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samedi 27 décembre 2014

Insolite : recette des doubitchous, du Père Noël est une ordure.

     Nous sommes en pleine période des fêtes. Et comme tous les ans, les traditions sont les mêmes : bûches pâtissières, truffes en chocolat... et Le Père Noël est une ordure qui passe à la télé (le film ou la pièce de théâtre). Et vous redécouvrez avec plaisir la scène de Mr Preskovic et ses doubitchous de Sofia.

     Et bien l'article d'aujourd'hui, au sujet insolite, vous présente la recette des célèbres doubitchous. Et cette recette n'est pas si mauvaise que Pierre et Thérèse ne veulent le faire croire. Il fat die que dans cette recette, ils ne sont pas "roulés à la main sous les aisselles"...

     Voici donc, sans plus tarder, cette recette étonnante : 

INGRÉDIENTS (pour 6 personnes) :
- 250 g de farine
- 100 g de sucre
- 1/2 verre de margarine fondue
- 1/2 verre d’huile
- 1 cuillère à café de cacao
- 1 pincée de cannelle
- chocolat

PRÉPARATION :
- Pétrir la farine, le cacao, la margarine, l'huile, la cannelle et le sucre ensemble.
- Faire des petits boudins grossiers, autour d’un morceau de chocolat
- Cuire au four une quinzaine de minutes à 160°
- Petite particularité : au bout d'environ 10 minutes, il faut reformer les boudins qui sont en train de s’étaler lamentablement… Aidez-vous de 2 gros couteaux pour faire un étau vite fait.
- Lorsque les doubitchous craquèlent, ils sont cuits.
- Alors qu’ils sont encore chauds, saupoudrez de sucre glace. Ainsi, le sucre glace fond et donne un aspect collant et bizarre sur le biscuit.

PRÉSENTATION :
Pour être fidèle à l'esprit du film, présentez-ça dans un vulgaire tupperware !

Vous verrez, "C'est fin, c'est très fin. Ça se mange sans faim !"

Voir aussi :
- Recette de la Bieraubeurre d'Harry Potter.
- Recette du White Russian, le cocktail de Dude de The Big Lebowski.

dimanche 2 novembre 2014

[Insolite] Une bande annonce pour le film de Grumpy Cat.



     Nous en avions déjà parlé ici, un film sur Grumpy Cat était en préparation. Grumpy Cat, c'est ce chat jamais content qui est devenu un meme sur internet depuis 2012.

     Le film s'appellera Grumpy Cat’s Worst Christmas Ever (Littéralement "Le pire Noël de Grumpy Cat"). Il sera diffusé à la télévision US, sur la chaîne Lifetime, le 29 novembre 2014 et vu la bande-annonce, cela s’annonce être une daube sans nom… Le genre de film diffusé tous les ans sur M6, dans les périodes de Noël.

Grumpy Cat aurait du rester un meme sur Internet... Voici la bande annonce pour vous convaincre :


samedi 20 septembre 2014

Test Blu-ray - Presidio : Base militaire, San Francisco.



     Voilà un Blu-ray que je voulais acheter depuis un moment. Pourquoi ? parce que ce film, souvent perçu comme très moyen, n'est pas si mauvais et nous embarque avec un casting plutôt intéressant.

     Presidio : Base militaire, San Francisco est déjà un film ancien. Réalisé par Peter Hyams en 1988, il réuni Sean Connery (qui a été à mon sens le meilleur James Bond), Mark Harmon (plus connu pour son rôle de l'agent Gibbs dans la série NCIS : Enquêtes spéciales), et une Meg Ryan (Top Gun, Quand Harry rencontre Sally, Vous avez un mess@ge) encore jeune actrice.


Synopsis
     Un meurtre a été commis à San Francisco, au sein même de la base militaire du Presidio. L'inspecteur Jay Austin (Mark Harmon), de la police de San Francisco, est chargé de l'enquête et envoyé sur les lieux. Là, il doit enquêter avec son ancien patron, le prévôt divisionnaire et lieutenant-colonel Caldwell (Sean Connery) avec lequel il avait eu un grave désaccord suite à l'arrestation controversée du colonel Lawrence (Dana Gladstone). Ce qui l'a poussé à démissionner de la police militaire.

     La découverte de ce meurtre d'une ancienne collègue de Jay dans le Presidio de San Francisco, puis la course-poursuite qui s'ensuit impliquant la mort de deux policiers hors de la base, fait s'entrechoquer ces deux juridictions indépendantes et force les deux hommes à travailler ensemble malgré leur rivalité. Dans le même temps, Jay se met à fréquenter Donna (Meg Ryan), la fille de Caldwell.

     Le lieutenant-colonel Caldwell est un officier à l'ancienne d'origine écossaise. Lieutenant à l'époque de la guerre du Vietnam et grièvement blessé, il est sauvé par le sergent Maclure (Jack Warden). De là naît une grande complicité entre les deux hommes.

     Jay Austin était membre de la police militaire du Presidio sous les ordres de Caldwell jusqu'au soir d'une patrouille en compagnie de sa collègue Patti Jean (Jenette Goldstein), au cours de laquelle ils interpellent le Colonel Lawrence. Ivre, ce dernier a des mots inappropriés avec Patti puis frappe Jay. Ce dernier se défend mais à la suite de la plainte de Lawrence, sa hiérarchie (Caldwell) le désavoue et Jay démissionne, faisant de lui un inspecteur dans le civil.
Inutile de préciser que Austin et Caldwell se détestent.

     Donna est la fille de Caldwell. Fraîchement rentrée de l'université, elle a beaucoup souffert de l'absence de sa mère mais aussi d'avoir été trimbalée de base militaire en base militaire en fonction des affectations de son père. Bien qu'éduquée de manière stricte, Donna a conclu un pacte avec son père, disant que ce dernier ne lui interdira jamais rien. De fait, elle croque la vie à pleine dent au volant de sa Chevrolet Corvette, alors que son père rêve de la voir épouser un officier.

Image :
     En découvrant l'image de ce Blu-ray, j'ai eu l'énorme surprise de voir quelque chose de propre pour un film de 1988. En effet, l'image est nette, avec un grain pas déplaisant et très cinéma. Certains plans sont tout de même légèrement flous (sans doute des problèmes de mise au point, irrattrapables). Les plans de nuit, surtout lors de la poursuite au début du film, sont un peu plus compliqués. Mais cela reste néanmoins très correct. L'image est bien entendue en 1080p et respecte le ratio d'origine (2:35)

Son :
     Au niveau de la Version Originale, le son est clair et appréciable. Cette piste DTS-HD Master Audio 5.1 (48kHz, 24-bit) est de très bonne qualité. Mais ne vous attendez pas à des effets de son spatialisé, nous ne sommes pas dans Le Cinquième Élément.
     Au niveau de la Version Française, le bilan est un peu plus mitigé, puisque la piste est en Dolby Digital 2.0, autrement dit tout simplement une piste de DVD. Le son est quelque peu étouffé et vous devrez monter le son pour avoir un bon niveau (comme pour un DVD, je vous dis...). Néanmoins, le doublage français redonne de l'intérêt à cette piste, avec de grand comédiens.

Doublage français :
- Comme dans la plupart des films de Sean Connery (hors James Bond), c'est Jean-Claude Michel qui prête sa voix à l'écossais. Cette voix lui va à ravir.
- Mark Harmon est ici doublé par un comédien de doublage qui allait connaitre le succès plus tard en devenant la voix officielle de Bruce Willis : Patrick Poivey. L'agent Gibbs avec la voix de John McClane, c'est pas si mal.
- Meg Ryan est très souvent doublée par la voix fluette de Virginie Ledieu. Ce film ne déroge pas à cette règle.
- Il est intéressant de voir que c'est l'acteur Michel Beaune qui double le colonel Paul Lawrence. Je ne connaissais pas cette facette de l'acteur.

Censure :
     Ce Blu-ray propose une version censurée du film. La première scène un peu hot entre Meg Ryan & Mark Harmon a été coupé de moitié, la seconde a carrément disparue. Triste de voir ce type de censure sur un Blu-ray sorti en 2013.

Bonus :
En ce qui concerne les bonus, ça va aller très vite : il n'y en a pas, mise à part la bande-annonce du film...

Conclusion : 
     Un film plutôt bon. Je dirais moyen. Pas un chef d’œuvre, mais quand même loin d'être un navet. L'intrigue est assez simple, mais ce film reste plaisant à regarder, grâce à des acteurs qui assurent. J'aime beaucoup ce film.
Anecdote à noter : dans les deux premières saisons de la série NCIS : Enquêtes spéciales, le générique débute sur le plan d'un porte avion : ce plan provient du générique de Presidio : Base militaire, San Francisco. Plutôt drôle lorsqu'on sait que Mark Harmon joue dans NCIS et Presidio.
Carton rouge tout de même à la Paramount qui propose ici un film dont deux scènes ont été censurées.
Note technique : 4/5

Caractéristiques :
Titre : Presidio, Base militaire, Sans Francisco
Titre original : The Presidio
Format : 2.35
Durée du film : 1h37
Réalisation : Peter Hyams
Encodage du Blu-ray : MPEG-4 AVC (23.95 Mbps)
Pistes son :
- Anglais DTS-HD Master Audio 5.1
- Français Dolby Digital 2.0
- Espagnol Dolby Digital 2.0
Sous-titres : Anglais pour sourds et malentendants, Français, Espagnol
Bonus : Bande-annonce.

Distribution :
Personnage  Acteur/actrice  Voix française
Jay Austin  Mark Harmon  Patrick Poivey
Lieutenant-colonel Caldwell  Sean Connery  Jean-Claude Michel
Donna Caldwell  Meg Ryan  Virginie Ledieu
Sergent-major Ross Maclure  Jack Warden  André Valmy
Arthur Peale  Mark Blum  Joël Martineau
Colonel Paul Lawrence  Dana Gladstone  Michel Beaune

Mots-clés : Presidio ;  San Francisco ; Sean Connery ; Mark Harmon ; Peter Hyams

jeudi 21 août 2014

Dumb & Dumber arrive en novembre en Blu-ray !



     Alors que les deux plus profonds débiles du cinéma reviennent dans les salles le 17 décembre 2014 (voir mon précédent article), le premier épisode des aventures de Lloyd et Harry va être édité en Blu-ray. Le film est prévu dans les bacs pour le 17 novembre 2014, avec une version longue et non-censurée. 

     Ce Blu-ray, qui fête les vingt ans du premier Dumb & Dumber devrait s'afficher à 20 €.

mercredi 13 août 2014

Mort de Lauren Bacall !


     A peine sommes-nous encore en train de pleurer Robin Williams qu'une autre icône du cinéma s'est éteinte.

     Grande figure de l'âge d'or du cinéma américain, Lauren Bacall est morte hier, 12 août 2014, à l'âge de 89 ans. La famille de Humphrey Bogart, celui qui fut son époux, a confirmé l'information sur Twitter.

     Lauren Bacall aurait été terrassée par « un accident cardio-vasculaire », à son domicile de l'immeuble Dakota à New York.

     Elle était connue à Hollywood pour sa voix grave et son regard bleu glacé. Cette grande dame aura eu une carrière de plus de 60 ans.

     Née le 16 septembre 1924 à New York, Betty Joan Perske de son vrai nom est la fille unique d'immigrants juifs roumano-polonais, de la famille de l'ancien président israélien Shimon Peres.

     Elle a été révélée au grand public dans Le port de l'angoisse, de Howard Hawks, à l'âge de 19 ans, en 1944, aux côtés d'Humphrey Bogart, avec qui elle a formé un couple mythique au cinéma et à la ville. Elle a été son épouse pendant 12 ans jusqu'au décès de l'acteur en 1957. C'est de nouveau à côté de Bogart qu'elle a joué dans un autre film culte, Le grand sommeil, deux ans plus tard.

mardi 12 août 2014

Mort de Robin Williams : Un génie nous a quitté...


     C'était un homme aussi talentueux dans la comédie (Hook, Mrs Doubtfire, Jumanji...) que dans un registre plus sérieux (Le cercle des poètes disparus). Robin Williams a beaucoup apporté au cinéma : son talent, je dirais même son génie. Mais aussi sa bonne humeur et sa sincérité..

     Dans un communiqué du 11 août 2015, la police de Marin County, en Californie (sud-est des États-Unis), a expliqué qu'un "homme a été prononcé mort à 12h02 [heure locale], identifié comme Robin McLaurin Williams, 63 ans, résident de Tiburon, en Californie" et que la cause probable du décès serait "un suicide par asphyxie".

     Le comédien avait été vu vivant pour la dernière fois la veille vers 22h00, à son domicile, où il vit avec sa femme.

     Son attachée de presse Mara Buxbaum a expliqué dans un communiqué reçu par l'AFP que celui qui a incarné notamment l'inoubliable "Capitaine oh mon capitaine" du Cercle des poètes disparus souffrait "ces derniers temps d'une sévère dépression". "C'est une disparition soudaine et tragique", a-t-elle ajouté. 

     L'acteur, originaire de Chicago (nord), avait trois enfants. Sa femme Susan Schneider, épousée en troisièmes noces en 2011, a dit dans un communiqué distinct avoir "perdu ce matin son mari et meilleur ami, pendant que le monde a perdu l'un de ses artistes les plus aimés et l'un des plus beaux êtres humains". "Mon cœur est totalement brisé", a-t-elle ajouté, demandant que "l'accent ne soit pas mis sur sa mort mais sur les moments de joie innombrables et de rire qu'il a donnés à des millions de gens". 

     Robin Williams a percé dans un épisode de la série Happy Days en 1974 puis dans un film télévisé tiré du personnage de Mork qu'il y incarnait, Mork and Mindy, pour lequel il reçu son premier Golden Globe. Il en a eu quatre au total, notamment celui du meilleur acteur pour Good morning Vietnam, de Barry Levison, un rôle grâce auquel il a atteint une renommée mondiale.
Il a conquis le grand public du monde entier avec un rôle poignant de professeur brillant face à des adolescents influençables dans Le cercle des poètes disparus (1989), et dans un registre comique dans des films comme Madame Doubtfire (1993), qui lui a également valu un Golden Globe, ou encore dans la série de films pour petits et grands La nuit au musée.
C'est grâce à sa performance dans Will Hunting qu'il a reçu son seul oscar en 1998, dans la catégorie meilleur second rôle. Il avait été nominé trois autres fois.

     L'acteur avait été opéré du cœur avec succès en 2009, et le personnel médical avait alors raconté qu'il avait commencé à les faire rire deux heures à peine après être sorti de l'intervention.
Robin Williams devait apparaître dans une suite de Madame Doubtfire l'an prochain, qui a été annulée à l'annonce de sa disparition. Trois films en postproduction, dont une nouvelle Nuit au musée, dans lesquels Robin Williams a joué, doivent sortir en fin d'année 2014.

lundi 11 août 2014

Dr House : l'intégrale en Blu-ray arrive. [Màj : 17/10/2014]


     Comme je vous le disais en janvier 2013 (déjà...), seules les saisons 6, 7 et 8 de Dr House sont, pour l'instant, sorties en Blu-ray.

     Heureusement, cette situation prend fin, puisque la sortie de l'intégralité des aventures du Dr House, en Blu-ray, est prévue pour le 7 octobre 2014. Les fans du cynique et néanmoins génial médecin seront ainsi pleinement comblés.

     C'est dans un coffret collector en forme de H que seront agencés les 39 Blu‑Ray des huit saisons de Dr House. Ainsi, les 5 premières saisons seront enfin disponibles en Haute-Définition.

     Les épisodes seront présentés avec une image au format 1.78, évidemment en HD 1080p, avec deux pistes (VOST et VF) en DTS‑HD Master Audio 5.1. En bonus, de petits modules sur le tournage et les personnages.

     Autre bonne surprise : le prix de ce coffret. Affiché à 99,99 €, il permet de se procurer en HD l'intégrale de la série pour le prix de deux saisons en coffret Blu-ray individuels.

Mise à jour au 17/10/2014 : 
     Initialement, une clé USB de 2 Go en forme de pilule de Vicodin devait être présente dans le coffret. Finalement, après réception du coffret, cette clé USB s'avère absente. Ce n'est pas ce qui motivait l'achat de cette intégrale, mais il n'empêche que l'on peut se sentir lésé, dans la mesure où à ce jour, les sites de vente mentionnent toujours cette fameuse clé USB...

     Test du coffret prochainement sur Le Nouveau cinéphile. Et ça promet du lourd.

En attendant, vous pouvez toujours lire le test de la saison 6 (bien que ce test pourrait valoir également pour les saisons 7 et 8, utilisant probablement le même matériel).




Voir aussi : 
- Les meilleures répliques de Dr House.

vendredi 25 juillet 2014

Caroline Beaune est décédée !

 
     C'est une bien triste nouvelle qui est tombée hier. Caroline Beaune est décédée. 

Caroline Beaune vient de rejoindre son papa,
l'acteur Michel Beaune.
     Cette actrice était surtout connue pour ses excellents doublages de Dana Scully (Gillian Anderson) dans X-Files et Lynette Scavo (Felicity Huffman) dans Desperates Housewives. Mais elle a également eu une carrière riche de téléfilms et pièces de théâtre.

     On rappellera qu'elle était la fille du très grand comédien Michel Beaune, qui apparaissait dans la plupart des films de son ami Jean-Paul Belmondo.


samedi 19 juillet 2014

Portrait : Danny Trejo, l'homme qui coupe du Old El Paso à la Machete !


     Voila un acteur que beaucoup connaissent en France pour son rôle... dans une pub pour Old El Paso. Mais ce serait oublier sa riche filmographie (200 films hollywoodiens et séries télévisées) en réduisant Danny Trejo à un chef de famille / mafieux / tueur mexicain qui prépare des tortillas mexicaines (en réalité produites en Europe).


Une jeunesse difficile

     Danny Trejo est né en 1944 à Los Angeles et a grandi dans le quartier peu fréquentable d'Echo Park. Il a commencé à consommer drogue et alcool à l'âge de 11 ans, traînait dans les rue de Los Angeles et s'est rapidement fait condamner pour trafic de stupéfiants et vol.

     Il passa finalement 10 ans de sa vie derrière les barreaux pour effraction, homicide, trafic de drogue et quelques autres délits. San Quentin, Folsom, Tracy... Danny Trejo a quasiment séjourné dans toutes les prisons des États-Unis.

"C’était en 1968, le 5 mai. Jamais je n’oublierai ce jour, c’est une fête mexicaine. Ce jour là, j’étais impliqué avec deux autres types dans une mutinerie. On avait commis trois crimes passibles de mort et s’attendait à finir dans la chambre à gaz. Mais grâce au doigt de Dieu ou à je ne sais quoi, les personnes qui étaient impliquées n’ont pas déposé plainte et on a été obligé de nous laisser partir. Ma vie a changé ce jour-là."

     C'est durant sa détention à la prison d'État de San Quentin qu'il s’est mis à la boxe et remporta des concours en catégories poids léger et welter, en même temps qu'il suit un programme de réhabilitation qui lui permet de se débarrasser de l'emprise de la drogue. Il sort en 1972.


Il n’avait jamais songé à une carrière d’acteur, mais un beau jour...

     En 1985, alors qu'il assiste à une réunion de cocaïnomanes anonymes, il fait la connaissance d'un jeune homme travaillant dans l'industrie du cinéma. Son nouvel ami le fait engager comme figurant sur le tournage de Runaway Train. Le scénariste Edward Bunker, lui-même ancien prisonnier et auteur policier respecté, reconnaît Trejo qu'il avait connu à San Quentin. N'ayant pas oublié ses talents de boxeur, il le paye 320 $ par jour pour entraîner Eric Roberts, l'un des acteurs vedettes. Le réalisateur Andrei Konchalovsky apprécie le travail de Trejo et lui offre finalement un rôle important dans le film.


"Le scénario vient d’un bon pote à moi, Eddie Bunker. Je l’avais connu en prison. Je n’avais pas la moindre idée de ce qu’il voulait dire quand il parlait d’adaptation. J’étais sur le tournage pour aider quelqu’un à redescendre après un trip. Eddie m’a demandé si je faisais toujours de la boxe. Ils cherchaient quelqu’un pour entraîner les acteurs. Je lui ai demandé le salaire. Il m’a dit 320 $ par jour. Je lui ai juste demandé si je devais taper vraiment fort."

     Il partagera ensuite l'écran avec de nombreuses stars hollywoodiennes, parmi lesquelles Johnny Depp, Nicolas Cage, Charles Bronson, Jennifer Lopez, Edward Furlong, Sylvester Stallone, Robert De Niro et Antonio Banderas. Acteur très prolifique, il apparaît souvent dans plus de 5 films chaque année, dans des genres très variés. 

"Dans un film, je devais m’emparer d’un jeu de poker. Le réalisateur m’a dit d’entrer dans la pièce et de dépouiller les joueurs. J’ai fait exactement ce qu’il m’a dit. Il a crié : cut ! Et m’a demandé où j’avais appris à jouer. Je lui ai répondu : « supermarchés, Bank of America, pharmacies, débits de boisson… ». Et là, il avait pigé."

     Danny Trejo est célèbre pour son visage aux traits marqués, souvent affublé d'une longue moustache, et ses tatouages (son torse est recouvert par le tatouage d'une femme portant un sombrero).  Si les cinéastes multiplient souvent les effets pour mettre en avant sa carrure, l'acteur ne mesure pourtant qu'1,68 mètres. Le M. Muscles à la longue moustache n'est en réalité pas plus imposant en taille que Diego Maradona, Christian Clavier... ou moi.

"Un jour, on m’a demandé lors d’une interview si je ne craignais pas d’être catalogué. Si ça ne m’agaçait pas de toujours jouer les méchants Mexicains couverts de tatouages. J’ai répondu : je suis un méchant Mexicain couvert de tatouages. Ce n’est pas un cliché. C’est la vérité. J’ai l’air d’un sale type et Leonardo Di Caprio a l’air d’un brave gars. C’est comme ça."

     Il joue souvent des rôles de méchants, bien qu'on puisse également le voir en "gentil" dans la tétralogie Spy Kids de Robert Rodriguez ou dans le film Heat de Michael Mann ou encore dans le remake Halloween de Rob Zombie.

     Parmi ses plus grands succès, on peut noter Anaconda, xXx, Desperado, Il était une fois au Mexique, Une nuit en enfer, 6 jours, 7 nuits. Il fait même une apparition dans la série Breaking Bad en chef de gang mexicain. Après de nombreux seconds rôles, c'est avec Machete, réalisé par Robert Rodriguez, qu'il obtient pour la première fois le rôle principal d'un film. Il devient le comédien fétiche du réalisateur Robert Rodriguez, il est également son cousin éloigné. Ce dernier s'amuse à donner systématiquement à ses personnages des noms d'ustensiles tranchants. Machete, évidemment, ainsi que sa suite Machete Kills ; mais aussi Navajas (lames en espagnol) dans Desperado, Razor Charlie dans Une nuit en enfer et Cuchillo (couteau en espagnol) dans Predators.

Pour conclure cet article, Danny Trejo nous fait des fajitas (cette pub me fait marrer) :


mercredi 25 juin 2014

Eli Wallach, le truand du film « Le Bon, la Brute et le Truand » est mort.


     Surtout connu pour son rôle du truand Tuco dans le western du réalisateur italien Sergio Leone, Le Bon, la Brute et le Truand, Eli Wallach est décédé le 24 juin 2014 à l’âge de 98 ans.

     Ce rôle, qui fût manifestement celui de sa vie, ce ne fût pas le seul qu'il ait joué, puisqu’il est apparu dans plus de 80 longs-métrages. Lorsqu’il reçoit un Oscar à titre honorifique en 2010, Wallach se rappelle avoir joué « des bandits, des voleurs, des tueurs, des seigneurs de la guerre, des agresseurs et des mafieux ».

     Né le 7 décembre 1915 dans une famille juive à New York, il a grandi à Brooklyn, puis a débuté une carrière au théâtre. Durant la Seconde Guerre mondiale, il est mobilisé dans le corps médical de l’armée. Après le conflit, il est l’un des premiers membres de l’Actors Studio. En 1951, il est récompensé d’un Tony Award pour sa prestation dans une pièce de Tennessee Williams, La Rose tatouée. Puis vint son premier film : Baby Doll, réalisé par Elia Kazan et écrit également par Tennessee Williams, en 1956.

     Il enchaînera ensuite les seconds rôles dans des films qui ont marqué leur époque : Les Désaxés, avec Clark Gable et Marilyn Monroe, Les Sept Mercenaires, avec Yul Brunner, Comment voler un million de dollars, avec Audrey Hepburn.

Eli Wallach, dans Le Bon, la Brute et le Truand.

     C’est en 1966 qu’il joue ce qui deviendra le rôle de sa vie : un bandit maladroit nommé Tuco, aux côtés de Clint Eastwood et Lee Van Cleef dans Le Bon, la Brute et le Truand, devenu un grand classique du western.

     Le cinéma continuera de faire appel à lui jusque dans les années 1990 et 2000. Il fait une apparition dans Le Parrain 3, dans le rôle de Don Altobello, mais aussi dans The Ghost Writer de Roman Polanski ou Wall Street: l’argent ne dort jamais d’Oliver Stone. Parallèlement à son activité sur grand écran, il continue sa carrière au théâtre. Selon le New York Times, il avait déclaré un jour : « Je mène en fait une double vie. Au théâtre, je suis le petit homme, ou l’homme agacé, l’homme incompris, alors qu’au cinéma, je suis souvent casté pour interpréter les méchants. »

vendredi 13 juin 2014

Une suite pour Dumb and Dumber !


     En 1994, les frères Farrelly nous narraient les aventures abracadabrantesques de Lloyd Christmas et Harry Dunne, les deux plus gros crétins de l'histoire du cinéma. C'était il y a déjà 20 ans, dans le film Dumb and Dumber.

     Cette année, Jim Carrey et Jeff Daniels feront leur retour dans une suite baptisée Dumb and Dumber De (Dumb and Dumber To, en V.O ; La cloche et l'idiot 2 chez nos amis québécois). Cette suite espère un succès autrement meilleur que celui de la préquelle Dumb and Dumberer, sortie en 2003, qui souffrait de l'absence de Jim Carrey et Jeff Daniels.

     Une première bande-annonce a été dévoilé au public. Elle augure de scènes hilarantes et de bons moments de rire.


     Dumb & Dumber De devrait sortir en salles le 17 décembre 2014.

vendredi 23 mai 2014

L’Aile ou la cuisse et La Soupe aux choux en Blu-ray !


     StudioCanal sortira en Blu-ray, le 1er juillet 2014, deux grands classiques de la comédie à la française : L’Aile ou la cuisse (1976) de Claude Zidi et La Soupe aux choux (1981) de Jean Girault.

     Ces deux Blu-ray bénéficieront d'une image restaurée, ainsi que de sous-titres pour les sourds et malentendants. Et, nouveauté par rapport aux anciennes versions DVD, des suppléments seront présents sur les galettes bleues.

Supplément de L’Aile ou la cuisse
     Un documentaire de 51 minutes incluant des témoignages récents d’une partie de l’équipe du film dont Claude Zidi, Jean-Paul Schwartz (cadreur sur ce film), Philippe Bouvard (qui joue son propre rôle) et Ann Zacharias (qui interprète Marguerite n°2 la secrétaire intérimaire).

Supplément de La Soupe aux choux
     Un documentaire de 33 minutes incluant des témoignages récents d’une partie de l’équipe du film dont le directeur de la photo Edmond Richard, le deuxième assistant réalisateur Bernard Seitz, ainsi que la participation de Mylène Demongeot.


lundi 5 mai 2014

Une date pour Le flic de Beverly Hills 4 !



     Après des premières rumeurs (voir ici), c'est désormais officiel : 22 ans après le troisième épisode du Flic de Beverly Hills, Axel Foley sera bien de retour, plus exactement le 25 mars 2016.

     Après divers projets avortés (un reboot ou une série télé mettant en scène le fils d’Axel Foley), c'est bien Eddie Murphy qui reviendra dans son rôle mythique. La trilogie devenue culte aura donc bien une suite, réalisée par Brett Ratner.

    Reste à savoir si cette suite ne sera pas l'épisode de trop (comme le sont Die Hard 5 et Indiana Jones et le Royaume du crâne de cristal).

Voir aussi : 
- Des nouvelles du Flic de Beverly Hills 4 (article du 18/01/2015).
- Le Flic de Beverly Hills 4 : le retour d'Axel Foley.

mercredi 30 avril 2014

L'acteur britannique Bob Hoskins est mort.



     La triste nouvelle du jour : l'acteur britannique Bob Hoskins, célèbre pour son rôle dans "Qui veut la peau de Roger Rabbit ?", est mort mardi soir à l'âge de 71 ans. Il a en effet succombé à une pneumonie.

     L'acteur "s'est éteint paisiblement à l'hôpital la nuit dernière entouré de sa famille", selon un communiqué de son agent. Atteint de la maladie de Parkinson, il avait annoncé en 2012 qu'il mettait un terme à sa carrière.
   
     Prix d'interprétation à Cannes en 1987 pour son rôle dans Mona Lisa, il a collaboré avec des réalisateurs prestigieux comme Terry Gilliam (Brazil), Francis Ford Coppola (Cotton Club), ou encore Steven Spielberg (Hook).


     Il avait également incarné de nombreux personnages historiques. De Nikita Khroutchev dans Stalingrad, en passant par Winston Churchill dans un téléfilm, ou Edgar Hoover dans Nixon (de Oliver Stone) en 1995 et même Beria dans Le Cercle des intimes en 1991. Il a aussi revêtu la salopette du plombier héros de jeux vidéo Super Mario dans Super Mario Bros, en 1993.

     Dans son dernier rôle, Bob Hoskins jouait l'un des sept nains dans Blanche-Neige et le chasseur aux côtés de l'actrice américaine Kristen Stewart, sorti en 2012. Mais son nom reste indissociable à son rôle du détective Eddie Valiant en 1988 dans Qui veut la peau de Roger Rabbit ? mêlant film et animation.

Voir aussi :
- Bob Hoskins met un terme à sa carrière
- Le Blu-ray de Qui veut la peau de Roger Rabbit ? arrive !
 

Le casting de Star Wars VII enfin dévoilé !



     Les rumeurs vont bon train depuis que l'on sait que la saga Star Wars aura une suite. Eh bien les producteurs ont dévoilé le mardi 29 avril le casting de l'épisode VII. Ce septième épisode de l'épopée galactique est le premier produit par Disney, après le rachat de la marque Star Wars à George Lucas.

     Outre les acteurs principaux de la première trilogie tournée entre 1977 et 1983, c'est-à-dire Harrison Ford, Mark Hamill et Carrie Fisher, nous verrons des petits nouveaux qui prêteront assistance aux anciens :
- Oscar Isaac (vu dans Mensonges d'État en compagnie de Leonardo DiCaprio, et en 2013 dans Inside Llewyn Davis, des frères Coen.
- Adam Driver (qu'on avait pris l'habitude de voir dans les bras de Lena Dunham, au bout de trois saisons de la série Girls)
- John Boyega (découvert dans Attack The Block)
- Daisy Ridley (qui est quasi-débutante)
- Domnhall Gleeson (qui fut un excellent Levine dans Anna Karenine)
- Andy Serkis (Gollum dans Le Seigneur des anneaux et Ian Dury dans Sex and Drugs and Rock'n'Roll)
- Max von Sydow, acteur de prédilection d'Ingmar Bergman.

     Rappelons que le film sera dirigé par J. J. Abrams (les séries Alias et Lost pour la télévision, le troisième épisode de Mission: impossible et deux de Star Trek pour le grand écran).

     Pour l'instant, on ne sait rien du scénario, mais une rumeur veut que le rôle d'Han Solo (joué par Harrison Ford) pourrait être un très grand rôle par rapport aux autres. Les autres acteurs de la première série reprendront bien entendu les rôles de Luke Skywalker et de la princesse Leia.

     La sortie du septième épisode est fixée au 18 décembre 2015.

Voir aussi :

lundi 28 avril 2014

Micheline Dax est décédée !


     L'admirable comédienne Micheline Dax, de son vrai nom Micheline-Josette-Renée Etevenon, est décédée ce dimanche, à l’âge de 90 ans. Surtout connue pour sa carrière au théâtre, elle était une actrice et comédienne de doublage très connue pour ses prestations en Miss Piggy dans le Muppet Show, Cléopâtre dans le long-métrage Astérix et Cléopâtre, ou encore Ursula dans La petite sirène.

     Appréciée pour son «grand cœur», elle était aussi une femme qui avait un don de « siffleuse ». Une pratique qu’elle se plaisait à exercer dans les cabarets parisiens. L'un des plus bel exemple à écouter pour apprécier ce talent serait l'Aria Dax, un aria que William Sheller a composé spécialement pour elle (sur l'album live Olympiade).
 

     Cette grande comédienne s'est éteinte, mais sa voix restera à jamais dans nos mémoires.

vendredi 11 avril 2014

Recette du White Russian, le cocktail de Dude dans "The Big Lebowski".


     C'est en plein visionnage du film The Big Lebowski, des frères Coen, que j'ai eu envie de vous donner la recette du fameux cocktail de Dude (le Duc, en version française). Ce cocktail est appelé White Russian (Russe blanc, dans la langue de Molière).

     Pour une personne, il vous faut :
5 cl de vodka
2 cl de liqueur de café (Kahlua, Marie Brizard)
3 cl de lait (obligatoirement du lait entier), ou bien 3 cl de crème liquide.

     Pour la préparation, c'est très simple : on verse directement dans le verre rempli de glaçons la vodka, la liqueur de café et le lait entier. Le dosage peut également différer selon les goûts : pour une boisson plus sucrée et moins forte, mettez plus de Kahlua (vous pouvez aller jusqu’à en mettre autant que de la vodka).

     La légende dit que pendant le tournage des scènes de ce film génial, Jeff Bridges, l'acteur qui incarne le Dude, tenait à boire le nombre exact de « White Russian » que le personnage qu’il interprétait était censé avoir bu, dans le but d’être exactement dans le même état que le personnage pendant les prises.

     C'est cette légende qui a donné naissance à l'expérience urbaine "Big Expérience", qui dicte qu’il faut boire les neuf cocktails en même temps que le Dude pendant le visionnage du film, afin de saisir toutes les subtilités du personnage. Notez aussi que le Dude s'en fait des doubles (son cocktail contient le double d'ingrédients).

Voir aussi :
- Recette de la Bieraubeurre d'Harry Potter.
- Recette des doubitchous, du Père Noël est une ordure.

vendredi 21 mars 2014

Omar Sy dans Jurassic Park 4.

Source : Journal du Geek.
     Après l'immense succès d'Intouchables, Omar Sy a commencé une carrière Hollywoodienne avec X-Men Days of Future Past.  Et bien voici la grande surprise du jour : l'acteur français Omar Sy jouera dans Jurassic World, le prochain épisode de Jurassic Park.

     Rappelons que Jurassic World débarquera dans les salles en juillet 2015. C'est par l'intermédiaire de Twitter que Omar Sy a annoncé la nouvelle.



     Nous avons donc un premier aperçu de la distribution de ce film :
- Chris Pratt
- Bryce Dallas Howard
- Vincent D’Onofrio
- Irrfan Khan
- Jake Johnson
- Nick Robinson
- Ty Simpkins
- BD Wong (qui a déjà joué dans le premier film de 1993)
- Omar Sy


Mots-clé : Omar Sy ; Jurassic Park ; Jurassic World ; 2015 ; Intouchables

lundi 17 mars 2014

Critique DVD : Christophe Alévêque - Debout ! au Casino de Paris.


     S'il est un humoriste qui ne laisse personne indifférent, c'est bien Christophe Alévêque. Soit on l'adore, soit on le déteste. Pour ma part, c'est plutôt la première solution qui s'impose.

     C'est dans ce DVD Debout !, paru en 2006 (déjà...), que Christophe Alévêque a commencé à monter en puissance dans ses propos et son humour, et à s'imposer comme un digne successeur de Coluche. La recette est assez simple : beaucoup d'humour, parfois assez noir, de la provocation, de l'ironie. En un seul spectacle, il dénonce et démantèle la bien-pensance et l'hypocrisie, ce qu'il appelle le "couvre-feu moral".

     Bien sûr, ce spectacle n'est pas le plus récent, et pourtant il vise juste. 6 ans après sa sortie, il n'a jamais été aussi actuel sur la société dans laquelle nous vivons. Avec une écriture ciselée où chaque phrase, chaque mot, a une signification (ça me rappelle le très grand Pierre Desproges), Christophe Alévêque aborde dans ce spectacle des sujets aussi variés que les choses qui nous gonflent (les moustiques et assimilés), les tensions religieuses actuelles, le couple, les enfants, la télé, les femmes. Tout y passe, et on aime ça.

     Entre chaque sketch, une chanson. Alévêque est en effet sur scène avec son Groupo, pour y interpréter ses chansons : l'histoire de Robert qui part acheter des cigarettes et ne reviens jamais, La Vieille (de Font et Val), "Y'a ce qu'on dit, y'a ce qu'on pense..." géniale, et surtout "N'oubliez-pas d'avoir peur", la mieux écrite et surtout celle qui dénonce le fameux couvre-feu moral.

     Une belle réussite, ce spectacle, comme tous ceux qui suivront dans la carrière de l'humoriste. Le DVD comporte en plus, en bonus une interview par Raphaël Mezrahi (pas forcément le plus intéressant), mais aussi surtout les Bilans de la semaine tirés de l'émission "On a tout essayé", présentée par Laurent Ruquier. De quoi être plié de rire. Ce DVD est trouvable sur le net pour une bouchée de pain. Si vous aimez l'humour pas du tout beauf, mais plutôt intellectuel, n'hésitez-pas, foncez.



vendredi 28 février 2014

Les répliques cultes de la série Californication (déconseillé aux moins de 18 ans).


     La série Californication est surtout connue de ses adeptes pour ses répliques cultes, spécialement celles de Hank Moody. Voici un recueil non exhaustif, mais tellement réjouissant des meilleures répliques de la série la plus anticonformiste. Les répliques suivantes ne sont pas celles de la version française, mais la traduction de la version originale.

Le réalisateur du film inspiré du livre de Hank : - J'en ai marre que tu dises du mal de moi dans la presse.
Hank : - Ah... C'est donc pour ça que t'es venu ... Je me suis dit que tu étais venu car tu avais découvert que j'ai baisé ta femme dans toutes les pièces de ta maison. Au fait, désolé d'avoir sali le tapis je savais pas que ta vieille était une femme fontaine...

Becca : - Père ?
Hank :
- Fille ?
Becca :
- Je peux te demander quelque chose ?
Hank :
- Tout ce que tu veux, ma puce.
Becca :
- Pourquoi il y a une femme nue dans ta salle de bain ?
Hank :
- Tu restes là.
Becca :
- Il n'y a pas de poil sur son vagin. Tu penses qu'elle va bien ?
Hank :
- Je vais vérifier.


Hank : "Dans le même ordre d'idée j'adorerais m'auto-sucer en sifflant le White album mais je n'ai pas encore atteint ce degré de souplesse.” (référence à l'album blanc des Beatles, considéré comme un de leurs meilleurs albums.)

Hank : "C'est un monde vaste et dur, plein de rebondissements et on a tendance à cligner des yeux et à rater l'instant essentiel."

Charlie : - Et toutes ces assistantes que je n’ai pas baisées, ça ne compte pas ?
Hank :
- On a aucune reconnaissance des culs qu’on ne lèche pas.

Karen : - Tu sens la chatte...
Hank : - ... Merci.

Hank : "Un matin de gêne vaut mieux qu'une nuit de solitude"

Hank : "- Vous êtes une nonne...
              - Une nonne super gaulée !
              - Je voulais juste avoir une petite discussion avec votre mari là haut"

Hank : "Ce qui est arrivé la bas était une erreur, mauvais endroit, mauvais moment, mauvais vagin !"

Hank : "C'est exténuant d'être père j'ai même plus le temps de me saouler comme avant".

Hank : "Donne moi deux minutes, il faut que je demande à mes couilles de redescendre sur terre."

Hank : "Ah mais comment fais-je pour pouvoir digérer tout ça... l'alcool, la drogue, la pression de la société... Fait pareil !"

Hank, à Charlie : "Je vais pas regarder du porno avec toi . C'est flippant !
La dernière fois j'ai du te regarder t'astiquer avec ta main dans la poche.  Règle d'or : pas de porno entre mecs !"

Bill : - C'est gentil d'avoir amené une bouteille pour le dîner...
Hank : - Quoi ça ? Ah non, consommation personnelle...!

Hank : "Quoi que tu fasse, ne soit pas une autre brique dans le mur !" (référence à Pink Floyd)

Becca : "Tu sais, c'est bien beau de parler de fins heureuses. Mais si quelqu'un n'y arrive pas, qu'il continue à tout faire foirer. Eh bien, finalement je pense qu'il ne reste plus qu'à dire "va te faire foutre"... ou d'autres mots équivalents..."

Charlie : - Tu prends l'alcool, moi à manger.
Hank : - On a pas besoin de bouffer !

Hank, à Charlie : "Je peux faire ça car je suis un artiste. Mais toi tu es un homme d'affaires. Un suceur en costume trois pièces. Tu dois faire attention !"

Hank : "J’ai l'air d'un de ces connards du FBI..." (référence au personnage de Fox Mulder, incarné par David Duchovny dans la série X-Files).

Bill, en parlant d'un tableau qu'il vient d'acheter : - Il vaut presque aussi cher qu'une voiture !
Hank : - Tu aurais mieux fait d'acheter la bagnole et d'écraser avec le connard qui a pondu cette merde...

Hank : "Les règles que j'ai appris à L.A : un matin de gène vaut mieux qu'une nuit de solitude, et je ne rentrerai peut-être pas dans l'histoire mais je rentrerai surement dans ta sœur."

Sonja (à propos de son ex) : - Il couchait avec son assistant
Hank : - Eh merde. Ça arrive...
Sonja : - Il s'appelait Ted !
Hank : - Votre mari ?
Sonja : - Son assistant...
Hank : - Ça pourrait être pire...
Sonja : - Comment ça ?
Hank : - Bah au lieu de découvrir qu'il était homo, vous auriez pu découvrir qu'il était... je sais pas... scientologue, ou un truc dans le genre.
Sonja : - Je suis scientologue, Hank.
      (Tout le monde se fout de lui !)
Hank : - ...ou un nazi... ou d’Al-Qaïda...
Charlie : - Vas-y, continue ! (en se foutant de lui)
Hank : - Tu vois, c'est ça que j'aime à L.A., c'est la diversité !

Hank : "Elle m'a dit de grandir, de vivre ma vie mais on s'en fout ! Parce que c'était un de ces moments ou j'ai décidé que j'étais déterminé à continuer le combat. J'ai perdu des batailles mais je garde la guerre en vue. Aucune retraite. Aucune capitulation !"

Hank : "Salut Charlie, c’est quoi dans ta poche un gode ou tu es simplement content de me voir ?"

Karen : - Tu as couché avec le juge, Hank ?
Hank : - Non du buccal et un peu d’anal, c’est pas facile de lever cette robe.

Hank : "Je serai toujours présent autour de toi, un peu comme un moucheron, mais un moucheron bien membré alors.

Hank : "La vie est trop courte pour danser avec des grosses."

Hank : "Tu me regardes comme si tu venais de me surprendre en train de mettre un doigt dans ton chat !"

Hank : "La vengeance est un plat qui se mange... servi avec ma queue !"

Becca : - Papa. Est-ce que t'es heureux ?
Hank :
- Non... Mais j'y travaille, ma puce...


Hank : - Qu'est-ce que tu veux putain ?
Mia : - Je suis en retard.
Hank : - Quoi ? Ce n'est pas possible. J'... J'... J' ai utilisé un préservatif. Ça pourrait... ça pourrait être comme... l'immaculée conception. Et toi... tu es l'élue qui... qui... et ensuite tu pars.
Mia : - Je suis en retard à l'école !

Hank : "Tu ne peux pas sniffer une ligne de coke sur le cul d'une femme et ne pas te demander quels sont ses rêves et ses espoirs, ce n'est pas gentleman."

Hank : "J'aime les femmes. J'ai tous leurs albums."

Hank : - Quel est ton nom, au fait ?
Surfer Girl : - Tu ne veux pas juste me baiser et ne jamais le savoir ?
Hank : - Oh, putain. Qui a dit que le romantisme était mort ?!

Hank : - C'est là que nos chemins se séparent. Je crois que j'ai vu un taxi avec mon nom dessus.
Bill : - Ne sois pas ridicule !
Hank : - C'est une façon de parler Bill, ça n'existe pas les taxis au nom de quelqu'un !

Hank, au sujet de la guitare de Rebecca : "Interdiction de jouer du Genesis sur ce truc là !"

Standardiste : - Vous êtes ?
Hank : - Sur le point d’entrer.


     A la fin de l’épisode 2 de la saison 4 : après avoir ingurgité un mix détonant d’alcool et de médocs, Hank Moody se met à écrire une lettre d’amour. Non pas à sa femme, mais à sa fille qui ne lui pardonne pas l’incartade de trop : avoir couché avec son ex-sœur par alliance, Mia.
     Cette très belle lettre résume toutes les ambivalences de ce grand torturé, qui n’aspire au fond qu’à retrouver sa famille dont il est fou amoureux.

« A ma magnifique fille,

Je t’écris une lettre, une bonne vieille lettre à l’ancienne. C’est un art qui se perd, comme les branlettes. J’ai un aveu à te faire. Je ne t’aimais pas beaucoup quand tu es née. Tu étais ce petit truc ennuyeux. Tu sentais bon la plupart du temps. Mais tu ne semblais pas trop t’intéresser à moi, ce que je trouvais vaguement insultant. C’était toi et ta mère contre le reste du monde. Amusant de voir comme certaines choses ne changent pas. J’ai laissé passer, m’occupant de moi, faisant l’idiot, sans vraiment comprendre à quel point devenir père peut vous changer.

Je ne me souviens plus quand tout a changé. Je sais juste que ça a changé. Une minute avant, j’étais impénétrable. Rien ne pouvait me toucher. Celle d’après, mon cœur s’arrachait de ma poitrine, s’exposant aux éléments. T’aimer a été la plus profonde, intense, et douloureuse expérience de ma vie. C’était presque trop dur à supporter.

Étant ton père, j’ai fais le serment de te protéger du monde, sans réaliser que j’étais celui qui finirait par te faire le plus mal. Quand j’y pense, mon cœur se brise. Surtout parce que je ne peux t’imaginer parler de moi avec un peu de fierté. Comment le pourrais-tu ? Ton père est un gosse dans un corps d’adulte. Il se soucie de tout et de rien à la fois. Noble dans les pensées, misérable dans l’action.

Quelque chose doit changer. Quelque chose doit lâcher prise. Tout devient sombre, trop sombre pour voir… »

Voir aussi :
- La saison 6 de Californication, bientôt en DVD.
- Fin de parcours pour Californication !
- X-Files de retour pour une saison 10 de 6 épisodes (et peut-être plus) ! [Màj du 02/06/2015]
- Quelques infos sur la sortie en HD de la série X-Files !


Mots-clés : Californication ;  Hank Moody ; Répliques cultes ; Marilyn Manson ; répliques ; Beatles ; White album ; Pink Floyd ; Another Brick In The Wall ; X-Files

dimanche 23 février 2014

Critique : RoboCop (2014), réalisé par José Padilha.


     L'idée d'un remake de RoboCop était présente depuis déjà bien longtemps, mais le mythe RoboCop s'était quelque peu émoussé. En effet, après un RoboCop 3, sortie en 1993, qui n'était plus vraiment à la hauteur de ses deux prédécesseur malgré la bonne performance de Robert John Burke dans le rôle titre, puis une série canadienne (en 1994) que l'on pourrait qualifier de niaiseuse (comme disent les québécois), sans armes ni violence, une autre équipe canadienne avait essayé d'imaginer RoboCop dix ans après le premier film de Verhoeven. Dans la série de 4 téléfilms de 90 minutes, intitulée RoboCop 2001, le scénario était fort plausible par rapport au premier film, mais quelques longueurs et une performance plutôt moyenne de Page Fletcher jouant un RoboCop usé ont eu raison du succès de cette série réalisée avec des moyens de téléfilm (donc peu élevés). Page Fletcher a avoué lui-même n’avoir jamais vu un film de RoboCop avant de jouer ce rôle. Ceci explique cela.


Une genèse compliquée.
     Le défi était donc de taille (pour ne pas dire casse-gueule) pour remettre RoboCop sur les rails. Les circonstances ont d'ailleurs fait que beaucoup de fans du cyborg ont craint la catastrophe pour ce remake. D'abord annoncé comme réalisé par Darren Aronofsky, le remake a été suspendu quand Aronofsky jeta l'éponge. C'est finalement José Padilha qui prendra les commandes. Et puis c'est la recherche du bon acteur pour le rôle titre qui sera long et fastidieux. On parle de Chris Pine, puis de Michael Fassbender. En , c'est finalement l'acteur suédo-américain Joel Kinnaman est choisi pour succéder à Peter Weller dans le rôle d'Alex Murphy. Hugh Laurie (surtout connu pour ses rôles dans Dr House et Stuart Little) a même été en négociation pour jouer le PDG d'Omnicorp (l'OCP du film de Verhoeven). C'est finalement Michael Keaton, sosie non-officiel de Julien Lepers (il parait qu'on lui dit souvent, à moins que ce ne soit l'inverse...) et surtout le Batman des films de Tim Burton, qui sera le PDG de l'entreprise. Maintes changements de casting, puis un tournage infernal (voir mon précédent article). On pouvait craindre le pire, et j'avais moi-même d'énormes préjugés avant de regarder ce film.


Alors ? Catastrophe, ou non ?
     Le film commence. C'est mou, l'action n'est pas très mordante, et surtout n'a rien du tout à voir avec RoboCop. Mais laissons une chance à ce film. Murphy ouvre la porte de sa voiture, explosion. 80 % de son corps sont brûlés au 4ème degré (dans l'original, il était abattu de plusieurs balles). Il n'a aucune chance de s'en sortir, sauf si on implante son cerveau dans une prothèse géante. Sa femme, Clara Murphy (dans l'original, c'était Ellen), joué par Abbie Cornish, prend la décision que Omnicorp a le droit de le "réparer". Il se réveille dans une machine. Choc psychologique, puisqu'on ne lui a pas effacé la mémoire (contrairement à l'original où on lui a effacé sa mémoire d'humain, et où sa femme n'est même pas au courant). Le film se dénoue et prend surtout le partie de dévoiler le côté humain de Murphy. Il y a de l'action, mais plutôt molle par rapport à l'original. Je ne vous raconte pas la suite, ce serait malhonnête de tout dévoiler.

     Toujours est-il que le film n'est pas la catastrophe annoncée. Un bon film ? C'en est un, assurément. Beaucoup d'effets spéciaux numériques, de l'action, un côté humain. Ce qu'on pourrait lui reprocher, c'est surtout le fait de s’appeler RoboCop. Si les producteurs avaient décidé de sortir ce film avec un autre titre, et déclaré qu'il est très librement inspiré de RoboCop, ça aurait marché. Cependant, le super-flic devient dans ce film un super-héros. Il n'y a plus vraiment beaucoup de rapports avec le film original. On dirait surtout un film de super-héros à la Marvel (genre Iron Man). C'est un film surtout destiné aux plus jeunes, sans trop de violence, mais avec un héros emblématique et humain.

     Reste un casting intéressant : Joel Kinnaman joue plutôt bien son rôle, Gary Oldman dans le rôle du Dr Norton, le scientifique qui a créé RoboCop, qui a un sens de l'éthique et qui réussit à nouer un lien quasi amical avec Murphy ; Samuel L. Jackson tient le rôle du magnat de la presse Pat Novak dans des apparitions franchement agaçantes, qui ralentissent le film.

Conclusion :
     Plutôt bon film, c'est sûr, mais il faut surtout le regarder sans penser à l'original. José Padilha a tout fait pour ne pas copier l'original, et c'est exactement ce qu'il fallait faire. Ce film ne peut pas égaler l'original, et de toute façon, on ne peut pas les comparer, car trop de différences.
     Néanmoins, il faut le voir comme un film type Iron Man, un film de super héros façon Marvel. Il plaira au plus grand nombre, y compris (et peut-être surtout) les plus jeunes.
     Ce que je regrette le plus, c'est l'absence d'un méchant emblématique et charismatique tels que Clarence Boddicker dans le RoboCop de Verhoeven, ou encore Cain dans RoboCop 2. Et surtout, il n'y a plus ce côté gore et humour noir qu'avait apporté Paul Verhoeven.

Sur le même thème :
- Test Blu-ray : Robocop (remasterisé en 4K, édition de 2014)
- De nouvelles informations sur le remake de Robocop [mise à jour du 16 octobre 2012].
- Un premier trailer pour le remake de Robocop.
- Un nouveau Blu-ray pour le Robocop de Verhoeven [Mise à jour le 4/01/2014].
Test du Blu-ray de Terminator.

Mots-clés : RoboCop ; Joel Kinnaman ; Gary Oldman ; Paul Verhoeven ; José Padilha ; Samuel L. Jackson ; Julien Lepers ; Michael Keaton ; Alex Murphy