini-AVC, un an presque jour pour jour après son premier mini-AVC.
Une fois encore, une attaque sans gravité, mais l'acteur a fait part de cette préoccupante nouvelle à ses fans via son compte Twitter.

**************************************

     Frankie Muniz, l'interprète de Malcolm dans la série Malcolm (Malcolm in the middle en VO),  a été hospitalisé suite à une crise cardiaque, vendredi 30 novembre 2012. 

     "Il faut que je commence à faire attention à moi. Je deviens vieux !", a-t-il commenté avec humour son hospitalisation de vendredi, consécutive à une ischémie (crise touchant la distribution du sang au cerveau, similaire à un accident vasculaire cérébral).

      Ses amis ayant remarqué que l'acteur reconverti en musicien éprouvait des difficultés à parler et à comprendre son entourage, l'interprète de Malcolm a été rapidement pris en charge dans un hôpital d'Arizona. "C'était une mini crise cardiaque", a confirmé l'acteur, une situation qui n'était "vraiment pas drôle à vivre", selon ses propres termes.

      Dans l'attente des résultats médicaux, les médecins ont recommandé à Frankie de lever le pied. Avec la tournée de son groupe Kingsfoil qui commence vendredi, pas sûr qu'il suive ces recommandations à la lettre !

Voir aussi :
Les DVD de Malcolm annoncés en France pour 2014 !

mercredi 21 novembre 2012

La reconversion réussie de Maryse Maillard-Félix

     Si je vous parle habituellement de films cultes, de blockbusters hollywoodiens, de réalisateurs connus et reconnus, je ne peux m'empêcher de penser à tous ces gens qui travaillent dans l'ombre de ces productions : les maquilleurs, décorateurs, costumiers, opérateurs du son ou des prises de vues, scriptes, monteurs... En bref, les petites mains qui composent toute l'équipe technique du film.

Maryse Maillard-Félix a croqué Arthur Rimbaud
dans certaines de ses œuvres. Rien de plus normal
pour une native des Ardennes !
     C'est pourquoi je vais consacrer cet article à Maryse Maillard-Félix, une artiste ardennaise qui, si elle est aujourd'hui artiste et créatrice de vitraux, fut maquilleuse de cinéma. En effet, après avoir passé l'essentiel d'une existence trépidante à Paris et à l'étranger, Maryse Maillard-Félix, 53 ans, a décidé de se poser à La Sabotterie, près de Tourteron (Ardennes). C'est dans une propriété qui fut longtemps sa résidence secondaire, que cette artiste plasticienne-verrière a pris ses quartiers en décembre 2009.

     Un retour aux sources pour cette native de Flize (Ardennes) qui a toujours été passionnée par l'art pictural et la sculpture. « Dès l'enfance lorsque j'avais un crayon en main, j'étais dans mon élément ». Mais il a fallu une rencontre « humaine et magnifique » pour que son talent s'exprime.
« Il s'agit de sœur Louis-Marie qui m'avait pris sous sa coupe au lycée Mabillon, à Sedan,  entre 10 et 18 ans en me donnant des cours particuliers de dessin. Cette religieuse m'a appris à savoir observer et s'arrêter sur les choses. J'ai ainsi découvert les techniques picturales ».
     En 1997, Maryse éprouve ainsi l'envie d'intégrer les Beaux-arts à Paris. Mais après avoir passé cinq unités de valeur en un an, elle décide de quitter cette institution. « J'ai été troublée dans mes fondamentaux par l'engouement général pour l'abstrait. Je ne goûtais pas alors cette façon d'aller à l'essentiel ».

20 ans de carrière dans le cinéma.
     Les hasards de la vie l'amènent à rencontrer, en 1979, un producteur qui lui propose une place de maquilleuse dans l'équipe de tournage de Jean-Paul Belmondo. Un travail qui lui fera fréquenter le monde du cinéma et du théâtre durant 20 ans.

« Scolarisée chez les sœurs, l'une d'entre elles me donne le goût de l'observation, m'initie au dessin et à la peinture… 1976 : L'engouement pour l'art abstrait me déroute, je quitte les Beaux-Arts après une année d'études. Suit la rencontre avec le maquilleur de Jean-Paul Belmondo, j'intègre alors son équipe. Assistante, puis chef maquilleuse, les visages des comédiens deviennent des toiles éphémères. Fards et poudres créent des personnages, jeunes, beaux, vieux, laids… Vingt ans de cinéma. »

Elle intègre le staff maquillage de Jean-Paul Belmondo où elle devient rapidement maquilleuse en chef, puis enchaîne plus de 80 films, pubs, et spectacles. « Le rapport à la lumière et à la couleur n'était plus mis sur la toile mais sur des visages. Et en fonction des films, j'ai fait des gorges tranchées, des yeux qui pendent, des vieillissements et des rajeunissements, des grands brûlés. Un autre art, plus éphémère ».

     Elle maquillera ainsi Ben Kingsley, Vanessa Redgrave, Jean Carmet, Isabella Rosselini, le « cultivé et très généreux » Pierre Richard, Marie-France Pisier, Emmanuelle Béart, « l'adorable Bernard Campan » mais aussi Colin Firth et les Nuls (Chabat-Farrugia-Lauby).
« Une bonne expérience pour la suite de ma carrière. Ça m'a servi à approfondir mes démarches artistiques tout en enrichissant mon imagination ».
Car Maryse a alors beaucoup voyagé : la Laponie « et ses aurores boréales à 300 km du cercle polaire », la Géorgie et les montagnes du Caucase, le Sénégal et les Peuls entre autres.
Lassée des caprices des stars, elle décide en 2002 de revenir à ses premières amours. Adieu rimmel et tubes de rouge à lèvres...

« 1998 : Une amie me fait découvrir le vitrail d'une petite église : verres peints, sculptés, moulés, pâte de verre, mon intérêt grandit pour ce matériau...»
 

     Aujourd'hui, l'artiste a son atelier de création et de restauration de vitraux chez elle, à La Sabotterie (08).
Finalement, Maryse aura toujours vécu dans un monde d'aventures mais avec des sentiments et des émotions variées.

     Vous pouvez consulter le site de Maryse Maillard-Félix ici : http://www.entransparence.com/.
     Quand à la liste des films auxquels elle a participé, ils sont sur IMDb.fr : http://www.imdb.fr/name/nm0299660/

Source des images : L'Union-l'Ardennais

samedi 17 novembre 2012

Chris Tucker dans le remake Américain d' "Intouchables" ?

Chris Tucker
Colin Firth
     Alors qu'un remake d'Intouchables devrait se faire aux États-Unis, le comédien Chris Tucker serait en négociations pour jouer aux côtés de Colin Firth dans ce remake que doit réaliser Paul Feig.

     L'acteur américain Chris Tucker révèle en effet qu'il est en négociations pour reprendre le rôle de Driss dans le remake américain de la comédie d'Olivier Nakache et Éric Toledano.

     Dans une interview accordée à Blackfilm, l'acteur, qui a joué dans Rush hour, explique : "J'en ai discuté avec les producteurs, j'espère que ça va se concrétiser car j'aime beaucoup ce film. Donc il est possible que ça arrive !". Aux dernières nouvelles, c'est Paul Feig (Mes meilleures amies) qui doit réaliser cet Intouchables version US, produit par la Weinstein Company, avec Colin Firth dans le rôle initialement créé par François Cluzet.

lundi 12 novembre 2012

Michael Arndt, scénariste du nouveau Star Wars !

     Décidément, Disney ne perd pas de temps : à peine a-t-il racheté les droits de Star Wars à George Lucas que la pré-production du nouveau Star Wars a déjà débuté, avec la nomination officielle d’un scénariste.

     Michael Arndt, scénariste oscarisé de Little Miss Sunshine et Toy Story 3 qui a également œuvré  sur le script du prochain Hunger Games, écrira le nouveau Star Wars produit par Disney, avec la caution de George Lucas, et sous la supervision de Kathleen Kennedy, qui est donc maintenant la patronne de Lucasfilm. Qui dit Kathleen Kennedy dit souvent Steven Spielberg, puisqu’elle est sa productrice attitrée, mais le réalisateur ne devrait néanmoins pas être aux commandes de ce nouvel épisode. « Non non, ce n’est pas mon genre. C’est le genre de mon meilleur ami George », a ainsi déclaré Spielberg, interrogé sur le sujet par Access Hollywood.

     Il n’est visiblement pas le seul à s’être de lui-même écarté de la course, puisque plusieurs réalisateurs refusent de diriger une entreprise aussi casse-gueule. Alors que le nom de Matthew Vaughn revient avec insistance, Zack Snyder a lui-même déclaré : « Je ne pense pas être intéressé [par la réalisation du film]. Je suis un grand fanatique de Star Wars. Je pense seulement que faire les épisodes 7, 8 et 9 est juste une pente glissante ». La déclaration la plus violente revient toutefois à Quentin Tarantino, qu’on voyait de toute façon assez mal dans le rôle : « Je m’en fous totalement. Surtout si c’est Disney qui le fait. Je ne suis pas intéressé par la version Simon West de Star Wars ». Tarantino ne devrait donc pas recevoir le scénario de Michael Arndt !

vendredi 2 novembre 2012

Des infos sur la suite de Star Wars après le rachat de Lucasfilm par Disney.

     L’annonce du rachat de LucasFilm par Disney est un véritable séisme industriel et artistique. Sur Internet, on trouve de tout et surtout du n'importe quoi sur l'avenir de Star Wars.
Alors, oui, il y aura bien un nouveau film Star Wars en 2015, mais pas forcément écrit par Damon Lindelof (le scénariste de Prometheus) et non, Jar Jar Binks ne devrait pas porter d'oreilles de Mickey. Voici donc ce qu'on sait sur ce que devrait devenir Star Wars, afin de démêler le vrai du faux !

Où en est l’Épisode VII de Star Wars ?
     Nous ne savons pas très précisément, nous savons juste que le script est déjà bien avancé pour le futur Épisode VII. Disney a expliqué lors de ce rachat que ce ne sont pas un seul épisode, mais une nouvelle trilogie qui sera produite, à raison d'un film tous les 2-3 ans. Rien n’a filtré de l’épisode 7 (pas de titres, ni aucune autre piste) mais Kathleen Kennedy, la nouvelle présidente de LucasFilm et productrice de la nouvelle trilogie, a admis que le brainstorming avec des scénaristes avait déjà commencé.

Est-ce qu’il reste assez de matière pour une nouvelle trilogie ?
     George Lucas expliquait depuis des années qu’il en avait assez de la saga : "J’ai laissé des instructions explicites pour qu’il n’y ait pas d’autres films. Il n’y aura pas d’Épisode VII à IX. Simplement parce qu’il n’y a pas d’histoire ! Je n’ai rien prévu d’autre". En janvier dernier, Lucas s’énervait même face au journaliste du New York Times : “Pourquoi est-ce que je ferais d’autres films Star Wars quand tout le monde m’explique que je suis le diable ?”
Oublions ses problèmes d’ego et son rapport conflictuel aux fans. Le problème de Lucas, c’est que l’histoire Anakin Skywalker / Dark Vador est définitivement bouclée.
Il va donc falloir imaginer d’autres arcs. Pas de panique pour autant : ce que les fans appellent l’"univers étendu" développé dans les séries (Clone Wars notamment) ou les livres regorgent de sous-intrigues qui n’attendent qu’un très bon scénariste pour prendre forme. Certains livres suivent des personnages marginaux mais cultes (comme Boba Fett), d’autres racontent le destin des enfants de Han Solo et Leia (Jacen, Jaina, et Anakin Solo), et on a même le droit à la famille de Chewbacca, en particulier son neveu Lowbacca. Dans les jeux vidéo, certains scénarios explorent l’univers Star Wars des centaines d’années après l’Épisode VI.      Le site de la chaîne câblée E!, en se fondant sur des sources proches du dossier, a toutefois annoncé que le scénario sera original, et non issu de l'univers étendu. Affaire à suivre, donc !

Est-ce que George Lucas réalisera ?
     Non ! Dans la conférence vidéo, Lucas dit bien que ce deal lui permet de partir à la retraite. “J’ai toujours dit que je ne voulais pas en faire d’autres ! Et c’est vrai. Mais ça ne veut pas dire qu’il n’y en aura plus et que je laisse rien à Kathleen Kennedy. J’ai des traitements pour faire des Épisodes VII, VIII et IX. Et plein d’autres films”. Lucas devrait toutefois garder un avis de consultant sur la suite des aventures, mais ce ne sera pas lui qui écrira et réalisera la suite.

Dans ce cas, qui réalisera ?
     C’est la grande question. On imagine mal des réalisateurs célèbres et confirmés s’attaquer au mythe Star Wars et surtout à une franchise indissociable du nom de Lucas. Kennedy et Disney préfèreront certainement engager un débutant, un jeune talent qui coûte moins d’argent et est plus malléable face à des enjeux financiers et commerciaux colossaux. C’est la mode à Hollywood (Hunger Games et La Planète des singes l’ont prouvé) et sans doute une solution de sécurité sur ce coup. Pour l'instant, aucun réalisateur n'a encore été affecté au projet !

Qui est exactement Kathleen Kennedy ?
     Elle prend la place de George Lucas. C’est l’une des personnalités les plus influentes d’Hollywood. Productrice de Spielberg depuis des années (elle est à l’origine de E.T, Retour vers le futur et la plupart des films de Spielberg depuis le début des années 80), Kennedy est notamment célèbre pour avoir produit les Indiana Jones avec Spielberg et Lucas. Au début de l’année, lorsqu’elle fut nommée co-présidente de LucasFilm, ce n'était une surprise pour personne.

Verra-t-on le château de Disney juste avant les films de Star Wars ?
     Ce qui est sûr, c’est que la fanfare de la Fox ne résonnera plus forcément avant la célèbre musique de John Williams. De là à savoir si le château de la belle au bois dormant se retrouvera avant le "Il y a longtemps, dans une galaxie lointaine, très lointaine..."

Est-ce qu’il y aura des crossover Disney / Star Wars ?
     C’est la crainte principale des fans : Jar Jar Binks avec des oreilles de Mickey ? Iron Man VS Boba Fett ? Des chansons d’Hannah Montana sur les séquences de la bataille d’Endor ? Il faut tout de suite relativiser ! Disney et Lucas avaient déjà de fortes relations économiques bien avant ce deal. Et même si tout est possible, on constatera que Disney a fait un travail absolument irréprochable sur le catalogue Marvel et on ne voit pas pourquoi le studio souillerait l’univers Star Wars en réalisant le crossover tant craint par les fans.

Que devient Indiana Jones 5 ?
      C’est LucasFilm qui possède les droits d’Indy et les futures aventures du Dr Jones faisaient partie intégrante du deal. Cependant, d’un point de vue commercial et financier, cette franchise est d’une rare complexité. Comme pour Spiderman (license Marvel, mais distribuée par Sony), c’est Paramount qui a les droits de distribution d’Indiana Jones pour l’instant, et Disney ne montera pas au front contre la Major pour récupérer ces droits. En clair, on n’est pas prêt de voir un nouveau Indiana Jones en salle.

mercredi 31 octobre 2012

Terminator en Blu-ray : test détaillé.

     Synopsis rapide : 2029, sur Terre, le pouvoir est détenu par des machines, qui ont même produit des cyborgs à la chaîne, afin d'exterminer la race humaine. Alors que les hommes, sous les ordres de John Connor, commencent à parvenir à se défendre face aux machines, celles-ci envoient dans le passé leur meilleur modèle, le T-001 (joué par Arnold Schwarzenegger), afin de tenter d'exécuter la mère de John Connor, Sarah, un peu avant la naissance de John. Le Terminator arrive donc en 1984, et extermine toutes les Sarah Connor de l'annuaire. Seulement, le Terminator n'est pas le seul à être venu dans le passé, puisqu'un soldat du futur, Kyle Reese (joué par Michael Biehn), est lui aussi venu dans les années 80 pour défendre Sarah. La survie de l'espèce humaine dépendra de l'issu de cette bataille !
"I'll be back !"

     Image : De par le passé, on en a vu des vertes et des pas mûres avec les différents transferts (HD ou non) de ce Terminator, premier du nom ! En général, on avait quelque chose de granuleux, assez sombre, peu défini, mal étalonné, sans parler des trucages faits avec des bouts de ficelles. Il faut dire que le budget du film était de seulement 6.400.000 $ (soit quasiment rien à l'échelle cinématographique) ! Le Blu-ray paru aux États-Unis en 2006 ne dérogeait pas à la réglé et n'était pas vraiment HD. Nous pouvions donc craindre le pire pour cette première édition Française de ce grand classique de la science-fiction.

     Que nenni ! Dès le premier visionnage, on se demande : "De quelle année est ce film, déjà ? 1984 ? Nan, vous blaguez !" On peut se demander comment les techniciens de la restauration s'y sont pris tellement ce Blu-ray est réussi ! Dès la première scène où Schwarzy apparait, de nuit, on a droit à des noirs débouchés, de nouvelles couleurs grâce à un étalonnage revu et corrigé, une clarté exemplaire, et surtout une image pas si granuleuse ! On notera aussi la profondeur de champs, les pores de la peau des visages. Et plus on avance dans le film, plus on est étonné ! Michael Biehn qui apparait avec ses vraies cicatrices en latex, magnifique retranscription des maquettes lors des scènes dans le futur. C'est d'ailleurs grâce (ou à cause ?) à l'excellente qualité de cette remasterisation qu'apparaissent les trucages à bas prix ! Mais cette netteté permet aussi de moins faire attention à l'aspect vieillot de certaines scènes ! Le film a pris un sacré coup de jeune avec cette restauration ! Un must comme on n'en voit pas beaucoup !
Note technique de l'image : 10/10, sans hésitation, vu l'âge du film !


     Son : Deux pistes sont au programme : la VO en DTS-HD High Resolution 5.1 et la VF DTS-HD Master Audio 5.1. C'est une sacré bande son que nous découvrons en VO : cette piste audio a été restaurée sur la base de sons existants sur les bandes d'origine. En clair, les sons d'époque se mêlent à d'autres recréés récemment de toutes pièces, qui permettent de rendre le spectacle plus actuel, tant dans le rendu du grave que dans les multiples effets Surround ! Comme on pouvait s'en douter, les séquences les plus impressionnantes à l'oreille sont celles des combats du futur avec tous ces coups de feu et laser qui volent de partout. La musique passe plutôt bien par rapport à l'âge de la bande son, et l'ensemble se révèle dynamique, avec cette alternance entre les sons d'origine et ceux accentués lors de la restauration.
     La VF, elle, demeure assez proche de la VO, mais en moins pêchu. Mais il est clair qu'on n'avait jamais entendu cette VF avec une telle présence ni de tels effets. Cette piste audio restaurée sonne à la fois d'époque et moderne selon les scènes. Pas mal du tout !
Nous mettrons donc 9/10 pour la VO, et 8/10 pour la VF !

     Bonus : Ce sont des documents d'époque. C'est assez léger en bonus, mais c'est toujours mieux que rien !
- Scènes coupées (assez courtes)
- Rétrospective : acteurs, réalisateur, coulisses (30 min)
- Effets spéciaux et musique (on nous explique comment on a réussi à sauvé les meubles sans budget)

     Conclusion : on redécouvre totalement ce film culte. Certaines scènes et effets spéciaux ont vieilli (les trucages en latex, les maquettes tenues par des fils sur fond de fumigènes). Mais le moins que l'on puisse dire, c'est que le travail de restauration est fabuleux !
 Note technique : 9,5/10 

Caractéristiques techniques :
Titre : Terminator
Titre original : The Terminator
Réalisateur : James Cameron
Format : 1.85
Durée du film : 1h47
Encodage : AVC
Pistes son : Anglais en DTS-HD High Resolution 5.1, Français DTS-HD Master Audio 5.1.
Sous-titres : Français, Anglais.

Distribution : Arnold Schwarzenegger, Michael Biehn, Linda Hamilton, Paul Winfield, Earl Boen.

Voir aussi :
- Test du Blu-ray de Terminator 2
- Test du Blu-ray de Total Recall
- Schwarzenegger dans un film vaguement inspiré des Dix petits nègres !
- Test du Blu-ray de RoboCop remasterisé en 4K

lundi 22 octobre 2012

Le Blu-ray de Roger Rabbit le 23 avril 2013 en France !



     Disney a annoncé la sortie en 2013 du très attendu Blu-Ray de Qui veut la peau de Roger Rabbit ?, le film culte de Robert Zemeckis. 25 ans après sa sortie en 1988, ce long-métrage mélangeant prises de vue filmées et personnages de dessins-animés qui a réussit en son temps l'exploit de réunir à l'écran des personnages de Disney (Mickey, Donald, Pluto, Dumbo), Warner (Daffy, Bugs Bunny, Titi, Marvin le Martien), MGM (Droopy, Spike), Paramount (Betty Boop, Koko le clown) et même Universal (Woody Woodpecker) - aura enfin droit à sa version en Haute Définition.


     Qui veut la peau de Roger Rabbit sortira donc aux USA chez Disney en date du 12 mars 2013. Il s’agira d’une édition Combo Blu-ray + DVD spéciale 25ème anniversaire. Le film sera présenté dans une version remasterisée au format d’image 1.85.

La liste des suppléments bonus est la suivante : 
- Les courts métrages de Roger Rabbit (en version restaurée) : Tummy Trouble, Roller-Coaster Rabbit and Trail Mix-Up
- Feature Audio Commentary
- Behind the Ears: The True Story
- Who Made Roger Rabbit?
- On Set! Benny the Cab
- Before & After Split-Screen
- Toon Stand-Ins
- Deleted Scene: Pig's Head
- Toontown Confidential Feature Trivia Track
- The Valiant Files: Interactive Set-Top Gallery
- Theatrical Trailer



     Malheureusement, il est vraisemblable que dans cette édition, on ne pourra pas voir en HD les parties intimes de Jessica Rabbit (déjà floutées dans le DVD pour des questions évidentes de pudeur, comme nous l'explique movie-censorship). Il est vrai que l'on voit mal Disney proposer un film où l'on voit une image interdite aux moins de 18 ans... 
     Néanmoins, espérons simplement que cette édition sera à la hauteur des attentes !

     En ce qui concerne l'édition française, elle est prévue pour le 23 avril 2013.

Friends en Blu-ray : celui qu'on pourra acheter le 13 novembre 2012 !


     C'est une excellente nouvelle pour tous les fans (encore très nombreux) de la série Friends, nostalgiques des aventures de Monica, Phoebe, Rachel, Ross, Joey et Chandler : les dix saisons de la mythique série vont être regroupées dans un coffret Blu-Ray, commercialisé le 13 novembre 2012 chez nous, juste avant les fêtes de Noël.

    "Friends est la série télé la plus populaire de tous les temps et son succès ne s'est jamais démenti", a déclaré Rosemary Markson, vice-présidente de Warner Home Video, qui édite ce coffret. "Friends nous manque, mais cette édition collector va nous permettre de redécouvrir les gags et les histoires d'amour de cette série dans des conditions optimales de visionnage et de qualité sonore." Ce coffret collector Blu-Ray de 21 disques proposera en tout et pour tout 110 heures de programmes. D'une part les 236 épisodes des dix saisons (entièrement remastérisées dans une qualité Haute Définition 1080p, en VO et VF), et d'autre part 20 heures de suppléments, dont plus de trois heures de suppléments totalement inédits

Jolie photo, parodie de la fameuse photo Men at lunch

     D'ailleurs, voici le contenu complet de ce coffret Blu-Ray :

     Près de 3 heures de bonus inédits :
Saison 4, épisode 24 : une apparition de Hugh Laurie.
  • True Friends : Documentaires sur la série, ponctués de nouvelles interviews sur dix années marquantes d'une série qui a façonné le paysage culturel des années 90 et de la première moitié des années 2000.
  • Friends From the Start : Pour savoir comment la série a été créée et connaître les difficultés à trouver le casting idéal.
  • When Friends Become Family : Pour entrer dans l'intimité des scénaristes et découvrir ce qui a inspiré certains épisodes les plus célèbres et quelques scènes-clés de plusieurs saisons.
  • Legacy of Friends : Pour découvrir pourquoi la série s'est arrêtée, son influence sur la "culture pop" et son héritage.
  • Montage d'origine de l'épisode "Celui qui découvrait sa paternité". Cet épisode est remonté tel qu'il avait été conçu à l'origine. Kevin Bright replace l'épisode dans son contexte et explique pourquoi il avait été diffusé dans une autre version.
  • Scénario original de "Celui qui découvrait sa paternité".
  • Émission spéciale "The Tonight Show with Jay Leno" (2005) autour de FRIENDS
  • Émission spéciale "The Ellen DeGeneres Show"  (2004) autour de FRIENDS
  • The Ones With More Friends : Épisodes diffusés dans leur version longue
  • The One with the Never-Before-Seen Gags : Conçu à l'origine pour les comédiens et l'équipe technique, ce bêtisier inédit était trop hilarant pour faire partie du DVD !
  • The Rembrandts - "I'll Be There For You" :  Vidéo clip officiel de FRIENDS réunissant l'ensemble du casting.

      Bonus issus des précédentes éditions DVD :
  • Friends Around the World : Pour en savoir plus sur le phénomène FRIENDS dans le monde entier
  • On Location in London : Traversez l'Atlantique pour retrouver les comédiens en Angleterre.
  • The One That Goes Behind the Scenes : Documentaire d'une heure diffusé sur la chaîne Discovery Channel
  • Behind the Style, The Look of Friends :  La chef-costumière Debra McGuire, le chef-coiffeur Jonathan Hanousek et la chef-maquilleuse Robin Siegel évoquent l'évolution du style vestimentaire, des coiffures et du maquillage au fil des années.
  • Vidéo clip Phoebe Battles the Pink Robots du groupe Flaming Lips, avec Lisa Kudrow, et réalisé par Kevin S. Bright
  • Friends Final Thoughts :  Les comédiens et les producteurs discutent entre eux pendant les derniers jours sur le plateau et après la fin du tournage.
  • Version inédite, dans son montage d'origine, de Smelly Cat ("Tu pues le chat")
  • Vidéo clip de Joey Joey de Matt LeBlanc
  • Commentaires des 31 épisodes
  • Livre d'or vidéo Friends of Friends
  • Bêtisiers de plusieurs saisons
  • Et plein d'autres surprises

Titre : Friends - L'intégrale - Saisons 1 à 10
Date de sortie : 13 novembre 2012
Genre : Sitcom, Comédie
Durée : 88h40min
Résolution : 1080p
Public : Tous publics
Éditeur : Warner Bros.
Packaging : Coffret
EAN : 5051889275060
Année de production : 1994
Format audio : Dolby Digital : Français : 2.0, Anglais : 5.1, Néerlandais : 2.0, Espagnol : 2.0
Sous-titres : Français, Anglais, Néerlandais, Espagnol, Brésilien, Danois, Finlandais, Norvégien, Suédois
Format image : Couleurs - 1.78 - 16:9 Natif
Nombre de disques : 21
Zones : A, B (Europe), C


 Acteur  Personnage  VF (saisons 1 à 8)  VF (saisons 9 et 10)
Jennifer Aniston  Rachel Green  Dorothée Jemma  Monika Lawinska
Courteney Cox  Monica Geller  Marie-Christine Darah  Marie-Christine Darah
Lisa Kudrow  Phoebe Buffay  Michèle Lituac  Michèle Lituac
Matt LeBlanc  Joey Tribbiani  Mark Lesser  Olivier Jankovic
Matthew Perry  Chandler Bing  Emmanuel Curtil  Antoine Nouel
David Schwimmer  Ross Geller  Michel Lasorne  Michel Lasorne

Voir aussi :
Un portrait, une voix : Emmanuel Curtil

samedi 13 octobre 2012

La page Facebook du Nouveau Cinéphile



     Le Nouveau Cinéphile vous informe que vous pouvez être avertit de tous les nouveaux articles du site, et même accéder à des exclusivités, comme des photos de tournages qui n'apparaissent pas sur le site, ou des informations supplémentaires.

     Pour cela, il vous suffit de vous rendre sur notre page Facebook (disponible ici) et de cliquer sur "J'aime". Tous les nouveaux articles apparaitront alors dans votre fil d'actualité Facebook.

lundi 8 octobre 2012

Sortie prochaine du Blu-ray de The Dark Knight Rises.


     Les choses commencent à se préciser en France. Selon les données marchandes d'Amazon et de la Fnac, la sortie en Blu-ray Disc de The Dark Knight Rises interviendrait un peu plus tôt qu'aux USA à savoir en date du 28 novembre 2012, 4 mois précisément après la sortie du film dans les salles obscures.

     Le film sortira dans une édition Blu-ray Disc limitée boîtier métal, regroupant Blu-ray du film, le DVD et la copie digitale

     Toujours en date du 28 novembre, est attendue une édition Blu-ray « Collector Édition Limitée » reprenant le masque du Chevalier Noir en objet collector. Ce coffret contiendra 2 Blu-ray Disc, 1 DVD et la copie digitale du film. Édition limitée à 30 000 exemplaires (je ne sais pas si c’est juste en France ou dans le monde), ce sera une sacré édition pour la modique somme de 60€.





     Sortie également d'un coffret Blu-ray trilogie intégrant les trois volets de la saga de Christopher Nolan, savoir Batman Begins, The Dark Knight et The Dark Knight Rises.


Plus de 3 heures de bonus
LA BATMOBILE – Les 5 Batmobiles réunies pour la première fois. La plus impressionnante des armes de Batman se révèlent sous tous ses aspects. Découvrez la naissance et l’évolution de cette merveille technologique,  véritable icône culturelle.

BONUS, LA FIN DU CHEVALIER :
- Le prologue : détournement en haute-altitude. Découvrez les dessous de la séquence d’ouverture
- Gotham Souterrain : Chris Nolan et les chefs décorateurs discutent et construisent le repaire de Bane.
- Retour à la Batcave : au cœur de la reconstruction de la Batcave avec des images en accéléré, parsemées d’interviews et de commentaires.
- Batman vs Bane : Les acteurs et l’équipe du film révèlent la manière dont ils ont préparé et tourné la scène de combat épique entre Batman et Bane.
- La Bat : Retour sur la création du nouveau moyen de transport apporté par Nolan.
- Arsenal accepté : découvrez comment furent utilisés les effets spéciaux et les unités miniatures afin de simuler une démolition de plafond par le Tumbler.
- Le gouffre : les secrets de la construction de deux immenses plateaux de tournage verticaux.
- Jour de destruction : L’équipe du film décrit la séquence de destruction du stade de Gotham.
- La démolition d’une rue : Découvrez comment une série d’effets spéciaux très pratiques furent utilisés pour simuler la démolition d’une rue.
- Le Chant : Christopher Nolan et Hans Zimmer reviennent sur la création du chant qui sera repris pour le thème musicale de Bane.
- Guerre à Wall Street : Observez la coordination et la production de la scène de bataille à Manhattan.
- La course au réacteur : l’orchestration par l’équipe du film de la séquence de poursuite, avec plusieurs Tumblers et Batpods.
- Le voyage du Chevalier noir : plongez au cœur de l’histoire et des choix thématiques qui structurent le dernier chapitre du voyage de Bruce Wayne. Avec les interviews de Chistopher Nolan, Jonah Nolan, David Goyer, Emma Thomas.
- L'expiation de Gotham : Découvrez comment l’équipe du film réinventa le personnage de Bane.
- Un personnage féminin – Discussion sur le challenge de la création du personnage de Selina Kyle.
- La fin d’une légende – L’équipe du film évoquent le fait d’avoir travaillé sur The Dark Knight Rises, et leur participation sur la saga.

mercredi 26 septembre 2012

Test du Blu-ray de Titanic

     On ne présente plus ce film désormais culte, aux presque 21 millions d'entrées en salle en France, sans compter les entrées de la version 3D ressortie en avril 2012. Et c'est sans doute grâce à cette ressortie en 3D que nous avons maintenant droit à un Blu-ray d'une telle qualité technique. En effet, lorsque l'on demandait à James Cameron quand est-ce qu'il sortirait une version haute-définition, il répondait qu'il n'était pas satisfait du master utilisé pour le DVD (et qui en effet était très très moyen...). Lorsque vint l'idée de convertir Titanic en 3D, Cameron et ses équipes se lancèrent dans une restauration de l’œuvre d'après le scan en vidéo Ultra Haute Définition (4K, soit quatre fois la résolution du Blu-ray). C'est à partir de ce master 4K restauré qu'a été conçu le Blu-ray. Il s'agit d'un coffret de 2 Blu-ray : le film + les bonus (6 heures, dont 1 h 30 de bonus récents captés en HD). 


Images : 
     On se rend compte de l'immense travail de restauration quand on commence à constater les défauts liés aux tournages sur fond vert, ainsi que certaines images numériques qui ne sont pas vraiment fluides, ni pleinement raccords avec celles captées via la pellicule. Par exemple, les vues aériennes du paquebot recréées en numérique avec leurs personnages qui marchent de façon un peu syncopée sont ici plutôt faillibles, tout en restant magnifique. Eh oui, l'image de ce Blu-ray est tout simplement magnifique !
 
     Le plus compliqué a sûrement été de faire passer les détails des intérieurs des cabines de luxe, avec ses fleurs, boiseries, broderies et dorures de cheminée. Nous craignions le résultats, et finalement, tout est extrêmement bien restitué, la chaleur des pièces est bien là, et le grain de la pellicule donne une touche "époque victorienne" à l'ensemble. On perçois également le contraste technique entre les scènes qui se passent dans le paquebot avant qu'il ne coule, et celles sur le Keldych, le navire de recherche. Dans les scènes sur le paquebot, le spectateur est comme bien au chaud au coin du feu, dans un univers de début de siècle (les couleurs sont chaudes, l'image est feutrée, le grain parfois vif, et les visages magnifiés et fardés). Dans les scènes sur le navire de recherche, on a une image très définie, qui détaille si bien la barbe de Bill Paxton ou les rides de la Rose centenaire (Gloria Stewart). Ce parti pris du réalisateur permet de bien différencier les époques, et de donner une atmosphère particulière à chaque époque.


     Lorsque le paquebot heurte l'iceberg, la définition est telle que l'on peut apercevoir les gouttes de sueur perler et les iris des yeux qui trahissent la frayeur de l'équipage. La chute des corps alors que la bateau à la poupe en l'air est également impressionnante de définition et de contraste.
Sans hésitation, carton plein pour cette fabuleuse image : 10/10 !

Son :
     En version originale, nous avons droit ici à du DTS-HD Master Audio 5.1. Forcément, nous attendions beaucoup de cette bande son. Le moins que l'on puisse dire, c'est que l'on est pas déçus du résultat. Tous les bruits sont retranscrits avec une grande fidélité : le son des cheminées lorsque le Titanic démarre, le bruit rauque des hélices, les sons de la salle des machines font tout pour que le caisson de basses sorte de ses gonds ! Ensuite, bien évidemment, l'ambiance feutrée des premières classes, les dialogues doux pour les oreilles. Et puis les hauts-parleurs s'emballent de nouveau : le craquement de la coque sur l'iceberg, l'eau qui s'engouffre avec un grondement de barrage qui cède, les surround s'affolent, les courses dans les coursives, ce faux calme qui laisse planer les cris d'effroi au loin. Malgré tous les moments où les basses sont si fortes, à aucun moment le son ne perds de sa précision. Une bande son quasi parfaite !


     En version française, théoriquement, cela devrait sonner moins précis que la VO, car en DTS mi-débit. Heureusement, il n'en est rien ! Même si la musique est parfois moins spatialisée, les voix sont nettes, le grave est presque aussi précis. Et finalement, la VF est presque à la hauteur du mixage en VO.
Note technique : 10/10 en VO et 9/10 en VF.

Bonus : 
- 3 commentaires audio (VOST) !
- L'excellent documentaire tourné en 2012 (HD, National Geographic) : La conclusion de James Cameron (1 h 30), c'est génial !
- Makings of à la pelle
- 29 scènes coupées
- 60 modules sur la conception de l'œuvre
- 1000 photos, dessins, esquisses
- Les effets spéciaux


Conclusion :
     Cette restauration 4K nous donne un résultat au delà de nos espérances ! Les images sont ultra définis pour l'époque "moderne", plutôt chaudes pour l'époque du Titanic. Au niveau son, la VO en DTS-HD est incroyable de qualité, et la DTS mi-débit en VF n'a finalement pas grand chose à lui envier. Bref, si vous aimez ce film, ce Blu-ray est quasi-obligatoire !
Note : 10/10 !

Caractéristiques techniques :
Titre : Titanic
Réalisateur : James Cameron
Format : 2.40
Durée du film : 3h14
Encodage des deux Blu-ray : MPEG 4
Pistes son : Anglais DTS-HD Master Audio 5.1, Français DTS 5.1.
Sous-titres : Français, Anglais.

Distribution :
Personnage  Acteur/actrice  Version française
Jack Dawson  Leonardo DiCaprio  Damien Witecka
Rose DeWitt Bukater-Dawson jeune  Kate Winslet  Anneliese Fromont
Caledon Hockley  Billy Zane  Pierre Tessier
Margaret dite « Molly » Brown  Kathy Bates  Monique Thierry
Thomas Andrews, l'architecte du Titanic  Victor Garber  Gabriel Le Doze
le commandant Edward John Smith  Bernard Hill  Georges Berthomieu
Joseph Bruce Ismay  Jonathan Hyde  Pierre Dourlens
Brock Lovett  Bill Paxton  Bruno Choël
Rose Dawson-Calvert âgée  Gloria Stuart  Lita Recio
Ruth DeWitt Bukater  Frances Fisher  Anne Rochant
Spicer Lovejoy  David Warner  Frédéric Cerdal

dimanche 16 septembre 2012

Pierre Mondy est décédé, à l'âge de 87 ans !


     Le comédien Pierre Mondy, vétéran de la comédie française au théâtre, à la télé et au cinéma, est décédé samedi 15 septembre 2012 à l’âge de 87 ans.

     Né en 1925 à Neuilly, de son vrai nom Pierre Cuq, il suit la formation du cours Simon à Paris et mène parallèlement une carrière d’acteur au cinéma et au théâtre. Il tient son premier rôle au cinéma en 1949 dans Rendez-vous de juillet, de Jacques Becker : à partir de là, il a joué dans presque cent films. Que retenir d’une carrière aussi exceptionnelle ? Les Copains (Yves Robert, 1964), Compartiment tueurs (Costa-Gavras, 1965), Vos gueules les mouettes (Robert Dhéry, 1974), il double en français Ugo Tognazzi dans La Cage aux folles (Edouard Molinaro, 1978)… Et, bien sûr, le rôle du Sergent-chef Chaudard dans la série de la Septième compagnie, réalisée par Robert Lamoureux. Mais où est donc passée la septième compagnie (1973), La Septième compagnie au clair de lune (1975) et On a retrouvé la septième compagnie (1977), trilogie quintessence du comique troupier franchouillard.
Henri Guybet, Jean Lefebvre et Pierre Mondy dans La Septième compagnie au clair de lune (1975)

Au théâtre, ce sont plus de cinquante mises en scène depuis 1951, surtout dans la comédie de boulevard (Jean Poiret, Sacha Guitry, Labiche...) ; et au cinéma, son unique réalisation au cinéma date de 1969 : Appelez-moi Mathilde adapte une pièce de Francis Veber avec Jacqueline Maillan, Guy Bedos et Michel Serrault.

     C’est à la télévision qu’il tient son rôle le plus connu : dans les 12 saisons des Cordier, juge et flic, il endosse le pardessus du commissaire Pierre Cordier, qu’il tiendra de 1992 à 2005. Avant de reprendre le rôle dans Commissaire Cordier, série dérivée dédiée à son personnage et qui connaîtra trois saisons et douze épisodes, de 2005 à 2008.

     Récemment, on l’avait vu jouer l’empereur César dans la saison 6 de Kaamelott, et il tient son dernier rôle au cinéma en 2009 dans Un homme et son chien de Francis Huster aux côtés de Jean-Paul Belmondo

     Atteint d'un lymphome (cancer) soigné à l'hôpital parisien de la Pitié-Salpêtrière, l'acteur confiait il y a deux ans : "Il faut relativiser beaucoup, chaque jour qui passe est un jour de gagné." "Revenir au théâtre, ça pourrait me tenter", ajoutait-il. Et celui qui fut Napoléon et soldat de "La 7e compagnie" concluait : "Dans ma tête, je ne suis pas à la retraite."

Dans Retour en force, en 1979.

jeudi 6 septembre 2012

Le projet de remake américain de Bienvenue chez les ch'tis abandonné !


     En 2008, alors que le film de Dany Boon cartonnait partout en France (plus de 20 millions de spectateurs en salles), Will Smith s'était montré très intéressé et avait même racheté les droits pour une éventuelle adaptation américaine.

     Le projet était déjà bien lancé, et on connaissait déjà le titre du film : Welcome to the Sticks (Bienvenue chez les ploucs). Le nom de Steve Carrell avait même été évoqué pour interpréter l'un des deux personnages principaux.

     Cependant, Dany Boon n'a pas vraiment été emballé par les différents scenarii présentées par Will Smith et a préféré récupérer les droits d'adaptation de son film.

     Le film n'aura finalement fait l'objet d'un remake qu'en Italie, Benvenuti al Sud, où il a rencontré un énorme succès et a même été à l'origine d'une suite.