vendredi 27 février 2015

Le Dernier Samaritain : présentation et répliques cultes.



Synopsis
     Le Dernier Samaritain (The Last Boy Scout, en V.O) est un film de Tony Scott, produit en 1991, mettant en scène Joe Hallenbeck (Bruce Willis), ancien agent des services secrets devenu un détective privé alcoolique, et Jimmy Dix (Damon Wayans) ancien joueur de football cocaïnomane. Suite au meurtre de Cory (Halle Berry), la petite amie de Jimmy Dix, les deux personnages travaillent ensemble pour retrouver les tueurs qui ont assassiné Cory.

Critique
     Un film à l'ancienne, comme on n'en fait malheureusement plus, dont le personnage principal joué par Bruce Willis ressemble fort à un mélange entre Martin Riggs et John McClane. Un anti-héros malchanceux et associal, à la réplique incisée et à la répartie cinglantes. Un film à voir (ou à revoir). Une sorte de Die Hard bis, mais avec un soupçon d'ambiance de L'Arme Fatale (scénario de Shane Black et BO de Michael Kamen oblige). Pour donner la réplique à Willis, l'acteur Damon Wayans que les plus jeunes connaissent surtout pour son personnage de Michael Kyle dans la série Ma famille d'abord.

Répliques cultes
Joe Hallenbeck : - Mike ?
Mike Matthews : - Ah Joe, j'te croyais encore à Las Vegas. J'allais te laisser un message.
[Joe lance un long rot.]
Mike Matthews : - A ta santé. T'as encore dû passer une bonne soirée.
Joe Hallenbeck : - J'ai forniqué avec un écureuil, il en est mort.
[...]
Mike Matthews [parlant d'une stripteaseuse] : - Elle est bandante, j'lui donne trois sur mon échelle de doigts : J'm'en couperais bien trois si le bon dieu me laissais la baiser.
Joe Hallenbeck : - Mets-lui un sur ton échelle de nez, que je vois plus cette horreur.
Mike Matthews : - Ahahaha... J't'emmerde. Tu avais p'têt des projets ?
Joe Hallenbeck : - J'comptais griller quelques cigarettes.
Mike Matthews : -Tu peux pas remettre ça à plus tard ?


Joe [à propos de sa fille] : - Elle baisera le premier venu a quatorze ans.
Sarah (la femme de Joe) : - Tu te rends compte que c'est moche de dire ça ?!
Joe : - Ça va Sarah ! Tu la laisse se maquiller on dirait un... un raton laveur. J'ai même faillit la descendre. J'l'avais prise pour un voleur la dernière fois...
Sarah : - Tu n'es pas drôle, toutes les filles de son âge se maquillent !
Joe : - Ouais, mais je suis sûr que les filles de son âge n'y vont pas avec un pistolet à peinture.

Mike : - Écoute, Joe...
Joe : - Tu baise la femme de ton ami !
Mike : - Attends, on va s'expliquer.
Joe : - Qu'est-ce qu'elle vaut ? Sur ton échelle de doigt, elle vaut quoi, ma femme ?
Mike : - C'est arrivé comme ça, Joe, c'est tout.
Joe : - Oui, oui, c'est... c'est la faute a personne... En fait, c'est pas de bol... C'est un accident, voilà. Tu as dû glisser sur le parquet, et puis comme par hasard t'es tombé la queue en avant sur ma petite femme...

[La voiture de Mike avec lui dedans vient d'exploser]
Sarah : - Qui est l'enflure qui a fait ça Joe ?
Joe : - Sûrement une contractuelle. Mais qu'est-ce que j'en sais.

Sarah : - T'es jamais là. Mais j'en ai ma claque moi d'être toujours toute seule le soir !
Joe : - Prends-toi un chien.
Sarah : - J'suis pas ton ennemie Joe c'est toi qui détruit tout.
Joe : - Oui... et dire que j'dois me supporter à longueur de journées.

Jimmy Wayans : - Tout ce que je sais faire c'est claquer du fric, boire et tringler tout ce qui me passe sous la main.
Le barman : - Alors reste de l'autre coté du bar

Joe : - L’eau mouille, le ciel est bleu, les femmes ont des secrets, c’est ça la vie...


Méchant : - J'ai rien contre toi.
Joe : - C'est ce que tu crois. Hier soir, j'ai baisé ta femme.
Méchant : - Ah oui tiens, et comment tu sais que c'était ma femme ?
Joe : - Elle disait que son mari avais l'air d'un vieux maquereau pourri qui puait de la gueule.
Méchant : - Alors toi t'es cool pour un gars qui va s'avaler un pruneau.
Joe : - J'ai baisé ta femme, vas jusqu’à deux.
[...]
Méchant : - Qu'est-ce que tu préfères, le cœur, ou la tête ?
Joe : - J'ai l'impression d'entendre ta femme.
Méchant : - Tu vas la fermer ta grande gueule ?!
Joe : - Demande moi si elle est grosse.
Méchant : - T'arrête un peu ? ... Alors ma femme est grosse ?
Joe : - Elle est si grosse que j'ai dû la rouler dans la farine pour savoir où elle mouillait. [Le méchant ricane] Elle a tant de cellulite tu lui tapes sur les cuisses et tu fais du surf. [Le méchant rigole] Elle est pas si grosse que ça, mais pour la prendre en photo j'ai dû louer un avion. [Le méchant éclate de rire... puis Joe lui éclate une canette dans la tronche]

Jimmy (à propos de Mike) : - Mais il n'a pas réussi sa sortie.
Joe : - Ouais... y'en a encore plein ma pelouse...

Joe : - C'est un froc en cuir ?
Jimmy : - Oui.
Joe : -Tu l'as payé cher ?
Jimmy : - 650 !
Joe : - 650 dollars ? 
Jimmy : -Oui
Joe : - Le pantalon ?
Jimmy : - Oui.
Joe : - Et tu sors avec ?
Jimmy : - Oui.
Joe : - Y'a la télé couleur dedans pour ce prix-là ?
Jimmy : - Même pas.
Joe : -J'me fais très vieux.

Le lieutenant Benjamin Bessalo : - On vient d'inventer un nouveau truc, le rasoir !
Joe : - Trop risqué : je pense à toi et j'ai plus qu'une idée en tête : m'ouvrir les veines.

Jimmy : - Tu pourrais jouer au football : t'es bien bâti.
Joe : - Et toi t'es pédé ?
Jimmy : - Nan, c’était pour rompre la glace.
Joe : - J'adore la glace. Lâche-moi, tu veux ?
Jimmy : - C'est sympa de discuter avec toi.
Joe : - J't'emmerde.

Joe : - Si on croise encore un admirateur, tu veux que je te prête mes lunettes noires ?
Jimmy : - J't'emmerde.
Joe : - T'as de la répartie !

Jimmy : - Je sais où elle cachait la clé.
Joe : - J'ai pas besoin de clé.
Jimmy : - Bon, d'accord pour la clé. Mais pour le système d'alarme ? C'est du sophistiqué, c'est moi qui l'ai installé. Mais tu sais comment le circonvenir, sans doute ?
Joe : - Le circonvenir ?
Jimmy : - Hé oui j'ai du vocabulaire. Tu lis beaucoup ?
Joe : - J'suis abonné à Nichons Magazine. Ça te va ?

Joe : - Ah l'amour... Tu devrais oublier ça.
Jimmy : - Tu crois pas en l’amour ?
Joe : - Je crois en l'amour, et même au cancer !
Jimmy : - C'est deux maladies ?
Joe : - Presque...

Joe : - Où est-ce que tu vas ?
Jimmy : - Aux cabinets, mais je t'en prie, viens me la tenir, j'ai pas le droit de porter des objets lourds...
Joe : - Je passe...

Méchant (s'adressant à Jimmy) : - Toi, tu la fermes, Dugland.
Joe : - C'est moi, Dugland. Lui, c'est Trouduc !

Joe : - Ces gars là son des méchants. Ils ont de vrais flingues, de vrais munitions. C'est dangereux !
Jimmy : - Danger, c'est mon deuxième prénom.
Joe : - Le mien c'est Cornélius, tu le répètes j'te tue.


Jimmy : - Tu as des gosses ?
Joe : - Une fille.
Jimmy : - Et est-ce qu'elle t'aime ?
Joe : - Non... Non, pas trop. Elle adore Prince, c'est affligeant.

[En arrivant devant la maison de Joe]
Jimmy : - Waouh une vraie maison ! J'imaginais une caverne, avec des cranes partout. On vient de me dételer et on m'a laissé en nage.
Joe : - Ça veut dire quoi ?
Jimmy : - C'est un truc d'équitation.
Joe : - Les blacks font du cheval, maintenant ?
Jimmy : - Depuis que les bagnoles sont trop dures à voler.
Joe : - Tu montes avec un chapeau de cow-boy ?
Jimmy : - Je me débrouille pas mal. J'pourrais emmener ta gamine. Elle a quelle âge ?
Joe : - Elle a treize ans. Et si je te vois lui tourner autour, je t'enfonce un parapluie dans le cul.

Darian (la fille de Joe) : - Tu t'es blessé au visage ?
Joe : - Non j'suis pas blessé du tout, j'ai toujours été comme ça !

Un flic : - J'ai une mauvaise nouvelle et une mauvaise nouvelle
Bessalo : - Commence par la mauvaise.

Méchant : - Tu fais le gars vachement à l'aise dans ses godasses. T'es toujours super cool hein ? Juste une fois j'ai envie de t'entendre hurler... de douleur.
Joe : - Mets-moi un rap, connard.

Méchant : - T'es venu tout seul ?
Jimmy : - Non, j'ai emmené les petits chanteurs à la croix de bois avec moi... Mais quoi, y'a que des cons, ici ?
Joe : - Non y'a que toi...


[Joe conduit à fond en voiture]
Jimmy : - Joe, si tu continues on va bientôt remonter le temps !

Jimmy : - C'est pas drôle. J'ai failli me la prendre [la balle] en pleine poire.
Joe : - Ça aurait été une perte terrible pour les beaux-arts.
Jimmy : - Eh, c'est la caisse de Marcone.
[Jimmy prend sa clé et raye tout un côté de la Rolls-Royce]
Jimmy : - J'en rêvais.
Joe : - T'aurais dû chier dessus...

Joe (en parlant de Marcone) : - Attends, Jimmy. Avec sa gueule, c'est normal qu'il casque pour baiser une femme.

Joe : - Ça me serait utile un associé... ça te plairait ?
Jimmy : - J'en sais rien, j'y connais rien au métier de détective.
Joe : - Oh, t'as rien à connaître. Sinon que dans les années 90', on ne cogne pas d'entrée, faut d'abord dire un truc cool. Tu vois ce que je veux dire ?
Jimmy : - Ouais du genre : je reviendrai !
Joe : - Ou alors tu lui balances un énorme coup de planche de surf et tu lui dis...
Jimmy : - Whoow c'est fun !
Joe : - Bravo c'est ça l'idée !

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